Tlemcen cité des arts et de l'histoire | WIDAD de TLEMCEN |
|
| Posté le : 18/10/2006 à 20:32 (Lu 19244 fois) | | |
Widad Amel Tlemcen
Fondé en : 1962
Nature Juridique : Club Sportif Omnisport
Adresse : Bd Colonel Lotfi - 13000. Tlemcen. Algérie
N° Téléphone : 043 27 61 49
N° Fax : 043 27 67 49
Nombre d'athlètes adhérant au club : 450
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [2471] |
|
| Posté le : 18/10/2006 à 20:35 (Lu 19243 fois) | | |
Gardiens de but :
1 ZITOUNI Fethi
12 BENMOUSSA Sofiane
22 NEBIA Abdelillah
27 DJEMILI Houari
Défenseurs :
2 KERRIS Kheir-Eddine
23 BOMASSI Djodjo
21 LOUDJEDI Mohamed Sofiane
15 BOUGHRARA Farid
16 LARABI Amine
4 ZEKRI Mohamed
3 HADJ CHEIKH Mohamed Amine
31 BOUKHIAR Kheir-Eddine
24 BABA-AHMED Choukri
Milieux de terrain :
5 HACHEMI Rachid
8 BELGHERRI Rabie
18 HADJOU Samir
17 TOUNKOB Mohamed
10 DIF Toufik
6 ABDELLAOUI Noureddine
13 HAMIMED Djamel
25 SOLTANI Toufik
29 DIF Abdelhamid
28 BOULAHIA Amine
Attaquants :
30 TEBBAL Adil
14 DJELLIT Moustapha
20 SYLLA Lansana
7 CHAIB Sofiane
11 TALEB Ahmed Hichem
9 KERRAS Karim
26 TAHAR Mohamed
19 ZOUGGAGH Ali
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [2472] |
|
| Posté le : 18/10/2006 à 20:37 (Lu 19241 fois) | | |
SAISON 2006
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [2475] |
|
| Posté le : 18/10/2006 à 22:04 (Lu 19185 fois) | | |
moi j'aimai bien boudjakji,c'etait notre voisin avant.
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [2513] |
|
| Posté le : 23/10/2006 à 22:36 (Lu 19224 fois) | | |
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [2645] | |
| Re: WIDAD de TLEMCEN [2657] |
|
| Posté le : 18/11/2006 à 20:22 (Lu 19172 fois) | | |
comment on insert une image ??
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [2660] |
|
| Posté le : 18/11/2006 à 22:22 (Lu 19170 fois) | | |
Tiens, au fait d'image..Houti ta dame c'est une horreur..c'est l'image que tu veux donner de Tlemcen..une dame avec une grande bouche..une drôle de gueule quoi! 
Pour insérer une image..tu cliques sur le mot / image/ juste entre /citation/ et / flash/ ..mais avant il faut que tu cherches l'adresse de ton /image/ à insérer..
par ex ..http://zianides.free.fr/image/stade3freres.jpg..ici l'image ne sera pas insérée car j'ai ajouté 2 points ds l'Url ok ?...Ayya Houti trouve nous une belle tlemcénienne à la place de ta dame à la sale tronche...  
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [2663] |
|
| Posté le : 19/11/2006 à 17:37 (Lu 19162 fois) | | |
voila une photo de tlemcénienne :
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [2666] |
|
| Posté le : 19/11/2006 à 18:50 (Lu 19159 fois) | | |
Jolie ta tlemcenienne El Houti...Je vois que ta Houta..c'est le film les dents de la mer..wach  Tu cherches à pecher ds le gros
Tiens regarde cette beauté..c'est plus reposant..un veritable aquarium
pour s'évader ... 
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [2669] |
|
| Posté le : 20/11/2006 à 09:04 (Lu 19151 fois) | | |
LE FOOTBALL TLEMCENIEN EN DEUIL
L’ancien joueur de l’USFAT Benmenni n’est plus
Ancien joueur de l’USFAT durant la période allant de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au début des années 50, Benmenni Chaïb, plus connu par les anciens sous le surnom de «Sparza», s’est éteint avant-hier dans son domicile tlemcenien à l’âge de 85 ans suite à une longue maladie.
Pendant sa carrière, il occupa le poste de défenseur aux côtés des Dziri, Labiod, Paul Lichtitin, et autres Baghli Belkacem et Taleb Chaïb. Il connut son heure de gloire en marquant le but de la victoire face à la grande USMO de l’époque et ce d’un fameux «pointu».
A.Bouali
| |
|
|
| WAT.. [2672] |
|
| Posté le : 21/11/2006 à 09:24 (Lu 19138 fois) | | |
WA Tlemcen : la confiance retrouvée
A la fin de la rencontre mettant aux prises le Widad de Tlemcen face à l’Entente de Sétif, un supporter des «Ciel et Blanc» n’a pas manqué de lâcher cette réflexion, «après avoir sauvé le Widad en 2002 et ce qu’il est en train de faire maintenant en mettant sur rails le WAT, l’entraîneur Abdelkrim Bira mérite que l’une des grandes artères de Tlemcen porte son nom». Ces propos donnent une idée sur ce que ressentent, et le commun des supporters du Widad et un grand nombre de citoyens de Tlemcen qui voient dans le coach Bira, l’homme par qui arrive le salut. Il est vrai qu’actuellement le Widad de Tlemcen, après avoir broyé du noir durant trois mois, commence progressivement à voir le bout de tunnel. En effet, depuis leur match livré face au MC Oran et malgré l’absence de cinq titulaires, les coéquipiers de Kheriss ont damé le pion aux Oranais en étalant un jeu cohérent, plein de vitalité. C’est pratiquement le même constat qui est à faire lors de la rencontre devant l’ASO, et ce, malgré le résultat enregistré. Conscient de cette faille, Bira a su apporter les réglages nécessaires et la thérapie appropriée qui a permis au onze local de se transcender et de retrouver la plénitude de ses moyens.
Cette amélioration a été visible, lors de la rencontre livrée par le Widad face au MC Alger. Ce jour-là, les Tlemceniens ont littéralement étouffé une équipe du Mouloudia qui présentait pourtant de meilleurs arguments. Le but de Djallit a eu un double effet. Il a signé d’abord la première victoire du Widad de cette saison, en remontant le moral du groupe qui a repris confiance. Face à l’USMB de Mouassa, les hommes de Bira avaient largement les moyens de revenir avec un bon résultat, n’était-ce «le coup de pouce» de l’arbitre qui a offert un penalty, pas du tout évident, aux gars de Sidi El-Kébir qui n’en demandaient pas tant. Le coach Bira savait qu’il avait un bon coup à jouer et un réglage par-ci et un tour de vis par-là et le groupe retrouve ses marques.
Face au leader sétifien qui a épinglé à son tableau de chasse de grosses cylindrées comme le CRB, la JSK, le PAC, le MCO et l’ASMO, personne ne donnait cher de la peau des Tlemceniens. Même les plus optimistes des supporters ne souhaitaient qu’un partage des points. Seulement, les Djallit, Chaïb, Tebbal, Hadjou, Boumassi et Kheriss pensaient autrement. Dans une déclaration, le coach Bira laissait entendre que son groupe était capable de relever le défi. Il savait aussi qu’il avait là un grand coup à jouer. Arracher une victoire devant le leader est une bonne chose pour le moral de la troupe. Ce qui fut fait avec cette victoire face à «l’Aigle noir» où les widadis ont engrangé d’abord trois points, retrouvé leur moral et amorcé un grand déclic pour la suite de la compétition. Il est vrai qu’avec des joueurs comme Chaïb, un gars pétri de classe, un Djallit époustouflant, un Tebbal véloce, un milieu composé de Hadjou et l’étoile montante Abdellaoui, bien en jambes, et une bonne défense autour d’un quatuor de choc composé de Boumassi, Boughrara, Kheriss et Loudjdi, le Widad possède un groupe qui peut encore donner des satisfactions aux supporters widadis qui n’hésitent pas faire des centaines de kilomètres pour les voir évoluer.
C’est donc un groupe qui a repris entièrement confiance qui s’apprête à appréhender la dernière ligne droite de cette phase aller, en attendant le mercato. Et là, nombreux sont ceux qui attendent un renforcement de l’équipe, seulement d’autres estiment qu’il ne faut surtout pas trop chambouler le groupe qui a retrouvé ses repères. En homme avisé, Bira saura choisir l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. C’est une carte blanche qui lui a été donnée par le wali de Tlemcen qui demeure disposé à aider le club pour se renforcer, ce qui permettra au Widad d’entamer la phase retour avec hargne et détermination.
Saïd B.
ABDELKRIM BIRA
(Entraineur du W.A.T.)
«Les joueurs doivent être rassurés quant à leur avenir»
D’aucuns parmi les amateurs de la balle à onze à Tlemcen estiment que si le Widad de Tlemcen a retrouvé la plénitude de ses moyens, il le doit surtout au travail méthodique et réfléchi du coach Abdelkrim Bira qui, disons-le tout de suite, demeure l’architecte de cette mutation. Et là, il faut le dire, rares à Tlemcen sont ceux qui avaient entrevu une sortie du tunnel pour le Widad. Même les plus optimistes des fans avaient un moment abdiqué, avant d’être «réanimés» à la faveur des derniers résultats positifs enregistrés par les «Ciel et Blanc». A la fin de la rencontre livrée par le Widad face à l’Entente du Sétif, Bira était un entraîneur comblé. Nous lui avons donné la parole pour nous parler du Widad et de ses objectifs cette saison.
Le Quotidien d'Oran: Après les victoires réalisées par le Widad face à l’OMR et à l’ESS, peut-on dire que Bira est un entraîneur comblé ?
A. Bira: Et comment ! Je ne vous cache pas que ces deux victoires ont permis au groupe de reprendre confiance et d’appréhender la suite de la compétition avec sérénité, loin de toute pression. Aujourd’hui, mes joueurs ont évacué cette peur et cette angoisse et comme vous le constatez je suis un homme heureux.
Q.O.: On sent une nette amélioration dans le volume de jeu développé par l’équipe...
A. Bira: Il ne faut pas omettre de dire que les joueurs ont beaucoup travaillé. Le groupe accuse un grand retard, aussi bien sur le plan physique que tactique. Nous avons travaillé méthodiquement et je crois qu’on est en train de récolter le fruit de notre travail. Aussi, il faut dire qu’il nous reste beaucoup à faire. Nous allons continuer sur notre lancée pour permettre au groupe de retrouver la plénitude de ses moyens.
Q.O.: Tout le monde aura remarqué que l’attaque commence à carburer après une période de doute...
A. Bira: La ligne d’attaque dépend du rendement des autres lignes. Aujourd’hui le groupe a retrouvé ses automatismes et il existe une parfaire cohésion entre le trio Chaïb - Djallit - Tebbal. Seulement, il ne faut pas omettre l’apport des autres joueurs qui participent eux aussi à cette «revitalisation» de la ligne d’attaque.
Q.O.: On parle d’un «dégraissement» de l’effectif durant le mercato ainsi que l’apport de nouveaux joueurs. Qu’en est-il au juste de tout cela ?
A. Bira: La phase aller n’est pas encore terminée. Il nous reste encore quatre rencontres et d’ici là nous aurons une idée sur la composante du Widad qui aura à prendre part à la phase retour.
Q.O.: Peut-on connaître les objectifs de Bira après cette belle série de résultats des plus probants ?
A. Bira: Nous tâcherons de terminer cette phase aller au milieu du tableau, car c’est très important d’amorcer le retour dans une position confortable. Nous avons quatre matches à jouer à Tlemcen, et là je ne vous cache pas que nous allons mettre le paquet pour décrocher et ramasser les douze points mis en jeu et par la suite nous gérerons la compétition match par match.
Q.O.: Pensez-vous renforcer l’effectif ?
A. Bira: Chaque chose sera réalisée en son temps et on prendra soin de bien le faire.
Q.O.: Que craint le plus Bira concernant l’avenir du Widad ?
A. Bira: Il faut que les joueurs soient rassurés quant à leur avenir. Je pense surtout à ce que l’aspect principal soit réglé, car on a fait ce qu’il fallait faire et maintenant la balle est dans le camp des dirigeants et de toute la famille du Widad, qui doivent s’unir autour du club pour l’aider à atteindre ses objectifs.
Q.O.: A Tlemcen, tout le monde a confiance dans le travail de Bira et reste convaincu que le Widad s’en sortira comme vous l’aviez fait en 2002...
A. Bira: J’admire le public, les supporters et les citoyens de Tlemcen d’une manière générale qui occupent une place de choix dans mon coeur. Et tout ce que je peux leur dire, c’est que je me sacrifierai et je ferai tout ce qui est en ma possession pour replacer le Widad dans sa véritable trajectoire.
Propos recueillis par Saïd B.
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [3043] |
|
| Posté le : 04/12/2006 à 09:12 (Lu 19101 fois) | | |
WA TLEMCEN
Le temps des regrets
L’onde de choc de la défaite du Widad de Tlemcen face à Béjaïa jeudi dernier à domicile continue de tarauder les esprits du public local qui n’arrive pas à comprendre ce coup de grisou qui a foudroyé les fans du club qui ont assimilé cette défaite à un véritable «tsunami sportif». Même les joueurs et staff technique de Béjaïa ne s’attendaient pas à un scénario pareil. Pour en savoir plus sur les raisons de cette débâcle, nous avons donné la parole au président et à l’entraîneur du club.
Abdelkrim Bira affirme qu’il assume cette défaite et n’arrive pas à comprendre et à s’expliquer cette mauvaise passe où son onze est passé à côté de la plaque. Bira précisera dans le site internet du club qu’il souhaite que d’ici la fin de la phase aller les choses s’amélioreront en ne cessant de marteler: «Il faut que le club se renforce par des joueurs de qualité et je donne une préférence aux enfants du Widad qui évoluent ailleurs. Car à mon sens ce sont ses enfants et toute la famille du Widad qui pourront changer les choses et permettre au club de connaître des jours meilleurs. Le Widad a formé ces joueurs et leur a donné un nom et aujourd’hui ces derniers devront payer leur dette envers le club qui les a enfantés. C’est un appel d’un père à ses fils en quelque sorte», soulignera le coach Bira.
Pour Yahla Abdelkrim, cette défaite reste pour le moins surprenante, surtout que tous les joueurs ont été mis dans de bonnes dispositions d’esprit avec le paiement d’une partie de leur prime de signature et les primes de matches. Le premier responsable du club veut tempérer les ardeurs et demande «à ce que la sérénité soit le mot d’ordre pour remonter la pente et préparer les prochaines rencontres dans de bonnes conditions». Au sujet du renforcement de l’équipe au mercato, il soulignera «qu’une réunion est prévue avec le coach Bira pour arrêter une liste des joueurs susceptibles de renforcer le groupe».
Ce sont là les points de vue des deux hommes qui président aux destinées du WAT. Mais pour être scrupuleusement honnête, il faut dire que la défaite face à Béjaïa pas avec cette ampleur, était prévisible. Et la situation dans laquelle se trouve le club n’est que la conséquence d’une gestion qui dure depuis quatre ans où le Widad joue le maintien. Depuis le départ de Boualem Charef et la non concrétisation du contrat de sponsoring avec le groupe Saïdal qui devait prendre les destinées du Widad, les choses ont évolué négativement. Cette année-là, le Widad s’est adjugé la coupe d’Algérie face au Mouloudia d’Oran et s’est classé en troisième position du championnat de la D I. Depuis, à chaque fin de saison, les fans du club sont obligés à leur corps défendant d’actionner leur calculatrice et d’effectuer des calculs de probabilité.
La saison écoulée face à l’ASO Chlef, le Widad a évité la relégation au dernier quart d’heure de la rencontre sur un penalty de Benmoussa. En dépit de cette fâcheuse posture, les dirigeants n’ont pas retenu la leçon et ont mal préparé la saison en opérant un recrutement de troisième choix au moment où d’autres équipes se sont payé de grosses pointures. Et là, d’aucuns évoquent l’absence de moyens financiers. Non, rétorquent d’autres, car on ne laisse pas partir gratuitement sous d’autres cieux un Benfissa, un Olawal, un Benmoussa et un Benyamina. Si ce quatuor avait été maintenu, l’équipe aurait fière allure. Des joueurs juniors ont préféré partir ailleurs à l’image de Zazou et Boushaba, qui font le bonheur de l’ASMO et de Reghaïa. D’autres ont rallié Remchi pour évoluer avec l’équipe locale.
C’est là le triste sort d’un club comme le Widad de Tlemcen cité naguère en exemple et considéré comme une équipe redoutable. Aujourd’hui la situation dans laquelle s’est mis le Widad est critique. Une réunion de comité des supporters est prévue aujourd’hui pour débattre de la situation. A Tlemcen la situation est donc dans le «wait and see».
Saïd B.
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [3047] |
|
| Posté le : 04/12/2006 à 10:45 (Lu 19097 fois) | | |
Alors qu'arrive t-il au Wat ? ..
Vu de loin on a l'impression d'une cuisine de club on sert des tagines pas bien cuits,pourtant chacun veut un plus gros morceau de viande  . Seulement avant les matchs il faut manger léger, si on ne veut pas perdre.Car si on se met à engraisser...les uns et les autres ben..ce n'est plus du sport..autant faire du sport de table..d'ailleurs question table ,ce matin ils sont (les dirigeants) tous autour pour parler..du Wat..et se faire du pied..mais attention aux crocs en jambe,on se ramasse vite ,sans ramasser la mise qui était de rester humble et de promouvoir une image noble du footbal tlemcénien, qui a eu des heures de gloire mémorables.
Le football ne devrait être ni une entreprise nationale..de sport, ni un club fermé sur des interêts particuliers..mais un monde vivant et passionnant pour aider les jeunes à grandir.(mais pas uniquement à coups de pied dans le ballon ,ni de coup  ...au respect du public tlemcénien.).
Allez le Wat tu as de beaux jours devant toi! il faut savoir rébondir  et faire rebondir le ballon! 
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [3478] |
|
| Posté le : 27/05/2008 à 10:09 (Lu 18851 fois) | | |
Des dégâts, des blessés, des interpellations...
par M. Abbad Et B. Mokhtaria
Qualifié à hauts risques, le match ASO-MCO a été émaillé d'incidents regrettables, et ce malgré les appels lancés durant toute la semaine par les sages tant à Chlef qu'à Oran.
Bien avant le début de la rencontre, aux environs de 13 h 30, les hostilités ont débuté entre les deux galeries, celles du MCO et de l'ASO, avec le concours de quelques fans de l'USMB qui étaient présents au stade Mohamed Boumezrag. Mais tout rentra dans l'ordre après l'intervention du service d'ordre, même si un supporter fut évacué vers l'hôpital.
Durant la première période de la rencontre, aucun incident n'est à signaler. En seconde période, et tout juste après l'ouverture du score par Sebbah à la 65', c'est la joie dans le camp oranais et la grogne au sein de la galerie chélifienne. Les supporters locaux manifestèrent leur courroux en lançant toutes sortes de projectiles sur le terrain. Le match s'arrêta pendant plusieurs minutes. Medouar, le président de l'ASO, tenta de calmer les esprits mais il fut à son tour bombardé de pierres, tout comme le banc oranais qui a dû regagner le centre du terrain, alors que Chérif El Ouazani a été agressé par l'international Zaoui Samir. Après des palabres, l'arbitre décida de reprendre le jeu. Mais après le but égalisateur de Ali Hadji, on assista à un envahissement du terrain, créant ainsi une véritable confusion sur la main courante. Les brigades anti-émeutes font leur apparition.
Dès le coup de sifflet final, les joueurs du MCO, sous le coup de la déception, s'en prirent à l'arbitre qui n'a dû son salut qu'au cordon de sécurité et à la sagesse de Chérif El Ouazani, qui ordonna à ses joueurs, en pleurs, de regagner les vestiaires, alors que des supporters locaux envahirent le terrain pour manifester leur joie. Dans ces moments d'euphorie, on déplore une dizaine de blessés, selon la Protection civile. Ce résultat, s'il a fait des heureux, n'a pas satisfait des supporters chélifiens qui manifestèrent leur mécontentement en saccageant des voitures au niveau de la trémie. Pour éviter d'autres dérapages et des actes de vandalisme, des unités spéciales ont été déployées au niveau des points névralgiques de la ville de Chlef. A Oran, la rétrogradation du Mouloudia en 2e division a été l'onde de choc qui a paralysé toute la ville. Juste après la fin du match MCO-ASO, qui s'est achevé par un match nul, synonyme de défaite, les supporteurs des Hamraoua, ne pouvant maîtriser leur colère de voir ce club en chute libre, sont sortis dans la rue et ont commencé à tout saccager sur leur passage. Les commerçants, craignant d'être la cible de ces actes de vandalisme, ont baissé rideau dès l'annonce du résultat du match. Des jets de pierres, des véhicules complètement endommagés, des pneus brûlés, des poteaux électriques et des poteaux de signalisation arrachés, des routes bloquées. Ce sont les dégâts causés après la manifestation des fans de ce club à travers plusieurs quartiers d'Oran. A la place d'Armes, au boulevard Maâta, à l'avenue des Martyrs, à l'avenue Colonel Benabderrezak, à l'avenue St Eugène, à Victor Hugo, à la cité Lescure, au boulevard Mascara, à la rue de Tlemcen et même à Mers El-Kébir, les jeunes déchaînés ont exprimé leur mécontentement de voir le Mouloudia relégué en 2e division. La situation a failli dégénérer, n'était-ce l'intervention des services de sécurité et des brigades anti-émeute, mobilisées au niveau de plusieurs quartiers et notamment à El-Hamri et au boulevard Maâta, où des dégâts importants ont été enregistrés.
La population, effrayée par ces évènements qui ont éclaté subitement, étaient agglutinée dans les stations de bus et de taxis pour prendre de toute urgence n'importe quel moyen de transport. Mais au moment des incidents, aucun bus n'était en circulation.
Les véhicules de transport en commun se sont donnés le mot pour suspendre leur activité tout de suite après la fin du match. Les chauffeurs de taxi, quant à eux, ont refusé d'assurer le transport vers le centre-ville et les quartiers voisins de peur de voir leur véhicules endommagés. Pris en otage, les citoyens étaient contraints d'attendre dans la rue le retour au calme. Les policiers ont ensuite procédé à des interpellations parmi les jeunes auteurs de dégradation.
_________________________________________________________
Main basse sur la vie et la ville d'Oran  ...Si le sport perd sa noblesse ...la dignité se blesse.
| |
|
|
| Re: WIDAD de TLEMCEN [3485] |
|
| Posté le : 28/05/2008 à 10:45 (Lu 18842 fois) | | |
Autopsie d'un football en pleine déliquescence
par M. Zeggai
Batailles rangées, blessés, jeux de coulisses, effusion de sang, arbitres giflés, entraîneurs et dirigeants agressés en direct sous « l'oeil » impitoyable des caméras, c'est le propre du football national qui n'a engendré que la haine.
Grave situation, d'autant plus que le silence de l'Etat reste incompréhensible et suscite les commentaires les plus controversés. Personne ne veut réagir pour mettre fin à ces dépassements. Ce n'est pas en tout cas le huis clos qui s'avère la solution à ce problème. On a l'impression que des milliards sont injectés pour semer la confusion. Des joueurs sont signalés en possession d'armes blanches et de gaz lacrymogène. Des équipes visiteuses qui vivent des cauchemars lorsqu'il s'agit de matches à enjeux. Des affrontements entre éléments du service d'ordre et supporters. Des responsables de club, censés être des éducateurs, exigent de leurs joueurs « d'arranger » des matches. Des arbitres malmenés. Des bagarres générales entre des joueurs de jeunes catégories. Des responsables de ligue juges et parties. Quand on voit un international, en l'occurrence, Zaoui Samir de l'ASO Chlef, agresser le coach du MCO, Chérif El Ouazani Si Tahar, c'est carrément inadmissible. On a l'impression que tout le monde est complice. Pourquoi Rabah Saâdane a-t-il décidé de libérer Zaoui en refusant la même faveur à Ousserir du CRB ? Le geste de Zaoui doit être sanctionné par les responsables de la LNF, par la FAF, et même par Saâdane. Mais personne ne doit être surpris par ce genre de scandale.
En fait, peut-on se qualifier en Coupe d'Afrique et au Mondial avec des joueurs qui agressent des entraîneurs au vu et au su de tout le monde ? En conséquence, tous les responsables sont interpellés devant la gravité de la situation. Que les décideurs prennent leurs responsabilités et évitent la politique des «deux poids deux mesures».
La première action consiste à agir en laissant de côté l'intérêt personnel et placer celui de l'Algérie avant toute autre considération. Il est inévitable de tout revoir en inculquant les vraies valeurs à nos jeunes, déjà affectés par de nombreux problèmes sociaux. Les spécialistes des AG, les amateurs de gain et d'argent faciles, les opportunistes doivent disparaître du football qui reste, qu'on le veuille ou non, une éducation.
Alors, devrons-nous rester les bras croisés face à cette grave crise ? Des solutions urgentes et des décisions courageuses devront être prises pour mettre fin à ce massacre. L'Etat doit réagir devant les graves dysfonctionnements et les dérives qui affectent notre sport roi, car, au vu de ce qui se passe, il n'y a aucun espoir de voir le football algérien retrouver ses heures de gloire. La formation des jeunes catégories est reléguée au second plan au profit de la recherche du résultat immédiat à tout prix. Aucun titre africain depuis 1990 pour l'équipe nationale, absence de l'Algérie à une phase finale de Coupe du monde depuis 1986, des présidents de club qui proposent une année de contrat en contrepartie de sommes qui dépassent l'imagination, mais personne ne se soucie. C'est là une mauvaise gestion caractérisée que l'on a toujours voulu masquer.
Aujourd'hui, le football algérien est géré dans la rue avec ces spécialistes des AG qui décident de tout. C'est une honte ! Les mentalités doivent changer, c'est la priorité des priorités où il faudra impérativement imposer des critères pour être dirigeant, entraîneur, joueur ou responsable. Ceci sans pour autant oublier de dire qu'une certaine presse doit jouer son véritable rôle. Comme quoi, on est tous responsables de cette situation.
Le foot !! le foot ! le foot! ..l'Algérie est foutue! (Bedos)
| |
|
|
|
