Tlemcen: Nouveaux instruments d'urbanisme
par Khaled Boumediène
Actuellement, toutes les communes de la wilaya sont couvertes de plans directeurs d'aménagement et d'urbanisme approuvés, à savoir 45 PDAU pour 53 communes (dont six groupements: Tlemcen-Mansourah-Chetouane, Nedroma-Djabala-Aïn Kébira, Remchi-Aïn Youcef, Sidi Djilali-Bouihi, El Fehoul-Sebâa Chioukh, Souahlia-Tient).
Selon la direction de l'urbanisme, de la construction et de l'habitat (DUCH) de Tlemcen, la politique d'urbanisme menée par le secteur consiste en la production des instruments d'urbanisme, leur mise en oeuvre et la conduite des missions de police d'urbanisme «contrôle». Ainsi, la loi 90-29 fait obligation de la couverture de l'ensemble des communes du pays par des plans directeurs d'aménagement et d'urbanisme et leur mise en oeuvre par la couverture de l'ensemble et leur mise en oeuvre par la couverture de l'ensemble des secteurs d'urbanisation par des plans d'occupation des sols.
Dans ce cadre, le décret 95-318 a créé et défini le statut du corps des inspecteurs d'urbanisme. En effet, dès la promulgation des textes règlementaires instituant les nouveaux instruments d'urbanisme, les 53 communes de la wilaya ont vu leurs PDAU lancés à partir de 1991. A ce jour, la totalité des études est approuvée. Notre source ajoute que les PDAU approuvés ont montré, aujourd'hui, leurs limites et insuffisances pour contenir les différents programmes d'habitats et d'équipements, dont le problème majeur est lié à l'indisponibilité foncière urbanisable, surtout appartenant à l'Etat. De ce fait, un programme pluriannuel a été établi pour la révision de ces instruments, dont la situation se résume comme suit: nombre d'études inscrites: 25 couvrant 30 communes; nombre d'études achevées et approuvées: 4 couvrant 7 communes; nombre d'études en 3ème phase (phase finale): 4 couvrant 6 communes; nombre d'études en 2ème phase (projet PDAU): 3 couvrant 3 communes; nombre d'études en 1ère phase: 14 couvrant 14 communes.
Par ailleurs, la révision des quatre PDAU approuvés (groupement Tlemcen-Mansourah-Chetouane-Béni Mester, Maghnia, Bensekrane et Ouled Mimoun) a permis l'intégration d'une superficie à urbaniser de l'ordre de 4.377,39 hectares. En ce qui concerne les plans d'occupation des sols, 78 études de POS ont été inscrites, dont 70 sont achevées et approuvées et 8 sont en cours d'étude.
Enfin, pour les études géotechniques, une autorisation de programme de l'ordre de 27.800.000 dinars a été dégagée pour l'étude géotechnique de 18 sites répartis à travers la wilaya. Selon la DUC, la situation de ce chapitre se présente comme suit:
1) Etudes achevées et approuvées par le CGS, 8: Tlemcen (zone sud), Tlemcen (Boudjelida est), Béni-Ouarsous (centre), Hammam Boughrara (haï Rkiza), Bouhlou (Tafna), Ouled Mimoun (haï Chaafi et Karaz), Bensekrane (haï Sidi Abderrahmane), Sabra (Zhun sud-ouest),
2) Etudes achevées et non encore approuvées par le CGS, 7: Tlemcen (Oudjelida), Bab El-Assa (partie sud), Sidi Abdelli (centre), Nedroma (Benkemila), Aïn Youcef (zone ouest), Ghazaouet (Addas), Remchi (zone est).
3) Etudes en cours, 3: Mansourah (face au pôle universitaire), Chetouane (carrefour), Bensekrane (partie nord-est).
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3509]
Tlemcen: La saison touristique s'annonce sous de bons auspices
par Khaled Boumédiène
L'été arrive à grands pas et les vacances aussi. Chacun attend ce moment pour se détendre et se délecter d'un repos mérité.
Afin d'assurer le bien-être et la quiétude des citoyens pendant les vacances, et en vue de garantir le meilleur accueil à la communauté algérienne de retour au pays, ainsi qu'aux touristes et visiteurs, plusieurs semaines de travaux auront été nécessaires dans les principaux quartiers de la capitale des Zianides, pour les remettre au goût du jour. Ils ont vu successivement la réhabilitation du réseau d'eau potable, l'enfouissement des réseaux électriques, la mise en conformité des branchements d'assainissement, des travaux de voirie, avec création de trottoirs et reprise totale de la chaussée, la création de réseaux d'eau pluviale, l'entretien du réseau d'éclairage public, la réfection des points lumineux défectueux et la réhabilitation des façades des immeubles.
En outre, plusieurs rues ont connu, ces dernières semaines, un changement spectaculaire. Les entrées de la ville ont subi des liftings salvateurs. Les débordements et les occupations illégales du sol ont été traqués et les chaussées élargies. D'ailleurs, les effets de ces mesures sont visibles à l'oeil nu. «C'est indéniable, la ville fait peau neuve!», nous dit un autochtone. En effet, le plan de mise à niveau urbaine de Tlemcen mis en oeuvre par le premier responsable de la wilaya, Hadj Abdelouahab Nourri, commence à donner ses fruits: «grâce à ces projets ambitieux que la ville de Tlemcen, au passé prestigieux, a connus, le visage de la capitale des Zianides est en train de changer», souligne Tewfik Saidi, directeur de la planification et de l'aménagement du territoire de la wilaya de Tlemcen.
Par ailleurs, une véritable chasse aux imperfections en matière d'environnement touristique est menée par les services municipaux de Tlemcen. Ces interventions et actions entreprises visent à assurer la propreté et l'esthétique des cités, soigner encore davantage la qualité de la voirie notamment au niveau de la chaussée, des trottoirs, des ronds-points, des espaces verts, des entrées de la ville et de l'éclairage public.
Pour M. Abdou Brixi, maire de Tlemcen, ces nombreuses actions renforcent la réputation de la capitale des Zianides»: «Tlemcen est un des centres historiques et culturels les plus connus du pays et ces projets lui apportent quelque chose de nouveau. Les objectifs sont nombreux et variés. Car il s'agit de redonner des lustres à Tlemcen tout en mettant à niveau ses infrastructures de base.
Aujourd'hui, la ville de Tlemcen se reconstruit, reprend son souffle et semble retrouver sa grandeur touristique et culturelle d'antan», explique-t-il. Sur les principaux axes de la ville, la transformation est palpable. Les campagnes de propreté tournantes, entamées par l'APC de Tlemcen depuis le mois de mars dernier, se poursuivent pour couvrir l'ensemble du périmètre communal.
A noter que le wali de Tlemcen a multiplié ses sorties, ces semaines-ci, afin de prendre connaissance de la marche des travaux d'aménagement et des projets lancés, de leur état d'avancement et des délais de leur réalisation. A chaque fois, le premier responsable de la wilaya a mis l'accent sur la nécessité d'assurer un suivi minutieux de la mise en oeuvre des projets, dans leurs différentes phases et de parfaire la coordination et le contrôle entre tous les intervenants, de manière à ce que la réalisation de ces projets soit conforme aux normes fixées en matière de respect de l'esthétique de l'infrastructure, des espaces de loisirs et des zones vertes.
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3514]
Ouverture du Salon des peintres de l'Oranie: De l'art sous la «kheima» de l'hôtel Phoenix
par Ziad Salah
Une foule nombreuse s'est retrouvée jeudi dans l'après-midi pour le vernissage du Salon des peintres de l'Oranie. En effet, pas moins de 51 peintres oranais, appartenant à plusieurs générations de plasticiens et se réclamant de plusieurs écoles picturales, ont exposé leurs toiles dans la grande «kheima» de l'hôtel Phoenix qui abrite cette manifestation du 12 au 17 juin courant.
Dans une allocution avant l'ouverture de l'exposition, le commissaire de cette manifestation a signalé qu'au départ uniquement quinze peintres étaient inscrits au programme. Mais vite les organisateurs se sont vus débordés par les sollicitations des peintres de la ville d'Oran. Ce qui lui fera dire qu'Oran manque terriblement d'espaces d'expression artistique. Notons que ce salon devait initialement se tenir le 8 juin pour marquer la Journée nationale de l'artiste. Mais faute de parrainage institutionnel, les organisateurs l'ont décalé de quatre jours.
De l'avis de plusieurs personnes qui se sont déplacées pour découvrir cette exposition, le nombre impressionnant de toiles, plus de cinq cents, selon un des organisateurs, a quelque peu rendu difficile l'évolution entre les stands des peintres exposants. Mais on notera que la génération des «doyens» déjà consacrés depuis longtemps a quand même bénéficié de quelques égards en ce qui concerne l'emplacement. Ainsi, Mme Ferhat Leila, Benmansour, Zodmi et Selka ont été placés en face de l'entrée principale de la «kheima». A cet égard, Selka Abdelwahab, un ancien directeur de CEM actuellement en retraite, a exposé juste quelques toiles se distinguant toutes par la prédominance d'un bleu virant vers le sombre. Le choix de cette couleur laisse transparaître la nostalgie des sujets peints, puisés tous dans un Oran mythique ou mythifié. Ce peintre, connu aussi par ses sculptures, se réclame ouvertement du figuratif. Belabdi Miloud, un sociologue, ancien cadre des impôts et professeur de guitare, a lui aussi choisi de limiter ses toiles dans cette exposition. De par les couleurs usitées et les sujets traités dans ses toiles, même le néophyte peut distinguer deux styles: le premier inspiré du patrimoine national, où des motifs notamment berbères baignent dans des couleurs chaudes. De l'autre côté, des toiles de couleurs froides où l'on peut déceler des inspirations cubistes notamment. Miloud est autodidacte, il faut le souligner. Parmi les jeunes, soulignons la présence de Mlle Lakhdari Malika qui a présenté cette fois-ci des toiles relevant de l'abstrait. Cette jeune fille essaye coûte que coûte de se faire une place sur l'échiquier artistique local puisqu'elle est de toutes les expositions. Visiblement, elle bénéficie du soutien de sa famille: sa mère était présente dans son stand lors de l'ouverture de cette exposition.
Trois autres peintres participant à cette manifestation se distinguent ne serait-ce que par leur revendication d'appartenir à un courant pictural. Ils se disent concepteurs du courant «Tadyert» «ou new-awcham). Passons sur les maladresses de leur tentative de conceptualiser leur travail surtout quand ils se réfèrent à l'un des plus importants courants picturaux de l'Algérie indépendante né à la fin des années 70 et qui avait pour têtes d'affiche Martinez et Mesli. Il faut reconnaître que sur le plan visuel, leurs toiles exposées dans trois stands différents sont agréables à voir et surtout reposantes. A commencer par les dimensions des toiles: le 80 cm par 80 cm est un principe de base, selon Ouslimani, un des animateurs de ce courant. Pas très chargées, incorporant des signes et des lettres, elles peuvent se prêter à la lecture. Sans prétention, le docteur Tourabi Mohamed Faïz expose quelques compositions sur des toiles blanches, dont une nous renseigne sur sa profession de médecin. Shahrazade, une jeune femme partagée entre la peinture et la transformation des objets les plus hétéroclites en objets d'art, a elle aussi opté pour des toiles d'inspiration très libre. Dans certaines d'entre elles, le mariage des couleurs réduit les formes au second plan. Sa peinture est très apaisante parce que ne prétendant délivrer aucun message.
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3518]
Ce que l'on ne dit pas, c'est que la veille de son arrivée ou deux jours avant je crois, il y a eu une émeute à Tlemcen (pour le match de foot) c'était le prélude d'Oran.
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3521]
Question foot laissons parler Bouali:
Fouad Bouali (entraîneur du WAT): «Nous partons à chances égales»
par Propos Recueillis Par M. Benboua
Le Widad de Tlemcen, qui s'est préparé activement en vue de la cinquième finale de son histoire, est désormais fin prêt pour le grand rendez-vous, estime-t-on du côté de la capitale des Zianides. L'entraîneur Bouali nous en dit plus sur la préparation du groupe.
Le Quotidien d'Oran: Comment s'est déroulée votre préparation?
Fouad Bouali: Nous avons effectué une préparation en deux phases. La première, nous l'avons entamée à Tlemcen et dans laquelle nous avons mis l'accent sur le côté physique et la récupération. Ensuite nous avons entamé une seconde phase, celle de la concrétisation, la mise en place de l'équipe et les choix tactiques sur le terrain.
Q.O.: Quelles sont vos chances pour cette finale?
F.B.: En fait, je pense que nous partons à chances égales. Tout ce qu'on peut espérer c'est que le déroulement du match ira dans le sens souhaité, que ce soit en défense ou en attaque. Les deux équipes se connaissent et chacune entend remporter ce trophée, ce qui promet une belle rencontre.
Q.O.: Y a-t-il des absents ou des blessés dans votre effectif?
F.B.: Non, Dieu merci, nous disposons de la totalité de l'effectif, nous n'aurons que l'embarras du choix pour présenter un onze capable de faire la différence.
Q.O.: Que pensez-vous de votre adversaire?
F.B.: Franchement, c'est une équipe solide composée de joueurs d'expérience. Je pense qu'ils ne sont pas arrivés en finale par hasard. C'est un match particulièrement important pour nous, tout comme pour notre adversaire.
Q.O.: Peut-on parler de votre avenir au WAT?
F.B.: Franchement, je ne pense pas vraiment à ça pour le moment. Certes, j'ai reçu des offres de plusieurs présidents de clubs, à qui j'ai répondu la même chose, à savoir que la finale de la coupe d'Algérie est actuellement ma principale préoccupation.
Q.O.: On vous laisse le soin de conclure.
F.B.: Eh bien, j'espère que nous répondrons à l'attente de nos supporters pour remporter cette coupe et faire plaisir à toute une région. C'est une occasion pour nous de prouver, une fois de plus, qu'il y a du potentiel à l'Ouest et réveiller, pourquoi pas, la conscience des différents responsables des équipes de l'Ouest afin qu'ils apportent une saine contribution au progrès du football national.
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3522]
Pauvre Lalla Tlemcen...les loups sont ds ta bergerie nous voila confrontrer aux escroqueries ds cette ville symbole de probité!!
Dix personnes écrouées: Gros scandale à Tlemcen
par Khaled Boumediene
Une importante affaire de faux et usage de faux vient d'être éventée par les services de la Sûreté de la wilaya de Tlemcen.
Des cachets secs et humides, de pratiquement toutes les administrations et institutions de l'Etat, ont été fabriqués et utilisés pour la confection de faux documents allant de la carte d'identité, au registre de commerce en passant par le permis de conduire (transport en commun), les PV de constat de notaires et huissiers et attestations de non affiliation à la CNAS et CASNOS. Et ce, sans parler des documents d'état civil vierges et attestations falsifiées.
Les faussaires disposaient, depuis 2006, d'un véritable sésame qui leur ouvrait toutes les portes des administrations, surtout celles de l'ANSEJ et des banques.
Selon la cellule de communication de la Sûreté de la wilaya, des sommes importantes ont pu être soutirées grâce aux faux documents.
Au total, ce sont 34 personnes, dont 21 fonctionnaires de l'ANSEJ, de la direction des Transports, du CPA, de la BNA, de la BADR, des impôts et de l'annexe de l'APC de Tlemcen qui ont été entendus, samedi, par le procureur près le tribunal de Tlemcen, dans le cadre de cette affaire.
Dix personnes ont été écrouées, le reste a été placé sous contrôle judiciaire.
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3523]
L'urbanité entre civisme et individualisme
par A. Boukerche
C'est une antienne connue. Nous serions les champions du désordre. Il suffit de sortir de chez soi pour entrer dans une jungle où seuls les forts peuvent s'en sortir. Partout, dès qu'il y a foule, c'est aussitôt la pagaille, les vociférations, les têtes qui s'échauffent, les mentons qui s'avancent, les regards noirs, les insultes. Heureux quand on n'en arrive pas aux poings. Bref, dès que nous sommes plusieurs les règles les plus élémentaires de la politesse qui sont également les marques mêmes de la civilisation font défaut. Nous manquerions d'éducation.
Qui n'a pas traité, une fois dans sa vie, ses concitoyens de sauvages en revenant d'une expédition épuisante à la mairie, à la poste, au tribunal, à la banque ou de n'importe quel lieu public? Qui n'a pas fulminé contre le laisser-aller, le désordre, l'anarchie, le manque d'organisation, el « fawda » et le manque de « nidam »? Qui ne se plaint pas de la lenteur des changements dans l'amélioration de sa vie quotidienne?
Tout n'est pas parfait, loin de là. Pourtant, lorsqu'il y a des améliorations elles ne sont pas toujours utilisées de façon raisonnable par les citoyens ? Prenons les voies rapides, par exemple, qui encerclent la ville et sont des réalisations dignes d'une grande agglomération comme Oran. Elles apportent un gain certain aux citoyens mais le comportement inconscient de nombreux conducteurs rend dangereux l'usage de ces voies express. La vitesse y est souvent excessive et transforme ces voies en un circuit pour formule un. Comble du paradoxe : c'est celui qui se plie au code de la route qui devient dangereux pour les autres. Il ralentit les autres dans leur empressement à rejoindre quelque important rendez-vous.
Ne parlons pas de ce qui est de rouler en ville. C'est un fait : Oran ne peut plus contenir un nombre de voitures qui a connu une croissance démesurée. Il est temps de se pencher sur l'organisation de la circulation automobile urbaine, vu l'étroitesse et l'état de délabrement de nombreuses rues mais cela ne peut se faire qu'avec un minimum de participation du citoyen. En effet, celui qui a le malheur de se retrouver en voiture dans la rue Larbi Ben M'hidi entre Miramar et le lycée Lotfi, sur le boulevard Mascara ou dans la rue de Tlemcen, à certaines heures de la journée, aura un avant-goût de l'enfer automobile. Il restera coincé longtemps pour avancer de quelques mètres. A cette allure, mieux vaut être un piéton. Ce qui est notable dans ce genre de situation, c'est l'impatience des conducteurs. Pris dans un piège qu'ils n'avaient pas anticipé, ils n'ont qu'une hâte, s'en échapper à n'importe quel prix. Certains, ayant recours à la pensée magique, pensent qu'il suffit de klaxonner pour faire disparaître l'embouteillage. C'est ainsi qu'une conductrice, fort élégante au demeurant, dans sa jolie petite voiture toute neuve, peut rester la main plaquée sur le klaxon sans discontinuer des minutes entières durant. Cette personne ne sachant, sans doute pas, ce qu'est la pollution sonore estime, naïvement, qu'il suffit de klaxonner pour que les autres lui dégagent la route. Lassée, elle finit par rebrousser chemin pour repartir en trombe dans la direction opposée en profitant d'une petite ouverture. Force est de reconnaître, d'une manière générale, que la conduite est loin d'être le lieu de l'expression de notre civisme. Beaucoup estiment que la route leur appartient et que les autres ne sont que des gêneurs dont il faut se débarrasser.
Cette anarchie qui se dévoile à travers la conduite automobile se retrouve dans de nombreux autres domaines. Elle semble être une des manifestations d'un phénomène qui prend de plus en plus de l'ampleur : l'individualisme. Ce n'est qu'une hypothèse, d'autant que ce sujet relève de ceux qui ont la charge d'étudier les phénomènes sociaux, c'est-à-dire les sociologues. Toutefois, ce phénomène pourrait, peut-être, expliquer le manque de respect que les citoyens témoignent les uns aux autres.
En effet, d'un côté tout le monde est conscient de cette absence d'ordre sur le plan collectif et s'en plaint. N'importe qui, parmi nous, est capable de disserter des heures durant sur notre manque d'organisation, notre tendance spontanée à l'anarchie. Chacun est, donc, plus ou moins conscient de la nécessité de respecter un minimum de règles communes, afin de pouvoir vivre ensemble. Une ville n'est pas une agrégation d'individus qui existent les uns à côté des autres et qui s'ignorent. Tout le monde admet donc, implicitement, qu'une ville passe, nécessairement, par des espaces communs, distincts des espaces privés et qui sont régis par des règles collectives à respecter dans l'intérêt de tous. Par exemple, la circulation automobile dans une ville est réglée par un code qui, s'il n'est pas respecté, engendre de sérieux dysfonctionnements, sans parler des accidents. Tout le monde en convient : un minimum de respect de ces règles, donc des autres est nécessaire. Ce sont les exigences minimales, pour vivre ensemble et qui doivent se traduire par un comportement adéquat : le civisme.
Mais d'un autre côté, chacun semble être persuadé d'être un individu unique et singulier, absolument différent de tous les autres et qui, par conséquent, a droit à un traitement spécifique. Le même conducteur qui vous fait la leçon s'arrête où ça l'arrange sans se soucier du respect du code de la route. Ce genre de comportement se retrouve un peu partout. En un mot, il faut des règles mais qui soient valables uniquement pour les autres. Curieux paradoxe. Si l'on pousse jusqu'au bout cette logique individualiste, nous arrivons à une contradiction intenable. L'individu, par définition, fait peu de cas des autres, donc indirectement de la loi qui s'applique à tous sans distinction. En fait, l'individualiste réclame un traitement qui remet en cause une notion fondamentale : la justice. En effet, qu'est-ce que cette dernière, si ce n'est le respect de l'égalité de tous devant la loi, ou la règle ? Qu'est-ce que l'injustice si ce n'est l'inégalité, à savoir que certains puissent se mettre au-dessus des lois, donc au-dessus des autres ? Aussi, l'individualiste participe par son comportement à l'aggravation de l'injustice par son incivisme. Par conséquent, individualisme et civisme apparaissent comme deux modes de comportements radicalement opposés et incompatibles.
Si cette hypothèse s'avère justifiée, cela expliquerait le fait que nous sommes devenus invisibles les uns pour les autres dans les lieux publics: banque, poste, mairie, marchand de journaux, aéroport, etc. Nous n'existons plus les uns pour les autres. C'est comme si les autres n'entraient plus dans notre champ de conscience, ou alors de façon agressive. Tous ces gens qui cherchent la même chose que nous deviennent des rivaux, des ennemis. Le salut : trouver une connaissance qui apaisera l'angoisse suscitée par la présence des autres et qui nous aidera à régler notre problème personnel.
Cela dit, l'individualisme est un phénomène que l'on retrouve dans toutes les sociétés et n'est pas une tare qui nous est particulière. Des études sociologiques ont montré la convergence, dans les sociétés européennes, entre la montée de l'individualisme et les incivilités. Ces études affirment que, par exemple, le nord de l'Europe (Danemark, Allemagne, Suède etc.) s'en sort mieux que les pays du sud (Italie, France, Espagne, etc.). La différence : les peuples du Nord seraient plus disciplinés que ceux du Sud.
Si nous admettons ce constat, nous qui sommes au sud des pays du Sud de l'Europe serions encore plus lourdement condamnés que les Français, les Espagnols, les Grecs ou les Italiens. Serions-nous voués à rester dans les limbes de la civilisation ? Un minimum de civisme nous est-il interdit après quarante-six années d'indépendance ?
Aussi, si nous admettons que « le vivre ensemble » est la raison d'être d'une ville, alors le civisme devrait y être une composante fondamentale. Mais que faut-il entendre par civisme? Au-delà de sa signification politique il faut lui adjoindre la dimension sociale. En effet, si l'homme se distingue de l'animal, c'est par sa capacité à vivre avec d'autres dans une cité en excluant le recours à la violence. C'est ce qui caractérise l'homme civilisé, par opposition au barbare et au sauvage. C'est l'accession à la « hadara » comme l'affirme Ibn Khaldoun, en passant du bédouinisme à l'urbanité. Aussi, la civilité qui est l'expression concrète du civisme est cette capacité de l'homme à être « sociable » en manifestant de la bienveillance, voire de l'humanité vis-à-vis de ses concitoyens dans l'espace public. Le civisme va de pair avec la nécessité de respecter des règles communes car, sans cela, le vivre ensemble resterait lettre morte. D'où la nécessité de la politesse et la courtoisie vis-à-vis d'autrui. La politesse n'est, sans doute, pas grand-chose à côté d'autres vertus mais elle est première dans l'ordre du vivre ensemble comme le rappelle le philosophe Comte-Sponville(1). Attendre son tour, ne pas jeter les ordures n'importe où, céder sa place aux malades, aux vieux, ne pas chercher à resquiller, etc. Telles devraient être les manifestations premières de la civilité or l'individualisme, du moins quand il se présente dans sa forme la plus primaire, se traduit par un amour de soi qui n'est que la manifestation d'un égoïsme pathologique. C'est un sentiment qui pousse l'individu à se préférer à tous les autres et qui réclame, en plus, que les autres le préfèrent à eux-mêmes. Il réclame des droits sans aucun devoir en retour. L'individualiste est l'homme qui se pose comme étant le centre du monde et les autres ne représentent pour lui que des moyens ou des obstacles à la réalisation de ses propres fins. C'est tout bonnement un adulte avec les exigences d'un enfant soumis au principe du plaisir, comme dirait Freud.
Aussi, le jour où nos concitoyens s'apercevront de leur existence mutuelle autrement que sur le mode de l'obstacle ou du moyen, on aura accompli un grand pas vers la civilisation. On pourra dire que nous aurons acquis des habitudes civiques. Mais que faire jusqu'alors ? Attendre qu'un jour surgisse spontanément une nouvelle génération de citoyens responsables ou que l'Etat les fasse sortir de terre par un mystérieux miracle ? L'incivisme qui nous caractérise est un comportement que nous avons acquis. Il n'est pas inné. Nous n'avons pas des gènes qui nous prédisposent au désordre. Plus que cela, dans notre société et nos traditions, nous accordons au respect une importance capitale. Alors, est-ce un défaut d'éducation ? Sans doute, mais là c'est le cercle vicieux. Il est vrai qu'on se plaint du comportement de nos jeunes mais les aînés n'ont rien à leur envier. Quand on voit comment se comportent certains dits « vieux », on ne peut que douter de l'exemple qu'ils donnent aux jeunes. Comment alors éduquer des jeunes si les éducateurs eux-mêmes ne sont pas éduqués ? Cela n'ouvre-t-il pas sur l'abîme d'une régression à l'infini ?
Point n'est besoin de tomber dans ce piège car les valeurs, tirées de notre tradition, accordent une place centrale au respect des autres, il suffirait juste de les appliquer à la lettre. En général, nous respectons les membres de notre famille et nos connaissances sauf que le respect ne va pas plus loin. Dès que nous nous retrouvons face à un anonyme nous n'agissons plus de même. Or, s'il fallait attendre de connaître tous nos concitoyens pour les respecter, une vie n'y suffirait pas.
En fait, mais cela est sans doute du ressort du sociologue de nous éclairer sur ce sujet, nous n'avons pas une culture véritable de la citoyenneté. Sans doute, avons-nous, par notre histoire, gardé des comportements liés à l'appartenance tribale mais si tel est le cas, ce type de fonctionnement ne peut plus avoir cours dans un Etat moderne. Cependant, nous avons aussi dans nos valeurs traditionnelles des notions telles que : la fraternité et la solidarité. Il suffirait juste de les élargir pour considérer son concitoyen comme un frère.
Ce propos peut paraître, à première vue, naïf voire utopique mais les Français, par exemple, bien des années après la Révolution ont du rajouter la Fraternité à la devise de la République (Egalité et Liberté) à cause des ravages causés par l'individualisme. Or, sur le plan de la fraternité, nous avons une longueur d'avance par rapport aux Occidentaux. C'est même une de nos qualités premières. Nous pouvons être les champions de la solidarité, lorsque nous sommes placés dans certaines conditions. Nous n'avons pas perdu cette part d'humanité qui nous caractérise et qui nous fait nous soucier du sort d'autrui, lorsqu'il est malade, faible ou abandonné. C'est ce qui peut nous sauver à condition de ne pas sombrer dans le « chacun pour soi et Dieu pour tous » qui n'est que l'envers de la guerre de tous contre tous. C'est malheureusement ce à quoi conduit l'individualisme. Alors, que nous manque-t-il ? Sans doute un peu de cette bonne volonté pour relever le défi. Bien sûr, cela ne suffira pas à résoudre tous nos problèmes mais cela permettrait, au moins, d'atténuer les aspects les plus « stressants » de notre vie collective et dont nous souffrons tous.
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3633]
Tlemcen: Jumelage avec Montpellier
par Allal Bekkaï
C'est en présence de Khaled Mouaki Benani, consul de la République algérienne démocratique et populaire, que le P/APC de Tlemcen, Abdenbi Senouci Bereksi, et le maire de Montpellier, Hélène Mandroux, ont signé samedi dernier au sein de la salle des rencontres de l'hôtel de ville une convention permettant d'officialiser le jumelage des deux villes méditerranéennes. Du côté français, ont assisté à cette cérémonie Serge Fleurence, 1er adjoint, et Jacques Touchon, adjoint délégué au rayonnement international et au co-développement.
Quant à la délégation de la capitale des Zianides, elle est composée de MM. Abdelouahab Nouri, wali de la wilaya de Tlemcen, Abdenbi Senouci Bereksi, maire de Tlemcen, Tidjini Benaïssa, vice-recteur de l'université de Tlemcen, Abdelmadjid Denouni, membre de l'association populaire de la wilaya, président de l'Union nationale des entrepreneurs algériens et Ahmed Toufik Saïdi, directeur de la planification et de l'aménagement du territoire.
Tlemcen deviendra ainsi la 7e ville jumelée avec Montpellier après Louisville (1955), Heidelberg (1961), Barcelone (1963), Chengdu (1981), Tibériade (1983) et Fès (2003). Cette cérémonie est prolongée dimanche 17 mai par l'inauguration d'un totem, place de la Comédie et celle de la plaque «Tlemcen» dans les jardins de la Maison des relations internationales ainsi que le dévoilement de l'horloge Tlemcen et la plantation d'un cerisier. Enfin, lundi 18 mai, une rencontre conviviale entre les représentants de la communauté algérienne à Montpellier et les Montpelliérains a été prévue dans ladite salle pour célébrer ce jumelage.
Pour rappel, le président de l'Assemblée populaire communale de Tlemcen, Brixi Abdenbi, et le maire de Montpellier (France), Mme Hélène Mandroux, accompagnée d'une délégation de hauts cadres de son institution, ont signé janvier dernier la lettre d'engagement de jumelage au siège de l'Assemblée populaire de wilaya en présence du wali Nouri Abdelouahab, du Consul général de France à Oran, du Consul général de l'Algérie à Montpellier, des directeurs de l'exécutif, des présidents d'APC, des députés et sénateurs de la wilaya.
Il convient d'indiquer dans ce contexte qu'en marge du jubilé Ahmed Ben Bella en mai 2005, la résidence de la wilaya avait abrité une cérémonie au cours de laquelle un protocole d'accord d'intention de jumelage entre la Province de Hainaut et la wilaya de Tlemcen avait été conclu et signé par le wali de Tlemcen Abdelouahab Nouri et M.Declercq, membre du gouvernement de la Province de Hainaut et député permanent de la Wallonie.
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3640]
Tlemcen: Messali Hadj revient
par Khaled Boumediène
A travers cette cérémonie de recueillement à la mémoire de Messali Hadj, un des leaders spirituels de l’indépendance algérienne, c’est tout un pan de l’histoire de l’Algérie qui est exhumé», a déclaré Hadj Omar Lachachi, ancien militant du Parti du peuple algérien (PPA) et révolutionnaire de la première heure, à l’occasion de la célébration du 35e anniversaire du décès de Messali Hadj, père du nationalisme algérien et fondateur du parti cité plus haut. Mercredi dernier, des dizaines de personnes, d’anciens militants du PPA et du MNA étaient venus de Koléa, Alger, Bouira, Tizi Ouzou, Chlef, Sidi Bel-Abbès, Batna, Guelma, Constantine et de différentes régions du pays ainsi que de France et de Malaisie pour se recueillir à la mémoire de Messali Hadj, en témoignage de reconnaissance pour les sacrifices qu’il a consentis, pour son dévouement au service de la cause nationale et sa contribution à la lutte contre l’occupation. Au cimetière de Sidi Senouci (Tlemcen), une gerbe de fleurs a été déposée au pied du mausolée du défunt, et la fatiha a été récitée à sa mémoire. Cette commémoration s’est concrétisée grâce à la contribution de Hadj Omar Lachachi, qui a transformé son domicile, sur le quartier de Hartoun, l’espace de deux jours, en lieu de retrouvailles. «L’Algérie a enfanté de grands héros et de grands combattants tels que Ferhat Abbas, Larbi Ben M’hidi, Ahmed Zabana, Zighout Youcef, Mohamed Boudiaf, Ahmed Ben Bella, Abdelaziz Bouteflika, Messali Hadj et bien d’autres... Il faut leur rendre hommage !», a souligné Boudjemaâ Mohamed, ancien camarade de lutte de Messali Hadj. Certains anciens militants du PPA, qui ont longuement évoqué les principales étapes de la vie du grand disparu depuis sa création du PPA jusqu’à son décès en 1974, comptent même interpeller le président de la République pour la «réécriture» d’une partie de notre histoire tant que les hommes qui ont vécu avec Messali sont encore vivants: «Pour que la réconciliation devienne complète, il faut se réconcilier avec notre histoire. Il faut réhabiliter tous ceux qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour que vive l’Algérie éternelle, indépendante», ont dit ses anciens compagnons. N’est-ce pas Ahmed Ben Bella qui, dans sa préface aux mémoires du défunt leader Messali Hadj, déclarait que: «Le fantastique embrasement de novembre 54, qui devait bouleverser notre destinée et celle des autres hommes asservis, c’est pour beaucoup à cet homme (Messali Hadj) que nous le devons».
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3641]
Poursuivant son déploiement à l'Ouest, BNP Paribas inaugure son premier Centre d'Affaires à Tlemcen, le mercredi 17 juin, en présence de M. Laurent Dupuch, Directeur général de BNP Paribas El-Djazaïr, d'officiels et de nombreux clients. Le Centre d'Affaires de Tlemcen est dédié aux entreprises, mais également aux particuliers et aux professionnels. Il renforce la présence de la banque dans la région Ouest, qui compte aujourd'hui cinq agences à Oran et une à Mostaganem. D'autres agences devraient compléter ce dispositif d'ici la fin de l'année, à Aïn El-Turck, Sidi Bel-Abbès, Oran, Arzew et Mascara.
Le Centre d'Affaires de Tlemcen a ouvert ses portes le 30 novembre 2008 et compte à ce jour plus de 500 clients, particuliers et professionnels. La banque accompagne principalement les secteurs de l'industrie, des travaux publics, des prestations de services, du commerce, mais également les milieux pharmaceutiques et de la santé. La volonté de BNP Paribas est d'offrir à l'ensemble de ses clientèles un réel service de proximité, allié à une offre étendue de services bancaires au quotidien. La banque dispose d'une gamme complète et performante de produits et services qu'elle continue à étoffer. Elle a ainsi lancé, depuis quelques mois, la toute première offre de Prévoyance disponible sur le marché de la Bancassurance en Algérie avec la Protection PRO pour les professionnels et la Protection Optimale pour les particuliers. Elle octroie, entre autres, des crédits à l'investissement, propose des solutions de Leasing aussi bien pour les professionnels que pour les entreprises.
Parallèlement, elle dispose de services innovants tels que les cartes bancaires, le bnpparibas.net et Western Union. De nouveaux produits devraient voir le jour dans quelques semaines et conforter ainsi la volonté de BNP Paribas de répondre à une demande toujours grandissante.
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3689]
Tlemcen: Benachenhou parle du renouveau de la wilaya
par Khaled Boumediene
L'ouvrage intitulé «Le renouveau de la wilaya de Tlemcen» publié par l'ancien ministre des Finances, Abdellatif Benachenhou, et l'ex-diplomate, Choaïb Taleb Bendiab, a été présenté jeudi dernier aux directeurs d'exécutif, chefs de daïra, élus et journalistes et ce, en présence du wali de Tlemcen, Hadj Abdelouahab Nouri. Dans ce livre de 98 pages, dont le titre décrit une réalité et formule une ambition, les auteurs retracent l'évolution économique et sociale de la wilaya de Tlemcen de 2005 à 2010.
Abdellatif Benachenhou affirme que «les progrès importants ont été réalisés ces dernières années au profit des populations dans les domaines de l'éducation, de la formation, de la santé, de l'alimentation en eau potable, de l'électrification rurale et des facilités de transport. La construction a progressé, et un certain essor a été observé dans l'agriculture. Les entreprises ont vu le déficit d'infrastructures être en grande partie comblé et les bases de l'investissement être mieux assurées». Mais la wilaya peut faire plus et mieux dans la diversification et le renforcement de son économie, encore handicapée par le recul quasi général du secteur public, les aléas de la production agricole, la croissance encore fragile du secteur privé et les dérèglements provoqués par l'économie informelle, ajoute-t-il.
Tlemcen pourra aussi profiter prochainement de l'autoroute Est-Ouest et de la nouvelle voie rapide de chemin de fer. Il lui reste maintenant à transformer ces formidables atouts infrastructurels en facteurs de développement durable, en base d'investissements économiques plus importants, en emplois plus nombreux, plus qualifiés, mieux rémunérés pour donner aux jeunes, notamment diplômés, la garantie d'un avenir meilleur, explique M. Benachenhou. «Tlemcen, wilaya frontalière, doit montrer de l'Algérie son plus beau visage et dresser un rempart contre l'économie informelle qui peut affecter très négativement le corps social», dit-il.
Les auteurs scindent leur ouvrage en deux parties consacrées successivement aux réalisations, aux acquis et au renforcement du développement. «Ce livre est un devoir de reconnaissance. Il faut reconnaître les réalisations des hommes et les bonnes oeuvres. Il ne faut pas oublier que la situation de la wilaya de Tlemcen était fragile en 2005. Aujourd'hui la wilaya de Tlemcen est bien dotée en infrastructures sanitaires, éducatives, administratives, judiciaires, sportives et universitaires. De même, les progrès accomplis en matière des ressources humaines sont mesurables et incontestables. 58% de nos étudiants universitaires sont des femmes. C'est un vrai bouleversement de la société de la wilaya. Enfin durant ces dernières années, il y a eu un grand rattrapage territorial notamment au sud de la wilaya où un grand retard de développement s'était accumulé».
Dans sa conclusion, M. Abdellatif Benachenhou souligne: «Abdelouahab Nouri, un wali de choc nouvellement nommé à Tlemcen, se saisit de l'idée du président de la République et s'attela à la tâche avec sérieux et rigueur. Les résultats sont là. A de multiples reprises, l'intervention du président de la République a été nécessaire pour vaincre l'inertie administrative et déjouer les manoeuvres qui pouvaient limiter les ambitions de la wilaya et freiner son développement. La mémoire collective a enregistré tout cela, et la population a été reconnaissante à son président en l'accueillant chaleureusement lors de sa dernière visite à Tlemcen. Elle reste évidemment vigilante pour voir se concrétiser les programmes et les projets décidés pour conforter son développement». Bref, un livre passionnant sur une wilaya, la nôtre, qui est très chère à tous...
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3690]
Il ne faut pas oublier que la situation de la wilaya de Tlemcen était fragile en 2005. Aujourd'hui la wilaya de Tlemcen est bien dotée en infrastructures sanitaires, éducatives, administratives, judiciaires, sportives et universitaires. De même, les progrès accomplis en matière des ressources humaines sont mesurables et incontestables. 58% de nos étudiants universitaires sont des femmes. C'est un vrai bouleversement de la société de la wilaya. Enfin durant ces dernières années, il y a eu un grand rattrapage territorial notamment au sud de la wilaya où un grand retard de développement s'était accumulé».
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3692]
Citation : Arslane Il ne faut pas oublier que la situation de la wilaya de Tlemcen était fragile en 2005. Aujourd'huiwilaya.de Tlemcen est bien dotée en infrastructures sanitaires, éducatives, administratives, judiciaires, sportives et universitaires. De même, les progrès accomplis en matière des ressources humaines sont mesurables et incontestables. 58% de nos étudiants universitaires sont des femmes. C'est un vrai bouleversement de la société de la wilaya. Enfin durant ces dernières années, il y a eu un grand rattrapage territorial notamment au sud de la wilaya où un grand retard de développement s'était accumulé».
Re: Actualités..News..Dépêches..Tlemcen on live.. [3694]
Un programme de plantation d'oliviers sur près de 20 000 ha sera mis en œuvre à Tlemcen, dans le cadre du programme national de relance de l'oléiculture, selon la direction de l'agriculture de la wilaya.
Echelonné sur quatre ans (2010/2014), ce programme sera lancé lors de la présente campagne agricole avec la plantation de 1200 ha en oliviers dans les zones d'extension, à savoir les monts de Tlemcen, les plaines de Maghnia, de Hennaya et autres. L'opération sera concrétisée en divers modes notamment intensifs (400 plants/ha), en semi-intensifs (200 plants/ha) et enfin en mode extensif (100 plants/ha).
Le périmètre agricole de Zouia (155 ha) qui est irrigué à partir du petit barrage de Beni Boussaïd, bénéficiera également de cette opération dans le cadre de la mise en valeur et sera équipé en systèmes économiseurs d'eau (goutte-à-goutte). L'oléiculture couvre actuellement, dans la wilaya de Tlemcen, une superficie de près de 9000 ha.
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