Tlemcen cité des arts et de l'histoire Tlemcen Un bidonville en plein centre-ville [3256] |
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Posté le : 17/03/2008 à 13:59 (Lu 8714 fois) | | | A place «El-Khadem», la saleté et les immondices viennent de signer «la victoire». Et pourtant, c'était la place de la Victoire avant de devenir la place El-Bachir El-Ibrahimi. Mais il n'y a aucune présence de «victoire» ou du «penseur» sur l'une des placettes les plus importantes du centre-ville. Les Tlemcéniens assistent, les bras croisés, à la dégénérescence et à la clochardisation de la cité. Blass El-Khadem ne fait pas partie du programme de réhabilitation de la ville parce que justement elle a servi à réhabiliter les petits commerces à la sauvette qui bouchaient Derb Sidi Hamed et la rue Basse. Du provisoire, avaient dit les hauts responsables de la wilaya et de l'APC à l'époque. Du provisoire qui dure et qui dénature le centre-ville. Sans pour cela avoir éradiqué le commerce illicite de Derb Sidi Hamed et de la rue Basse. Mais, ce qui fait peur aux riverains, c'est que rien n'augure d'un bon présage en cas d'incendie car il n'existe pas de couloir de sécurité. Les espaces libres sur les flancs du bidonville ont été transformés en parking bien gardé par des hommes tenant gourdin et autres armes blanches. Et la rue du Commandant Mokhtari qui y mène est fermée par d'autres vendeurs à la sauvette bravant les services de sécurité, avec leurs tréteaux bancals ou leurs charrettes brinquebalantes.
Les stands ne sont que «fétus de paille» réalisés au jour le jour par des résidus de cartons d'emballage, de bâche, de toile mais surtout de plastique et autres matériaux inflammables cadrant mal avec le bâti colonial qui a perdu de son attrait d'antan. Et pourtant ce genre de commerce qu'abrite le bidonville de Blass El-Khadem, lingerie féminine en particulier, couvertures et tapis, jouets en peluche, ustensiles de cuisine, existent partout dans les boutiques alentour.
Cependant ce qui frappe la vue et l'amour-propre du Tlemcénien, qui sait que sa ville n'est plus une ville d'art et d'histoire, ce sont les ordures ménagères qui, chaque jour que Dieu fait, en plein centre-ville s'amoncellent à partir de 16 heures autour des platanes séculaires car la benne-ramasseuse-tasseuse n'y entre pas, les véhicules garés çà et là et les squatters lui interdisent l'accès. La police n'y peut rien car parfois les vendeurs leur brandissent des autorisations - de complaisance en général - et a d'autres chats à fouetter avec les mendiants qui figurent parmi ceux qui y trouvent leur compte. Ce n'est que lorsqu'elle prend place avant eux, le matin, que l'ordre est maintenu, sinon... Les visiteurs qui viennent chaque jour pour se ravitailler à Blass El-Khadem ont un regard écoeuré de cet état de fait et ne se donnent pas la peine de comprendre la situation ou de juger ceux qui laissent cette situation dans la déliquescence. Ils font leurs emplettes à bon marché et s'en vont médisant parfois des riverains qui sont obligés de jeter leurs immondices sur la voie publique à quelques mètres de la mairie sans pour autant voir d'un mauvais oeil le taudis duquel elles sont sorties.
Cet espace, qui est une véritable plaie béante, défigure le centre-ville, mais dévalorise aussi le mythique hôtel El-Maghreb, détruit par une bombe dans les années 90, et, tout proches, les remparts du Mechouar. A plusieurs reprises, les riverains mais aussi les commerçants de la rue Commandant Mokhtari se sont plaints et ont demandé la délocalisation du bidonville de Blass El-Khadem pour retrouver leur placette avec sa vasque et l'ombre des platanes séculaires. Mais devant la fuite en avant des élus locaux et des responsables de l'urbanisme, ils ont dû se résigner à cette situation. Leur souci, maintenant, est leur sécurité et leur qualité de vie vraiment atteinte. Et cela, disent-ils, en plein centre-ville.
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Re: Tlemcen Un bidonville en plein centre-ville [3257] |
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Posté le : 19/03/2008 à 13:13 (Lu 8702 fois) | | | triste sort de cette ancienne belle ville
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Re: Tlemcen Un bidonville en plein centre-ville [3261] |
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Posté le : 21/03/2008 à 13:53 (Lu 8695 fois) | | | bon,c'est vrai que tlemcen s'est deterioré,mais c'est exagerer que la traiter d'"ancienne belle ville"!!!
les ames sensibles ne le supporteront pas...moi comprise..
un peu de pitié pour ceux qui y croient encore tiliwine!
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Re: Tlemcen Un bidonville en plein centre-ville [3271] |
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Posté le : 22/03/2008 à 17:19 (Lu 13 fois) | | | c sur depuis que les hdars gere cette ville c la pagaille ces gens ne pense qu'a ramasser le flous de l'etat pour aller le depenser dans le futile a benidorm(spania) au lieu de renover cette cité.
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Re: Tlemcen Un bidonville en plein centre-ville [3272] |
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Posté le : 23/03/2008 à 19:59 (Lu 5 fois) | | | a sebdou c pas mieux
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Re: Tlemcen Un bidonville en plein centre-ville [3284] |
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Posté le : 25/03/2008 à 13:15 (Lu 8675 fois) | | |
Citation : tlemcen13 bon,c'est vrai que tlemcen s'est deterioré,mais c'est exagerer que la traiter d'"ancienne belle ville"!!!
les ames sensibles ne le supporteront pas...moi comprise..
un peu de pitié pour ceux qui y croient encore tiliwine! |
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c une ville que j'ai connue et adorée
les nouveaux apaches incultes betonnent et betonnent
quelle tristesse
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Re: Tlemcen Un bidonville en plein centre-ville |
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Posté le : 25/03/2008 à 15:20 (Lu 8673 fois) | | |
Salut,
Je rentre ds la conversation pour dire qu'ils ne sont pas si ignare que cela.
Ils ont acquis la culture du F R I C, du P O G N O N, du F L O U S, etc...
qui leur a laissé cette culture immonde ? Cherchez l'erreur...
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Re: Tlemcen Un bidonville en plein centre-ville [3334] |
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Posté le : 08/04/2008 à 16:45 (Lu 8650 fois) | | |
Citation : ILONKA
Salut,
Je rentre ds la conversation pour dire qu'ils ne sont pas si ignare que cela.
Ils ont acquis la culture du F R I C, du P O G N O N, du F L O U S, etc...
qui leur a laissé cette culture immonde ? Cherchez l'erreur...
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| c'est NOUS les TLEMCENIENS
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Re: Tlemcen Un bidonville en plein centre-ville [3406] |
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Posté le : 22/04/2008 à 10:35 (Lu 8637 fois) | | | Tlemcen Le tourisme, un atout de la région
par Saïd B.
Berceau d'une civilisation millénaire, Tlemcen, qui a connu par le passé le passage de plusieurs civilisations, a été naguère un pôle d'attraction de nombreux touristes étrangers, venus de France, d'Allemagne et même des USA pour admirer le charme de cette belle cité, qui avait, par sa beauté bucolique, alimenté poésie et présent.
A travers son artisanat séculaire, le travail du tapis, ses monuments et sites touristiques, Tlemcen se targuait d'avoir un potentiel et des atouts qui ont fait d'elle une cité vers laquelle affluaient de nombreux touristes.
Aujourd'hui, le tourisme à Tlemcen n'est que l'ombre de lui-même et sa splendeur avec le temps s'est ratatinée comme une peau de chagrin.
A ce sujet, si l'Etat consent des efforts incommensurables pour renferser la vapeur, le secteur privé et la société civile ne semblent pas jouer le jeu. Quand des magasins et autres espaces commerciaux baissent rideaux à 18h, quand des sites touristiques à l'image de la mosquée et des remparts sont dépourvus de guide, quand le prix d'un repas dépasse la barre de 1.200 DA, on ne peut pas parler de développement de tourisme. En matière d'hébergement, Tlemcen, cette grande métropole, ne dispose que de deux hôtels d'une capacité globale de 400 lits. L'hôtel les Zianides et l'hôtel Agadir n'arrivent pas à satisfaire la demande lors des grands rush. A l'exception de ces deux établissements hôteliers, le reste c'est le désert de Gobi.
Ce constat est valable également pour le littoral où, seule la station balnéaire de Marsat Ben M'hidi émerge du lot avec la réalisation de nombreuses infrastructures hôtelières. Ses plages de Tafsout, Béni-Khellad, nécessitent une attention des investissements privés. Dans son programme de revitalisation du secteur du tourisme et après avoir manqué de vision dans le passé, la wilaya de Tlemcen, depuis 2004, a donné un essor particulier à ce dossier. La réalisation d'un front de mer au plateau de Lalla Setti avec Mirador, l'aménagement du site du Grand Bassin, la réalisation d'un projet de téléphérique, la mise en place d'un système mécanique au niveau des cascades d'El-Ourite, l'achèvement du projet de dédoublement de la RN 22 Tlemcen - Oran et la RN 98 Tlemcen - Zenata sont là autant de repères qui indiquent que les pouvoirs publics s'emploient à donner à ce secteur tous les moyens pour se développer. Seulement, cette démarche ne peut aboutir à des résultats probants que si elle sera accompagnée par des actions concrètes de toutes les parties impliquées dans ce dossier, notamment les opérateurs économiques, la société civile, les représentants des professionnels du secteur, les hôtels notamment.
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