Tlemcen cité des arts et de l'histoire Radio Tlemcen... [358] |
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Posté le : 02/08/2005 à 11:02 (Lu 8114 fois) | | | Commentaire : Une Radio à l'écoute du monde !

http://www.algerian-radio.dz/rtlemcen.htm
http://www.lyngsat-address.com/tt/Tlemcen.html
http://www.tvradioworld.com/myradio/default.asp?action=processadd&ID=44001
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Re: Radio Tlemcen... [359] |
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Posté le : 02/08/2005 à 11:38 (Lu 8109 fois) | | | A quand le streaming pour radio Tlemcen?
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Re: Radio Tlemcen... [366] |
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Posté le : 02/08/2005 à 13:42 (Lu 8107 fois) | | | Il suffit de demander,vous voila servi(e)!
http://www.intervalsignals.net/files/alg-rta_radio_tlemcen_030105.ram

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Re: Radio Tlemcen... [367] |
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Posté le : 02/08/2005 à 14:05 (Lu 8102 fois) | | |
Citation Il suffit de demander,vous voila servi(e)!
http://www.intervalsignals.net/files/alg-rta_radio_tlemcen_030105.ram

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| encore! encore!
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Re: Radio Tlemcen... [728] |
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Posté le : 19/09/2005 à 23:55 (Lu 8065 fois) | | |
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Re: Radio Tlemcen... [736] |
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Posté le : 20/09/2005 à 14:14 (Lu 8058 fois) | | |

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Re: Radio Tlemcen Algérie- RTA- [809] |
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Posté le : 28/09/2005 à 08:53 (Lu 8041 fois) | | |
Aziz Smati, ancien realisateur à la chaine III
“Ils n’ont même pas demandé pardon !”
51 ans, paraplégique, néanmoins, Aziz Smati n’a rien perdu de son humour corrosif. Un peu amer, certes, mais pas aigri. Après dix ans d’exil, le voilà qui signe un retour fracassant à travers un livre événement dédié à la ville de ses amours : Alger Nooormal (Paris, éd. Françoise Truffaut), opus réalisé avec son compère de toujours, Mohamed Ali Allalou. Nous l’avons rencontré au Salon du livre où il était venu défendre son bébé. Sous une fausse légèreté, il nous parle de son parcours, de “Bled Music”, de “l’Inspecteur Mergou”, et, bien sûr, de l’odieux attentat dont il a été la cible le 14 février 1994, jour de la Saint-Valentin, un jour où l’amour était fatigué.
Liberté : Aziz Smati, vous revenez à Alger après un long exil, avec, dans vos bagages, un petit bijou : Alger Nooormal. Avant d’y arriver, racontez-nous un peu comment vous êtes-vous retrouvé dans le milieu médiatique ?
Aziz Smati : C’était par accident. C’est par le biais de mon grand frère Mohamed que je suis entré à l’ex-RTA. C’était en 1976. Je venais de rater mon bac, je ne savais pas trop quoi faire. Mon frère avait des contacts à la RTA et leur a demandé de me dégoter un boulot quelconque. J’ai passé alors un petit concours. J’ai commencé comme programmateur. Je passais des chansons. Par la suite, je suis passé à la réalisation. Je réalisais une émission de jeux, La Gazette magnétique du vendredi. Je la réalisais avec Mustapha Abdessadoq. Les gens posaient des questions du style : “Qu’est-ce que le spiritisme ?” et Mustapha répondait. Il était très fort.
Vous êtes connu pour votre humour acerbe. C’est de famille ?
Oui, c’est de famille. Mon père est un comique. C’est un ingénieur agronome. Pas à Grenoble. D’ailleurs, j’ai énormément bourlingué en raison du boulot de mon père. Il se déplaçait beaucoup. Il était tout le temps en mission. J’ai habité un peu partout : Cité Brossette, Hussein Dey, El-Harrach, Constantine, Boufarik, Baba-Ali, toujours dans des domaines agricoles. Résultat des courses : je déteste la nature. Quand on coupe un arbre, je jouis. Je suis pour qu’on coupe les arbres. Ce qui est vert m’indispose. J’adore le béton, le goudron, la civilisation. Je rêve d’une terre où il n’y a que du béton. Une planète en béton.
Comment vous est venue l’idée de créer le personnage de l’Inspecteur Mergou ?
Ah, l’inspecteur Mergou, le roi des évidences ? Au début, j’ai créé ce personnage pour la Chaîne III. Après, Moussa Haddad est venu me voir. Il m’a dit : je voudrais bien mettre ce truc-là en image. C’est ainsi qu’on a monté une émission avec des clips, les premiers à l’époque. L’Inspecteur Mergou, c’était de la déconnade radiophonique.
Et votre aventure avec Local Rock ? C’était sympa de faire la promo de notre rock local…
On a pensé à un hit-parade. Y en avait marre de ce qui passait à la télé. Qatlouna. Toujours les mêmes gueules, les mêmes tubes, Ya mawtini, Kda wa kda… Il fallait passer par la Star Académie de Mouâti Bachir pour chanter. Non, mais c’est vrai : Mouâti Bachir, c’est le premier qui a créé la Star Académie en Algérie. C’était avec le concours de Sayida Leïla. Elle avait un pouvoir incroyable.
Et Sans Pitié, vous y étiez ?
Non, ça, c’est du sang pour sang Allalou ! On avait lancé Local Rock, on avait lancé un hit-parade, on avait fait dix ans de compagnonnage radiophonique. Après, on a passé le relais à Rym (animatrice d’une nouvelle émission culte : Rihet Lebled, ndlr). Comme elle était bien, on lui a laissé le soin de prendre la relève. Pour avoir plus d’impact sur le public, je voulais faire un truc pour la télé.
Et c’est ainsi qu’est venue Bled Music…
Voilà !
Est-ce que Bled Music n’était pas, d’une certaine façon, un produit des événements d’Octobre 88 ?
Non, Bled Music, c’était après. Ce n’est pas lié à l’ouverture qui a suivi les événements d’Octobre. Comme on avait fait un hit-parade radiophonique, on s’est dit qu’on pouvait faire la même chose en image, c’est tout. Le son ne me suffisait pas. Il fallait que je passe à un autre truc. Il me fallait l’image.
Vous n’avez pas buté sur une forme ou une autre de censure face aux inquisiteurs de l’Unique ? Ils devaient voir en vous un extraterrestre, nos chers gardiens des “Thawabit al Oumma” ?
Bien sûr, il y avait les Baâthistes, tout ça. Mais je n’avais rien à me reprocher. J’avais toujours vécu en Algérie. Mes influences étaient celles de tout le monde. Celles de tous les jeunes. Tout le monde écoutait Dire Straits, Pink Floyd…
Mais, concrètement, comment avez-vous réussi à les contourner et vous faire une place entre les grilles (et les griffes) de l’ENTV ?
Le fait est que à l’époque, il y avait une révolution à la télé avec l’arrivée de Abdou B. à la tête de l’ENTV. Moi, j’ai monté mon projet. Je l’ai proposé à une boite de production privée, AVP, et Abdou B. a dit OK.
Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté ?
On m’a bousillé sur le plan physique !
Vous voulez dire que c’était le revers de la célébrité du fait que votre émission (Bled Music, ndlr) a cartonné ?
Elle a cartonné grâce à l’apport des animateurs. Ils parlaient le langage de tous les jours. On parlait le langage des jeunes. Pas celui de el arabiya al açila, l’arabe constipé. Il y a des gens qui ont beaucoup d’idées mais, ces gens-là, on ne les prend jamais, tout comme il y a de très bons chanteurs, des jeunes pleins de talent, et qui sont inconnus. Personne ne se donne la peine d’aller les chercher dans les petits quartiers.
On assiste à une “recrudescence” terrible de la langue de bois et du folklore dans le paysage audiovisuel national. Que vous inspire un Boutef qui raconte que le peuple algérien n’est pas encore mûr pour avoir droit à une ouverture du champ audiovisuel et radiophonique, à une liberté d’expression au niveau des ondes ?
C’est pas normal, il dit n’importe quoi ! Comment il peut en juger ? Je suis désolé. Il faut qu’il sache qu’il y a des gens plus intelligents que lui. Même si Bouteflika est un homme très intelligent, il doit comprendre qu’il y a sûrement quelqu’un de plus intelligent que lui, quelque part. On est à l’époque de l’Internet, kho ! Tout le monde a une parabole chez lui. Les Algériens suivent de près tout ce qui se passe dans le monde. Ils ont accès à toute sorte de programmes. Certes, il y a des télés X, mais il y a aussi des chaînes sur l’Histoire, sur la culture. Ils prennent les gens pour des cons ou quoi ? C’est des malades. C’est des fascistes !
En 1992, il y a eu l’arrêt du processus électoral. Vous étiez pour ou contre ?
J’étais pour et je suis toujours pour. Quand les islamistes commençaient à s’afficher en qamis, veste cuir et Stan Smith, ça ne nous gênait pas. On regardait ça d’un regard tranquille. Nous, on était des gens de culture. On est, après tout, des journalistes, des gens qui observent la société comment elle évolue. On n’est pas là pour la juger. On la regarde. On la regardait évoluer et c’est tout. Après, ces gens-là ont commencé, eux, à nous regarder. À nous menacer. Nous, on s’en foutait que le barbu du coin aille à la mosquée, au bar ou qu’il aille voir sa mère ! Allah issahal alihoum ! Moi, personnellement, les islamistes ne me gênaient pas. C’est comme si c’était des punks ou n’importe quoi d’autre. Mais, eux, ils nous regardaient en nous disant : “Idji n’harkoum !” Vous allez voir ce que vous allez voir ! Ils nous menaçaient alors qu’on ne faisait pas attention à eux.
Quand vous avez reçu des menaces, vous n’avez pas songé à partir ?
Non, jamais. Des fois, quand je faisais une émission, il m’arrivait de prendre un taxi et tomber sur un boulahia, un barbu. Il me dit où tu vas ? Je dis : “El-Idhaâ” (la radio). Il me dit : qu’est-ce que tu fais là-bas ? Je lui réponds, sec : C’est moi qui réalise l’émission Bled Music. Là, il commence à me dire ah ouais, vous êtes ceci et cela. C’est la preuve qu’ils regardaient. Des fois, au moment des votes des téléspectateurs pour le hit-parade, on recevait des coups de fils d’islamistes qui nous disaient : “Ana n’voti aâla Abassi Madani”. Ainsi, d’un côté, ils te disent c’est h’ram, la yadjouz, de l’autre, ils ne s’empêchent pas de suivre. Ils connaissent tout du hit-parade, qui est le premier et qui est le dernier. Des fois, ils te lancent : “Ah, hadak Rasto m’lih.” Vous savez, celui qui chantait Wech darou fina…
Vous avez vécu la violence terroriste dans votre chair. Vous avez été l’une des premières victimes du terrorisme. Pouvez-vous nous parler un peu de cet attentat dont vous avez été la cible ?
C’était le jour de la Saint-Valentin, le 14 février 1994, en plein ramadan. En plein jour. Le mec s’est approché de moi. Il m’a intercepté sur la route de la maison, à Chéraga. Il était en train de m’attendre. Il savait que, chaque matin, je sortais de la maison, j’allais devant l’arrêt de bus et hélais un taxi. Je crois qu’ils étaient deux, mais un seul s’est approché de moi. J’ai vu un manège bizarre, mais je n’ai pas réagi. Je n’ai pas eu peur. Jamais je n’ai eu peur. À l’époque, je réalisais une émission qui s’appelait Rock Rocky, une émission qui faisait parler les artistes sur le thème de la violence. Je me disais : comment faire une émission de musique alors que les gens se font canarder ? J’ai rencontré Allalou, on a été à Paris. Je lui ai dit : on va interviewer les artistes sur la violence. Ils nous parlent bien sur de leurs ½uvres mais aussi de la violence. On a vu Idir, Khaled… Il y a des gens qui écoutent les conseils de Idir comme d’autres écoutent les conseils de Ali Benhadj… Bref, donc le type a identifié la cible, puis, il a accompli sa mission. J’ai reçu quatre balles dans le corps.
Si vous aviez ce type en face de vous, que lui diriez-vous ? Que lui feriez-vous ? Auriez-vous envie de le flinguer ?
Il faudrait d’abord qu’il me demande pardon. Pour l’instant, nul n’est venu s’excuser. Il faudrait que ces gens-là passent à la télé, dans tous les médias, et qu’ils disent “samhouna”. Peut-être qu’il y a eu des erreurs, on a fait des conneries, on est partis…. Qu’ils s’adressent aux familles et leurs présentent des excuses. Il faut au moins qu’ils fassent ça. Or, voilà que ce Madani Mezrag se vante au grand jour d’avoir fait le djihad et ne le regrette pas. Il te dit franchement : j’ai fait le djihad et je ne regrette pas ce que j’ai fait. Et Bouteflika nous demande à nous de demander pardon aux islamistes !
Vous éprouvez de la haine ?
Oui, moi, j’ai de la haine… J’ai de la haine ! Moi, on m’a bousillé ma vie ! Je suis dans un fauteuil. Je ne peux même pas avoir une relation intime avec une femme. Je ne peux plus construire une famille !
Comment avez-vous vécu votre exil parisien ?
Eh bien, il faut dire que c’était une époque où beaucoup d’Algériens étaient partis. Ce n’est pas comme si j’étais parti sur une île où il n’y avait personne. Il y avait plein de copains. Il y avait Allalou, plein de journalistes, plein de gens qui étaient là-bas. Des gens de la musique, des artistes, tout le monde était là-bas, donc ça va. Quand j’étais à l’hôpital, j’avais tout le temps des visites. Vraiment, dans les années 1990, 1994, 1997, il y avait une solidarité extraordinaire en France entre Algériens. Ceux qui arrivaient du pays étaient tout de suite pris en charge, hébergés. Même avec peu de moyens, on voyait les gens s’entraider : “Viens kho, j’ai une petite piaule, on va se serrer maâliche...”
Parlez-nous un peu de ce livre que vous venez de sortir avec Allalou, Alger Nooormal ?
Françoise Truffaut (éditrice du livre, ndlr) est venue me voir pour me demander d’écrire quelque chose autour d’Alger. Je lui ai répondu que l’écriture, ce n’était pas mon dada, que j’étais avant tout qu’un homme de radio. Ce que je peux ressentir, moi, je le mets en son, raconter Alger en musique…
Je crois savoir que vous aviez un projet dans ce sens à l’occasion de l’Année de l’Algérie en France…
Ce sont eux (les responsables de l’Année de l’Algérie, ndlr) qui sont venus me demander de faire un truc dans ce sens. Exactement, c’est Ahmed Bedjaoui. Il est venu nous voir Allalou et moi et nous a demandé de faire un truc. Comme c’était Ahmed Bedjaoui qui est un gars bien, on a dit oui. Finalement, Ahmed Bedjaoui s’est retiré. Mais nous, on s’était déjà engagés. Après tous les efforts qu’on a fournis, on nous a envoyé un fax pour nous dire Allah ghaleb, maândnech drahem ! Comme ça, froidement. On a vu Raouraoua plusieurs fois. D’autres ils ne se sont même pas excusés ! Ils nous ont fait travailler, nous ont fait courir, nous nous sommes engagés auprès des gens, nous avons contacté des gens, on leur a fait faire des choses qu’on n’a même pas payées et, à la fin, même pas ils ont demandé des excuses !
Que comptez-vous faire maintenant ? Vous avez des projets ? Un nouveau concept en gestation ?
J’ai plein de choses, plein de concepts télé. Mais chaque fois que je propose des choses à la télé, ça n’aboutit pas. Ceci dit, je garde de très bons rapports avec la Chaîne III. C’est sûr que si je vais là-bas et que je demande à faire quelque chose, il n’y a aucun problème.
Vous faites un peu de radio en France ?
Non.
Pourquoi ?
Ce n’est pas pratique d’être handicapé, t’es pas reconnu. Ici, je suis connu, tu dis Aziz Smati, Bled Music, Contact, les gens connaissent. Là-bas, il faut avoir du talent et le montrer. Or, moi, je n’ai rien montré. Je n’ai pas fait d’effort non plus pour chercher.
Concrètement, comment vous vivez ?
Chômeur. Je suis chômeur.
Vous ne voulez pas revenir ici, à Alger ?
Non. Ici, c’est pas accessible. Alger, c’est une ville inaccessible pour les handicapés. Les seules plaques que j’ai vues pour les handicapés, c’est celles en face de l’Assemblée populaire nationale. Est-ce que tous les handicapés sont des députés ? Est-ce que les députés sont tous des handicapés ? Parce qu’il n’y a que là qu’il y a des plaques. Si je comprends bien, les handicapés sont tous là-bas.
Handicapés mentaux… ?
Mentaux, bien sûr.
D’après vous, il y a une issue de secours pour ce foutu pays ?
On vit toujours avec l’espoir. C’est pas possible de ne pas vivre avec l’espoir. Même si tu es chez les Tutsis, tu vis avec l’espoir.
M. B
Liberté
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Re: Radio Théâtre Algérien:Tlemcen... [817] |
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Posté le : 29/09/2005 à 08:43 (Lu 8038 fois) | | |

Regard sur le théâtre algérien
Ils sont là, sur la ligne de démarcation, au c½ur du conflit du clair et de l'obscur, pour tenter de concilier lier -équilibre toujours aléatoire- l'ombre et le jour. Dedans, ils sont dans le laboratoire, antre et lieu de magie où la lumière rouge transforme les êtres et les choses en ectoplasmes. Là, l'image par l'alchimie des bains d'acides peu à peu se révèle, éclôt dans l'infinie gradation des gris, puis émergent alors doucement les noirs du velours ou ceux de l'acier et, en opposition, les blancs chatoyants de la soie ou du calcaire âpre et mat. L’eau claire lave et interrompt la fantasmagorie. Lumière. Dehors, sous le franc soleil, ils sont chasseurs aux aguets. Toute une science du savoir monoculaire et mille ruses pour piéger les rayons solaires, pour traquer leur faisceau, le tordre à travers lentilles et savants miroirs. Ils emprisonnent et apprivoisent l'éclair dans une boîte noire. Voleurs de clarté, ils ont de la patience, ils sont entêtés à fixer les brumes fugaces du matin, la transparence d'une goutte de rosée, le sillon de l'âge sur une joue ou simplement l'image d'un engin, d'un outil usé ayant servi et en attente de servir encore. Instantané, temps cloué et instants figés. Ils saisissent le clair midi dans son dur éclat, l'aube dans ses incertitudes et toutes les heures sont là, à l'arrêt, hors de leur cadran mais reconnaissables pourtant à l'ombre qui s'allonge, à la clarté qui baisse ou au ciel qui se plombe.
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Les enfants de la Casbah
(de Tlemcen?)...
Hamdane
- Ou est le journal?
Yasmina
- Dieu exauce,,Hamdane...Mériem...Mériem.
Mériem
- (des coulisses) Oui...
Yasmina
- Où est le journal ?
Mériem
- Il est ici,Omar le lit.
Yasmina
- Dès qu'il aura fini,apporte-le au père.
Mériem
- Bien...
Hamdane
- Comment est Omar aujourd'hui?
Yasmina
- Il me semble mieux que de coutume...
Mais je ne sais...
Hamdane
- Hum...enfin! Y-at-il du café ou du thé?
Yasmina
- Si tu veux du café,nous t'en réchaufferons; Si tu veux du thé ,prépare-le toi-même.
Hamdane
- Bien ;C’est une idée.
( Les mêmes,Mériem)
Mériem
- Voici le journal père.
Hamdane
- Merci,ma fille.
Yasmina
- Chauffe l'eau et apporte la théière,ton père va nous préparer du thé.
Yasmina
- Que fait Omar? Il n'a pas encore terminé son dîner?
Mériem
- Bientôt,mère.
(Yasmina-Hamdane)
Hamdane
- Un inspecteur de sûreté a été tué ce matin.
Yasmina
- Où?
Hamdane
-Il descendait du trolleybus.
Yasmina
- C'est un Arabe?
Hamdane
-Oui, c'est un Arabe.
Yasmina
- Il le mérite...Ils ne l'ont tué que parce qu'il n'a pas voulu comprendre et leur a causé
beaucoup de tort.
Hamdane
- Bien sûr qu'il le mérite,il était même réputé pour son excès de zèle,sa brutalité et ceci avant la guerre.
Yasmina
-Hamdane, Ils ne tuent pas tous les policiers?
Hamdane
-Je n'en sais rien. De toutes façons,celui qui est policier ou soldat de la France aujourd'hui,je ne pense pas qu'il soit estimé et il peut même être considéré comme ennemi.
-
Yasmina
- Oh!...Tu exagères..C'est un travail comme un autre; comment dans ces conditions,un homme peut gagner sa subsistance?
Hamdane
- Nous ne sommes pas au moment de la subsistance.C'est une guerre,Yasmina.C'est une question de vie et de mort...Laisse-moi lire le journal. Yasmina - Et tout cela par la faute de ce malpropre de Lacoste. Je me demande ce qu'ils attendent pour le tuer.
Hamdane
- Sans doute est-il trop bien gardé. En réalité,sa mort n'a aucun intérêt. Lacoste mort, surviendraient cent Lacoste.C'est le système Yasmina,c'est le système qui doit être tué.
(Les mêmes,Mériem)
Mériem
- Quel système père?
Hamdane
-L'impérialisme ma fille. C'est l'impérialisme qui doit être détruit. De toutes façons,bientôt se réunit l'O.N.U. et je pense que cette fois-ci,il sera mis un terme à cette question.
-
(Les mêmes,Omar)
Omar
- Crois-tu que les frères comptent sur cette réunion? Crois-tu qu'une de ces nations pense à nous et à notre bonheur?
Hamdane
-Oui Le Maroc, La Tunisie,la Libye par exemple et...
Omar
-Evidemment, l'Egypte,la Syrie,l'Irak et tous les autres pays arabes. Mais eux et nous appartenons à la même famille. Ce sont nos alliés naturels. Mais les autres; L’ Amérique,l'Angleterre;l'Italie etc.. Peut-on compter sur elles? Comment veux-tu que les nations qui apportent une aide considérable à la France sous forme d'argent ou d'armes puissent voter pour nous au sein de cet organisme?
Hamdane
- Les nations du Pacte Atlantique ne sont pas les seules existantes au monde.
Omar
-Je suis d'accord. Mais dans le monde père,et surtout à notre époque chacun ne voit que
son intérêt. Et n'oublie pas que par ses richesses inexploitées l'Algérie attire les convoitises. N'oublie pas le pétrole!
Hamdane
- Donc, à entendre tes paroles nous n'avons plus rien a faire?
Omar
- Mes paroles? Non-père,moi aussi je ne suis rien! Je fais avec toi la conversation,sans plus. Mais nos chefs,nos frères,nos combattants dans les montagnes savent ce qu'ils font et comptent avant tout sur eux-mêmes et sur le peuple.
(Les mêmes- Hamid puis Mériem)
Hamid
- Mériem !...Mériem..Eh! ...vous êtes là? Bonsoir...
Hamdane
- Qu'as-tu à courir et à hurler?
Hamid
- Ils ont jeté une grenade dans le café à Baptiste et ils ont été rejoins par les soldats.
Mériem
- Ils les ont arrêtés?
Hamid
- Penses-tu, ils avaient des mitraillettes. Après avoir échangé des balles,ils se sont
échappés.
Mériem
- Où sont -ils allés?
Hamid
- Et comment veux-tu que je le sache? Tu crois que j'étais avec eux? Allez,j'ai faim,
sers-moi ( à la mère).Au fait qu'est-ce qu'il y a à manger?
Yasmina
-Du couscous.
Hamid
- Couscous..couscous.,c'est tout ce que vous savez faire ( à Mériem).
Ne pleure pas la sauce.
(Les mêmes sans Mériem)
Omar
-Pourquoi tu ne rapportes de ce qui se passe qu'a Mériem?
Hamid
- Heu...parce que c'est elle qui,toujours ,me le demande.
Hamdane
-Dis-moi qui t'a retenu jusqu'à cette heure dans la rue,parle!
Hamid
- Aujourd'hui seulement je me suis attardé.
Omar
--Ah..Excusez-moi...au revoir (après avoir vu sa montre, pressé).
Yasmina
- Ne nous laisse pas attendre.
Omar
- Ne crains rien.
(Les mêmes moins Omar)
Hamdane
-Allume le poste pour les informations.
Hamid
-Ce n'est pas l'heure,il n'est pas neuf heure et quart.
Hamdane
-Mais si,Radio Radio Alger...pas Tunis.
Hamid
-Oh…
(Hamid allume le poste de radio)
Hamdane
-Je ne comprends pas pourquoi tu n'écoutes pas les informations sportives.Tes frères à ton âge ne pouvaient pas s'en passer.
Hamid
- Quand ils avaient mon âge,il n'y avait pas la guerre.Mais toi père,dis-moi ce qu'il te plaît dans ces informations?
Hamdane
-Il nous faut entendre ce que dit l'adversaire.de toute façons,ils font état des événements qui se produisent.
Hamid
-Que Dieu te garde père ne sais-tu pas que lorsqu'ils annoncent la mort de 10 soldats français,il te faut ajouter un zéro pour être près de la réalité?
Hamdane
-Peut-être ,mais il ne faut pas exagérer nous aussi.Surtout ne pas oublier que la France,c'est la France mon fils.C'est à dire une des nations les plus fortes du monde.
Hamid- Et après...d'accord,elle a plus d'armes et ses possibilités de feu sont les plus grandes que les nôtres,mais nos hommes père,savent pourquoi ils combattent.
Et les soldats français? Si tu interroges l'un d'eux,il ne saurait pas ce qui se passe dans ce pays! Ils se demanderaient pourquoi nous, nous disons Armée de Libération Nationale et eux fellagas...Nous disons Fidaï,volontaire de la mort, et eux.
Hamdane
-Dieu dissipe nos maux...
Hamid
-Dieu dissipe nos maux d'accord,mais ce sont des formules qui datent.Du reste,un proverbe dit : "Entreprends et je t'aiderai".Seulement votre génération n'a rien entrepris.Les uns s'occupaient de guitare et se laissaient aller au charme de 'Sfindja" et les autres préféraient la flûte et les réunions joyeuses.
Hamdane
- Ah oui! Et votre génération qu'a t-elle fait? Regarde ton frère Omar sa seule fréquentation c'est le café.
Hamid
-Ils ne sont plus nombreux ceux qui agissent comme mon frère Omar.Et je suis sûr que ces retardataires changeront au plutôt leur conduite. Mais vois le peuple...
Aujourd'hui toute la jeunesse est au combat. Les maîtres ont quitté les écoles,les médecins les hôpitaux,l'agriculteur,l'ouvrier,tous aujourd'hui combattent.Voilà nôtre génération père...
Hamdane
-Et toi tu combats ?
Hamid
-Voilà le mal qui me ronge. Je me demande pourquoi ma famille est loin de la guerre.
Hamdane
- Ah! moi je paye mes cotisations...
Hamid
- Moi aussi et peut-être Omar et Tewfiq également,mais cela ne suffit pas.
Hamdane
-Alors d'après toi,il faut que tout individu soit un "Moudjahid" ou un "fidaï "?Non mon fils,il y a ceux qui ne s'occupent pas de politique et...
Hamid
- Mais malheureusement nous,nous n'avons rien fait ni le combat ni la politique. Moi,je me contente d'aller du travail à la maison et de la maison au travail et quand je rencontre les soldats français,ils me fouillent,me maltraitent,me giflent et je ne peux rien faire. Omar est un pilier de café,quant à Tewfiq lui,est un agent de la police française,et qui me dit qu'il ne torture pas ses frères au commissariat comme les autres?
Hamdane
- Je ne crois pas mon fils.De toutes façons ne parle pas ainsi de ton frère à Yasmina.Je ne veux pas que Mériem t'entende parler ainsi de son mari,ce qui la peinerait beaucoup,surtout que ce ne sont que des suppositions que tu fais.
( Les mêmes avec Mériem)
Mériem
-Laisse parler mère...peut-être a-t-il raison...peut-être a-t-il tort..Tiens,voici ton dîner Hamid.
Hamid
- Merci, ma soeur...et pardonne moi...
Mériém
-Tu n'as rien fait pour demander pardon.Seulement je te demanderais de ne pas parler de ces choses dans la rue.Tu pourrais causer du tort à ton frère.
Hamdane
- Reste prendre un verre de thé il est prêt.
Mériém
-Merci père...Je vais mettre la chambre en ordre avant l'arrivée de Tewfiq...(départ brusque).
Yasmina
- (A Hamid) .Le jour où tu sauras maîtriser ta langue,peut-être serons-nous tranquilles. Qu'as tu gagné à l'avoir fait pleurer?
Hamid
-Est-ce ma faute?
Yasmina
- Ah!...quelle génération...( elle rejoint Mériem)
(Hamid et Hamdane)
Hamdane
- Donc, tu es de ceux qui disent:les générations précédentes dormaient?...
Hamid
-Pourquoi,ce n'est pas vrai?
Hamdane
- Non...parce que qu tu cité "Sfindja" la musique et les réunions joyeuses,n'oublie pas que depuis l'époque de l' émir Abdelkader,l'âme de la liberté habite le coeur de notre peuple. Avant de parler et d'employer des mots glanés à tort et à travers apprends l'Histoire de ton pays. Tu découvriras des noms illustres: Ouquaci,Boubaghla,Mokrani des régions kabyles; Bouziane,Ouled Sidi Cheikh des régions des hauts plateaux et du Sahara,etc..Tu connaîtras l'action de tous les paris légaux et illégaux créés en Algérie avant notre union présente dans le Front de Libération.Non,mon fils je voudrais que tu sois convaincu que les générations précédentes ne dormaient pas toutes...L'orateur de sa tribune,l'artiste sur la scène,le poète dans ses poésie,les directeurs et les rédacteurs des journaux politiques,les imprimeurs,les distributeurs de tracts,etc...Chacun d'eux nourrissait l'âme de ce pays et entretenait avec soin cette flamme qui conduit à la lumière et qui embrasa tous les coeurs en ce 1-er Novembre 1954 et ne s'éteindra que le jour où soufflera le vent de la Liberté.
Hamid
-Il faut que je contribue à la lutte...
Hamdane
- Je ne dirai ni oui ni non.Tu es un homme et tu sais où est ton devoir...Ah! assez parler...Allume le poste ,il est l'heure,entendons ce que dit " La Voix de l'Algérie"
(Hamid allume le poste radio)
(Les mêmes puis Tewfiq et Yasmina)
Tewfiq
-Vous ne pouvez pas diminuer le son quand vous entendez " La voix de l'Algérie"
A suivre...
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Re: Radio Tlemcen et Culture [836] |
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Posté le : 03/10/2005 à 08:28 (Lu 8031 fois) | | | DE LA CULTURE...
" La Culture doit affirmer,en la consolidant, l'identité nationale algérienne et valoriser le développement culturel sous toutes ses formes.
L'éducation et la culture ont un rôle particulièrement important à jouer dans le développement de la personnalité nationale et de l'identité collective ainsi que pour créer une société équilibrée dans laquelle chaque citoyen n'est ni coupé de ses racines ni maintenu en marge du progrés...
La Culture aidera à l'épanouissement de notre être national en conformité avec la culture progressiste du siècle.
Il s'agit par là d'affirmer à la fois notre attachement à notre patrimoine culturel et notre confiance dans les capacités d'adaptations du peuple algérien au présent et d'ouverture plus audacieuse sur le monde moderne*".
Extrait de la Charte Nationale.
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Re: Radio Tlemcen et Culture [837] |
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Posté le : 03/10/2005 à 08:09 (Lu 8030 fois) | | | TLEMCEN
Un colloque sur Dib et le cinéma bientôt
Lors de la cérémonie de remise du 2ème prix littéraire M.Dib, qui coïncide avec la commémoration de l’anniversaire de la mort de l’écrivain en mai 2006, l’association «La Grande Maison» organise deux ou trois journées culturelles ouvertes à un large public. A la question de savoir pourquoi un tel colloque, la présidence de l’association, Mme Sabéha Benmansour, répondra que «Dib, on le sait, était sensible à tous les arts et son univers est saturé de références à la peinture, à la musique, au théâtre ou encore au cinéma. Cette présence des autres arts se manifeste sous forme d’intertextualités plus ou moins allusives, exploitées parfois dans le travail conscient de l’écriture en vue d’une production de sens démultipliée. Outre cette spécificité de sa poétique, Dib n’hésitait pas à effectuer parfois quelques franches intrusions dans les autres expressions artistiques, tout au moins dans les arts graphiques et le cinéma. Dès lors, il nous est apparu possible et légitime de nous intéresser, pour ces journées culturelles dévolues à sa mémoire, aux rapports entre littérature et cinéma».
Ainsi, Mme Benmansour et Mme Naget Khedda proposent pour cette manifestation organisée en collaboration avec l’Université Abou Bakr Belkaïd, l’Université d’Oran, le CRASC, le ministère de la Culturel, la Cinémathèque, la wilaya et les APC de Tlemcen, un centre d’intérêt qui englobe et dépasse le strict cadre de l’oeuvre de Dib et qui peut concerner un public bien plus étendu que celui des spécialistes de son oeuvre. Bien sûr, les organisateurs prendront en compte l’intérêt particulier de l’écrivain pour le septième art, mais élargiront leur champ d’investigation à d’autres auteurs et à d’autres oeuvres pour inviter les participants à un voyage dans la production cinématographique algérienne appréhendée du point de vue des rapports entre littérature et cinéma.
Il sera question, évidemment, de l’adaptation de la trilogie Algérie par la Radio-Télévision algérienne dans les années 1970 mais les organisatrices porteront ensuite leur regard sur d’autres adaptations (par exemple L’Opium et le bâton de Mouloud Mammeri) et sur des réalisations ayant requis l’intervention d’un écrivain (comme scénariste, comme conseiller artistique ou tout autre tâche liée à son activité littéraire).
Concernant l’objectif de ces journées culturelles, Mme Benmansour expliquera que «l’objectif de ces journées n’est pas de donner lieu à des analyses savantes mais de (re)visiter des oeuvres cinématographiques algériennes qui soient en rapport avec la littérature. Et ce par le biais de présentations attrayantes et pédagogiques de la part soit de critiques de cinéma et/ou de littérature, soit de praticiens de la réalisation cinématographique, soit encore de simples amateurs et de cinéma et de littérature.
Autant dire que notre vision des choses et le cachet que nous souhaitons donner à cette manifestation est de l’ordre de la culture générale, du loisir de bonne compagnie et, plus simplement, de la convivialité. Aussi demanderons-nous aux intervenants - qu’ils soient des spécialistes du sujet ou de simples amateurs - de présenter, de façon simple, en introduction à la projection, leur propre appréhension de telle ou telle oeuvre et d’assurer l’animation des débats qui pourront avoir lieu, soit après chaque film ou de façon regroupée, après plusieurs projections. L’organisation reste encore à déterminer. En résumé, nous envisageons ces journées comme un moment de partage et d’échange culturels à partir de la projection d’un certain nombre de films».
Loin d’être un colloque conventionnel, les organisateurs préconisent une démarche qui s’appuie surtout sur l’interactivité dont dépendra le succès d’une telle l’entreprise où tout sera mis en oeuvre pour que les intervenants versent dans la réflexion collective le fruit de leur connaissance et de leur expérience.
Belbachir Djello
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Re: Radio Tlemcen... [1893] | |
Re: Radio Tlemcen... [2396] |
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Posté le : 10/10/2006 à 08:11 (Lu 7675 fois) | | | Tlemcen
La sécurité renforcée
Le chef de la sûreté de wilaya de Tlemcen, Salah Nouasri, a été l’invité samedi, du forum de Radio Tlemcen qui s’est déroulé au siège de la radio.
Répondant en différé sur les ondes de cette chaîne, le chef de la sûreté a abordé avec transparence et humilité les thèmes relatifs à la sécurité des personnes et des biens et a traité nombre de sujets relatifs à la lutte contre la délinquance et l’immigration clandestine.
Pour le premier responsable de la police de Tlemcen, le citoyen reste la base de la sécurité et le policier n’en est que l’instrument. «La sécurité est le socle nécessaire à l’exercice de toutes les libertés. C’est le premier droit du citoyen, c’est la première mission de l’Etat, il ne peut y avoir, pour nos concitoyens, de libertés individuelles ou collectives, si leur sécurité n’est pas garantie.
Pour répondre de manière plus efficace et plus visible à ces attentes l’Etat, principalement concerné par la sécurité au quotidien du citoyen, fait de la lutte contre l’insécurité, sa priorité absolue. Un effort considérable a été accompli dans tous les domaines pour la sécurité des Algériens et une amélioration indéniable y a été enregistrée», précisera M. Nouasri en ajoutant: «les forces de police bénéficient d’un accroissement substantiel en personnels». Dans ce cadre, cet appareil d’Etat se renforce, de plus en plus, pour faire face à la montée du sentiment d’insécurité. Dans le même temps, le niveau local s’impose de plus en plus comme un des principaux axes du dispositif d’Etat face à des poches de délinquance et des foyers d’insécurité. C’est ainsi que plusieurs sûretés urbaines ont été inaugurées dernièrement par le directeur général de la sûreté nationale.
Ces nouvelles infrastructures, dira-t-il, entraînent, dans le cadre du programme du gouvernement, le renforcement de la sécurité des biens et des personnes et le rapprochement de la police des citoyens. «La nouvelle stratégie de la police algérienne se base sur un travail de communication et de proximité» affirmera-t-il.
Par ailleurs, le chef de la sûreté fera savoir qu’un important dispositif de sécurité, pourvu de tous les moyens d’intervention a été mis en place à l’occasion de ce mois sacré de Ramadhan, au niveau des différents endroits qui enregistrent un flux important de citoyens (mosquées, marchés, places publiques, etc..). De même qu’a été renforcée la présence des policiers dans les grands quartiers et dans les zones frontalières.
Cette mesure vise à garantir la sécurité du citoyen. En matière de drogue, les services de sûreté, dira-t-il ont saisi 20 kg de kif traité et 294 boîtes de psychotropes. Cette opération a permis l’implication de 216 personnes.
Enfin, le commissaire principal fera savoir que dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine, ses services ont interrogé 266 immigrants clandestins, dont 106 ont été écroués. Rappelons que le forum de Radio Tlemcen est hebdomadaire, il a pour but d’informer le citoyen des questions de l’heure. Il est présenté par le journaliste Abdesselam Baroudi.
Khaled Boumédiène
C'est évident l'insécurité engendre la dispersion des valeurs algériennes.
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Re: Radio Tlemcen... |
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Posté le : 31/10/2006 à 08:57 (Lu 7656 fois) | | | TLEMCEN
La radio élargit son volume horaire de diffusion
La radio de Tlemcen a organisé, samedi matin, une cérémonie en son siège de Bel Horizon, à l’occasion du 13e anniversaire de sa création, le 28 octobre 1993.
Emettant sur un champ de diffusion qui peut atteindre les 350 km, Radio Tlemcen est écoutée dans différentes wilayas limitrophes, de même qu’elle accéde aux foyers des zones les plus reculées de la région. A Tlemcen, elle a fini par conquérir le coeur des auditeurs et à se hisser au rang de média le plus privilégié au cours de ces dernières années.
Selon son nouveau directeur M. Abderrahmane Chikhaoui, un ancien cadre de la chaîne III, Radio Tlemcen diffuse à partir du 28 octobre ses programmes pendant 24 heures. Le directeur de Radio Tlemcen qui s’est réjoui de cette croissance exceptionnelle dira: «aujourd’hui Radio Tlemcen souffle ses 13 bougies, c’est une radio adulte, solide et qui a acquis une audience extraordinaire», «en 13 années Radio Tlemcen a vécu tant de choses qu’il nous faudrait toute la nuit pour en parler», a déclaré le directeur de Radio Tlemcen.
Il faut dire que Radio Tlemcen qui produit un grand nombre de rendez-vous d’informations, et d’émissions de service et de divertissements musicaux variés, propose quotidiennement un programme musical qui reflète les particularités effectives et culturelles de son auditoire. Ainsi, de nombreux auditeurs suivent et apprécient les différents genres musicaux algériens comme le haouzi et le chaâbi. En plus du programme musical, Radio Tlemcen propose sur ses ondes longues, en ondes courtes et en modulation de fréquence (F.M.), des émissions sportives, religieuses, culturelles, de santé, d’économie, de proximité, de la vie associative et de solidarité. «Djisr Er-Rahma» est une émission, présentée par la talentueuse Fatima, qui invite en direct les démunis et les nécessiteux dans différents quartiers et cités, à exposer leurs problèmes, beaucoup de bienfaiteurs apportent leurs aides et secours par le biais de cette émission à ces malheureux. D’autres émissions commencent à compter dans la vie des populations urbaines et rurales telles que: «Riadha Tahta El-Mijhar», «Quadiya Li Nikache», «Forum de la Radio», «Mountada Idâa», «Alam Wa Maâlim», «Hawas Bi Aynir Yal Ouarchane», «Tenmya Wal Baladiya», etc.
En outre, la radio aborde directement sur ses ondes le cadre de vie du citoyen. Point n’est besoin d’être représentant d’un groupe, ni élu, ni notable, ni responsable, ni même encore spécialiste de l’intervention en public. Désormais tout le monde parle sur les ondes de radio Tlemcen.
Par ailleurs, les participants à cet anniversaire n’ont pas manqué d’avoir une pensée pieuse pour les agents de Radio Tlemcen qui ont quitté leurs collègues: Acimi Abdelhafid qui a fort contribué à l’installation de la radio à ses débuts et Belkacem Benabdallah ancien rédacteur de la radio ont, ainsi, été honorés à cette occasion. «C’est ainsi grâce à eux que radio Tlemcen est ce qu’elle est, ce 28 octobre 2006!», a souligné M. Abderrahmane Chikhaoui qui a, lui aussi, réussi à imprimer un style nouveau à la radio.
Rappelons pour mémoire, que depuis le lancement, en 1991, de la première locale, 31 autres radios ont été créées, dont 50% entre 1999 et 2006.
Khaled Boumédiène

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