Tlemcen cité des arts et de l'histoire Le piston de SONATRACH destabilisera l'Algérie [3541] |
|
Posté le : 05/08/2008 à 14:46 (Lu 1675 fois) | | | Etant citoyen Algérien de 2eme degré privé de mon droit au travail, n’ayant pas de piston et de connivences avec les enfants du système, j’ai été exclu des recrutements des institutions de l’état et des sociétés de pétrolières. La plupart de ces sociétés n’ont même pas daigné répondre à mes demandes d’emploi que j’ai adressé continuellement depuis la fin de mes études (depuis 6 ans). Pourquoi je n’ai pas le droit de travailler à Hassi Messaoud à Ain Amenas, …? Parce que il y a plus d’avantages dans les sociétés pétrolières et naturellement il n’y a que les fils du système (fils des directeurs, des militaires, …) qui méritent des salaires conséquents, des voitures, … ? Par ce que les enfants du système sont nés favorisés et doivent jouir de la rente et avoir très jeunes une bonne situation pour se marier puisque ils ne supportent pas de rester célibataires ? Messieurs les décideurs pourquoi n’entendez vous pas les plaintes des diplômés compétents mais faute de piston SONATRACH leurs a signifié qu’ils n’ont pas le droit de travailler dans cette société désormais symbole du favoritisme et du piston ?
La raison est simple, ils pensent qu’un jeune Algérien sans piston et dont les parents sont pauvres ne vaut rien, ne peut rien faire, il doit juste se taire et souffrir en silence, il doit accepter de voir les enfants des directeurs et directrices jouir de la rente, se pavaner avec des voitures de lux entourés de leurs femmes et enfants sans bouger le petit doigt, sinon il n’est pas gentil avec ses maîtres, il doit accepter le chômage, le célibat et même la faim, s’il s’oppose à cette situation l’état défendra ses enfants.
Non le silence des officiels consentant avec le favoritisme et le piston au recrutement conduira les exclus à trouver des solutions, à s’organiser en association, à occuper la voie publique et même à s’engager avec les diables d’El Qaida.
Oui je reconnais que je suis impuissant devant les administrations de l’état et des sociétés pétrolières, que je ne peux pas arracher mes droits à l’encontre des intérêts de leurs enfants, que mes parents sont pauvres et n’ont pas de relations dans les institutions de l’état, mais DIEU est juste, l’intelligence et le savoir sont donnés à tous sans favoritisme.
En fin de compte, ayant compris que la rente pétrolière appartienne à une certaine catégorie de nantis, j’ai trouvé refuge dans la recherche scientifique sur l’énergie libre pour sauver l’honneur (enfin ce qui reste).
Heureusement qu’il y a des savants qui ont travaillé et travaillent pour aboutir à l’énergie gratuite qui remplacera leur pétrole.
Pour les sceptiques, recherchez via Google ‘Free energy Tesla Moray’ et vous apercevrez que ce n’est pas une mauvaise plaisanterie ou encore recherchez les résultas des travaux de la NASA et EPS sur les Plasma toroïdales stables.
Louange à DIEU et grande reconnaissance à Tesla, Moray, Gray, Bedini et à tous ceux qui ont contribué aux avancées actuelles.
SONATRACH a refusé de me recruter, ces responsables refusent même de m’accorder 5mn d’entrevue à la DG(Alger) peut être qu’ils parviendront à me convaincre que leurs fils sont prioritaires pour les recrutements un petit rapprochement peut absorber ma haine,mais non aucune réponse à mes demandes d’emploi avec AR et aucune explication de leurs part, je jure par ma misère que je parviendrais le plus vite possible à casser SONATRACH pour que ces employés aient conscience de la Hogra, pour qu’ils comprennent ce que signifie le chômage et la misère.
En se débarrassant de la rente pétrolière, l’Algérie acceptera tous ses enfants et valorisera les plus compétents, il n’y aura plus la manne financière qui divisait les citoyens, le favoritisme sera banni et la fraternité reviendra entre les Algériens peut être comme au temps de la révolution.
MASSINISSA
Ps : je suis disposé à fournir des renseigements complémentaires sur cette démarche par email à zhir2001@yahoo.fr
| |
|
|
Re: Le piston de SONATRACH destabilisera l'Algérie |
|
Posté le : 14/12/2008 à 10:35 (Lu 1656 fois) | | | La fille de Hadj Omar
par Benlazaar Sid Ahmed *
Hadj Omar, à la recherche de sa fille, venue s’installer en ville, accosta un jeune «hittiste» (jeune Algérien adossé à un mur, choisi pour la circonstance, afin de lui donner un repère dans la vie de tous les jours):
- Mon, fils, je cherche ma fille, Amel, elle est comptable à Sonatrach..
- Je sais, Hadj Omar, je me rappelle de toi. Elle avait un logement en location ici, mais a dû déménager. Tu venais souvent la voir...
- Oui, mon fils, mais j’ai pas retrouvé son nouveau domicile, avec toutes ces constructions...
- Facile, Hadj Omar. Tu vois en face de nous, il y a deux rues. L’une est bien goudronnée et bien éclairée. C’est par là qu’ils ont l’habitude de faire passer e’Raïs. Tu prends l’autre rue.
- ?!?
- En continuant tout droit, tu trouveras deux immeubles. L’un est repeint à neuf tous les six mois. C’est là qu’habite le président de l’association de quartier. Lui et le trésorier. Tu prends l’autre immeuble. Là-bas, tu trouvera deux étages. Le premier est décoré de belles plantes. Il appartient à une enseignante de l’université. Elle est malade de propreté. Tu prends l’autre, le second étage. Là bas, en frappant à la porte, tu trouvera Hadja Halima, elle a deux fils. Le premier est un «harrag» qui n’est pas mort, ni en Algérie, ni en mer. Mais il vit comme un esclave en Espagne. Il est réceptionniste dans un hôtel. Remarque, lui au moins il a un boulot... Enfin ... C’est son autre fils qui nous intéresse, Adel. Lui est resté avec Hadja Halima. Il est chômeur. Comme moi. Il a justement aidé ta fille dans son déménagement. Il pourra te montrer sa nouvelle adresse.
- Merci mon fils...
Baissant les yeux, Hadj Omar fit demi-tour et s’en alla.
- Hadj Omar, ce n’est pas par là!
- Je sais mon fils, mais je viens de me rendre compte de toute notre douleur. Là-bas, au djbel, durant la guerre, il n’y avait pas deux routes, pas deux familles, pas deux maisons. Nous étions unis et solidaires. Quant nous perdions l’un d’entre nous, c’est toute la famille qui supportait le coup, le ftour, nous le partagions de manière équitable... Là-bas, quand je rêvais de la vie à donner à mes enfants, si Dieu me prêtait vie, je n’imaginais pas qu’elle ait à choisir entre deux routes si différentes... Aujourd’hui, je me rends compte qu’il y a ma fille pour qui j’ai imaginé le parcours au djbel, et celle qui vit quelque part dans cette ville pour laquelle tant de compagnons sont morts... Et le pire, c’est que je ne sais pas si elle a profité de mon rêve à moi...
Question à 1 dinar: Au moment où l’intérêt national est dans l’écriture de l’Histoire algérienne, si on devait poser la question à deux enfants de l’Algérie d’aujourd’hui, disons un fils de député et un fils de fellah, quelle est la probabilité qu’ils nous racontent la même histoire?
Moralité: S’il y a un facteur essentiel à prendre en compte dans l’écriture de notre passé, c’est bien le choix des témoins, les ruelles étant si éparses... Dans un sens, seule la douleur est commune, et c’est elle qui devrait baliser les extravagances des uns et des autres. Demandez à Hadj Omar qui n’a même pas sa carte de moudjahid. Il n’en a que faire... Il vous le dira.
--------------------------------------------------------------------------------
* Enseignant Chercheur
| |
|
|
|