Tlemcen cité des arts et de l'histoire

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Re: Une belle ville [599]

boumedienne

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boumedienne

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Posté le : 08/09/2005 à 00:42 (Lu 8572 fois)
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Citation : -invité-
vous semblez être très mal dans votre peau et ne supportez pas le fait de ne pas faire partie de Tlemcen! quant a votre jugement hatif a travers lequel vous vous permettez de dire et même de traîter les Tlemceniens par juifs, turcs et autres... moi je vous répondrais que nous sommes tous égaux aux yeux d'ALLAH, et je pense que vous devriez consulter un psychiatre afin de vous débarasser de vos vilains complexes.
vous savez c'est pas un drame de ne pas être Tlemcenien, moi je le suis et ça ne me fait ni chaud ni froid, bon peut être que je me sens en effet supérieure a vous parce que je trouve que vous manquez d'obligeance dans vos propos et que un certain malaise de votre part se traduit sur ligne de votre bref message mais je vous assure qu'on est tous égaux ou presque, a vous de voir, si vous voulez prouver votre maturité et votre émancipation.
depuis toujours on vous fait rêver, c'est plus fort que nous, on est plus beaux et plus riches, plus civilisés et plus cultivés, vous ne pouvez qu'être jaloux ou vous sentir diminué face a nous, on comprend cela et on en abuse, on connait vos faiblesses, elles sont si évidentes.
je vous souhaite la paix avec vous même, vous semblez vraiment souffrir, qu'ALLAH le grand vous aide.
salam alaikoum wr wb
Jamais de ma vie je n'ai vu ou entendu de pareilles imbécilités prononcées à tlemcen ou ailleurs, Dieu merci les citoyens de Tlemcen ne ressemblent pas à cette créatures malifique qui vomit du venin distilé à l'arsenic! En tous les cas y a pas besoin d'habiter ou d'être né dans un bidonville pour parler de la sorte. La preuve cette invité qui manque de courage pour se présenter nous fait la démonstration de la plus belle crapule intellectuelle que le net puisse abriter. Madame ou monsieur apprenez la modestie, le respect, la générosité, la tolérance avant de vous proclamer Tlemcénien ou Tlemcénienne ce que vous n'êtes certainement pas

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Edité le 08/09/2005 à 00:44 par boumedienne

Re: Une belle ville [600]

Invité(e)




Posté le : 08/09/2005 à 09:08 (Lu 8567 fois)
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Ma chère Afrique: quand dépasseras-tu les frontières pour te construire avec tous tes fils?



Re: Une belle ville [739]

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Posté le : 20/09/2005 à 18:42 (Lu 8557 fois)
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TLEMCEN

«El Ourit», un lieu de villégiature
Situé à 6 km environ à l’est de Tlemcen, le site d’El Ourit, niché au coin d’une vallée complantée, entre autres, d’oliviers et de pins, fut, jusqu’à dans les années 70, l’un des lieux de villégiature préférés des familles tlemcéniennes.
Les pentes escarpées de la vallée abritaient de petits vergers bordés par des murets de pierres et arrosés par un réseau dense de sources. Le terrorisme de la «décennie rouge» a isolé la région et réduit ses vergers à un champ de ruines. Aujourd’hui, trois ou quatre sombres tavernes réquisitionnent à leur seul profit un site autrefois féerique qui fait partie de l’histoire et de la légende de Tlemcen. Son état actuel inspire au moins un sentiment de tristesse.
«El Ourit» est un mot berbère qui signifie «les cascades». Alimentées par un affluent de l’oued Nechaf, les cascades d’El Ourit n’existent plus que sur quelques vieilles cartes postales jaunies par le temps et dans les souvenirs des anciens. Les effets conjugués de la construction du barrage d’El Meffrouch (durant les années 50) et de la sécheresse qui sévit, dans la région, depuis 30 ans, ont été fatales à ces vénérables chutes d’eau. Des sources souterraines continuent néanmoins à nourrir faiblement l’oued d’El Ourit qui, aux environs de Remchi, rejoint l’oued Sekkak, un affluent de la Tafna.
«Au premier siècle après J.-C., nous confie M. Omar Dib, président de la société d’études historiques ‘Les amis du vieux Tlemcen’, les Romains ont construit une seguia longue de plus de 7 km qui acheminait l’eau des hauteurs d’El Ourit jusqu’à Tlemcen. Elle contournait la montagne d’El Baâl pour venir arroser les jardins d’El Eubbad et alimenter les nombreux moulins à aubes qui existaient alors au moyen-âge. Cette seguia a été constamment restaurée au fil des siècles et continue, jusqu’à nos jours, à servir pour les besoins de l’agriculture».
Mais le site d’El Ourit, comme tout lieu emblématique d’une ville, avait aussi un caractère social et festif. Les familles de Tlemcen venaient, par exemple, y laver la laine qui constituait l’essentiel de la dot des filles à marier, tandis que les jeunes Tlemcéniens, chaque été, couraient se baigner dans ses retenues d’eau naturelle. La plus célèbre est «Tbal», appelée ainsi car l’eau de la cascade, en s’y jetant, produisait un bruit qui ressemblait au son du tambourin. Plus bas, «Zerga», à l’eau bleue et glacée, accueillait les nageurs chevronnés. Du haut d’un promontoire de rochers, les plus téméraires d’entre eux risquaient des plongeons périlleux accueillis chaque fois par les félicitations des autres baigneurs. Les enfants n’étaient autorisés à barboter que dans «El Ourida», un bassin d’eau peu profonde. «El Felous» était réservé aux femmes. Elles accrochaient alors leurs haïks sur les branches des arbres pour se protéger du regard des badauds. L’écrivain Mohamed Dib ou Messali Hadj ont dû certainement, un jour, comme tous les jeunes de leur époque, participer à «un déjeuner sur l’herbe», à El Ourit.
«Ce site, nous rappelle Omar Dib, a été longtemps une sorte de théâtre de verdure où, sous les grandes frênes, les plus grands ténors tlemcéniens de la musique andalouse ont donné des récitals: par exemple, hadj Hamadi Baghdadli au début du 17e siècle, cheikh Menouar Benattou et les frères Dib au 19e, cheikh Larbi Bensari, cheikha Tetma, Abdelkrim Dali ou cheikh Redouane, tout le long de la première moitié du 20e siècle. Des haoufis célèbres (pièces poétiques de 4 ou 5 vers spécifiques à l’école de Tlemcen) comme ‘El Ourit, El Ourit’, et des proverbes ont aussi immortalisé ces bonnes vieilles cascades. Les zaouïas de la ville fêtaient également leur ‘maoussem’ à El Ourit jusqu’à la veille de la guerre de libération nationale. Les chants religieux ponctuaient alors les ‘aouâdate’ offertes par les habitants aisés de Tlemcen». Au lendemain de l’indépendance, les Tlemcéniens continuèrent à fréquenter El Ourit pour des randonnées pédestres et des baignades estivales mais le site perdit progressivement sa vocation de lieu familial de détente. Pour lui rendre cette fonction traditionnelle, sa réhabilitation gagnerait à être associée à celle des grottes souterraines de Béni Aad (grottes d’Aïn Fezza) situées en amont d’El Ourit et qui sont dotées d’une grande valeur touristique. L’exploitation, par un système de pompage des eaux souterraines de la vallée, permettrait aisément de remplir à nouveau les bassins de Zerga et Tbal et constituer une sorte de mini-aqualand. Le microclimat d’El Ourit est à l’origine de la présence d’une faune et d’une flore très riches. La dernière panthère de la région, dit-on, y aurait été abattue en 1915. Il n’est pas interdit d’espérer que des investisseurs viennent contribuer à la renaissance touristique d’El Ourit. L’éclairage nocturne du tronçon de route Tlemcen-El Ourit serait peut-être une mesure à prendre afin de la favoriser.

Amine Bouali


Re: Une belle ville [747]

Tiliwine

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Posté le : 21/09/2005 à 09:18 (Lu 8553 fois)
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TLEMCEN

«El Ourit», un lieu de villégiature
Situé à 6 km environ à l’est de Tlemcen, le site d’El Ourit, niché au coin d’une vallée complantée, entre autres, d’oliviers et de pins, fut, jusqu’à dans les années 70, l’un des lieux de villégiature préférés des familles tlemcéniennes.
Les pentes escarpées de la vallée abritaient de petits vergers bordés par des murets de pierres et arrosés par un réseau dense de sources. Le terrorisme de la «décennie rouge» a isolé la région et réduit ses vergers à un champ de ruines. Aujourd’hui, trois ou quatre sombres tavernes réquisitionnent à leur seul profit un site autrefois féerique qui fait partie de l’histoire et de la légende de Tlemcen. Son état actuel inspire au moins un sentiment de tristesse.
«El Ourit» est un mot berbère qui signifie «les cascades». Alimentées par un affluent de l’oued Nechaf, les cascades d’El Ourit n’existent plus que sur quelques vieilles cartes postales jaunies par le temps et dans les souvenirs des anciens. Les effets conjugués de la construction du barrage d’El Meffrouch (durant les années 50) et de la sécheresse qui sévit, dans la région, depuis 30 ans, ont été fatales à ces vénérables chutes d’eau. Des sources souterraines continuent néanmoins à nourrir faiblement l’oued d’El Ourit qui, aux environs de Remchi, rejoint l’oued Sekkak, un affluent de la Tafna.
«Au premier siècle après J.-C., nous confie M. Omar Dib, président de la société d’études historiques ‘Les amis du vieux Tlemcen’, les Romains ont construit une seguia longue de plus de 7 km qui acheminait l’eau des hauteurs d’El Ourit jusqu’à Tlemcen. Elle contournait la montagne d’El Baâl pour venir arroser les jardins d’El Eubbad et alimenter les nombreux moulins à aubes qui existaient alors au moyen-âge. Cette seguia a été constamment restaurée au fil des siècles et continue, jusqu’à nos jours, à servir pour les besoins de l’agriculture».
Mais le site d’El Ourit, comme tout lieu emblématique d’une ville, avait aussi un caractère social et festif. Les familles de Tlemcen venaient, par exemple, y laver la laine qui constituait l’essentiel de la dot des filles à marier, tandis que les jeunes Tlemcéniens, chaque été, couraient se baigner dans ses retenues d’eau naturelle. La plus célèbre est «Tbal», appelée ainsi car l’eau de la cascade, en s’y jetant, produisait un bruit qui ressemblait au son du tambourin. Plus bas, «Zerga», à l’eau bleue et glacée, accueillait les nageurs chevronnés. Du haut d’un promontoire de rochers, les plus téméraires d’entre eux risquaient des plongeons périlleux accueillis chaque fois par les félicitations des autres baigneurs. Les enfants n’étaient autorisés à barboter que dans «El Ourida», un bassin d’eau peu profonde. «El Felous» était réservé aux femmes. Elles accrochaient alors leurs haïks sur les branches des arbres pour se protéger du regard des badauds. L’écrivain Mohamed Dib ou Messali Hadj ont dû certainement, un jour, comme tous les jeunes de leur époque, participer à «un déjeuner sur l’herbe», à El Ourit.
«Ce site, nous rappelle Omar Dib, a été longtemps une sorte de théâtre de verdure où, sous les grandes frênes, les plus grands ténors tlemcéniens de la musique andalouse ont donné des récitals: par exemple, hadj Hamadi Baghdadli au début du 17e siècle, cheikh Menouar Benattou et les frères Dib au 19e, cheikh Larbi Bensari, cheikha Tetma, Abdelkrim Dali ou cheikh Redouane, tout le long de la première moitié du 20e siècle. Des haoufis célèbres (pièces poétiques de 4 ou 5 vers spécifiques à l’école de Tlemcen) comme ‘El Ourit, El Ourit’, et des proverbes ont aussi immortalisé ces bonnes vieilles cascades. Les zaouïas de la ville fêtaient également leur ‘maoussem’ à El Ourit jusqu’à la veille de la guerre de libération nationale. Les chants religieux ponctuaient alors les ‘aouâdate’ offertes par les habitants aisés de Tlemcen». Au lendemain de l’indépendance, les Tlemcéniens continuèrent à fréquenter El Ourit pour des randonnées pédestres et des baignades estivales mais le site perdit progressivement sa vocation de lieu familial de détente. Pour lui rendre cette fonction traditionnelle, sa réhabilitation gagnerait à être associée à celle des grottes souterraines de Béni Aad (grottes d’Aïn Fezza) situées en amont d’El Ourit et qui sont dotées d’une grande valeur touristique. L’exploitation, par un système de pompage des eaux souterraines de la vallée, permettrait aisément de remplir à nouveau les bassins de Zerga et Tbal et constituer une sorte de mini-aqualand. Le microclimat d’El Ourit est à l’origine de la présence d’une faune et d’une flore très riches. La dernière panthère de la région, dit-on, y aurait été abattue en 1915. Il n’est pas interdit d’espérer que des investisseurs viennent contribuer à la renaissance touristique d’El Ourit. L’éclairage nocturne du tronçon de route Tlemcen-El Ourit serait peut-être une mesure à prendre afin de la favoriser.

Amine Bouali




Ah! ça je me rappellerais tjs ces chutes pas grandes mais combien romantiques de l'oued ourit lors de mes voyages par train entre maghnia et oran duranrt les annees soixante dix

Re: Une belle ville [916]

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Posté le : 16/10/2005 à 08:38 (Lu 8535 fois)
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Tlemcen

8,2 milliards pour les logements et les projets socio-éducatifs



« La wilaya a bénéficié d’une enveloppe financière conséquente pour réaliser de grand projets structurants et améliorer le cadre de vie de nos citoyens. Et cette issue n’a été possible que grâce à l’intervention personnelle du président de la République. Maintenant, la balle est dans notre camp et aucune carence n’est tolérée». Ce sont là les propos lâchés par M. Abdelouhab Nouri, wali de Tlemcen, lors d’une rencontre avec l’exécutif de la wilaya tenue jeudi dernier et au cours de laquelle il n’a pas été par quatre chemins pour dire les quatre vérités.

«La situation de la wilaya est dramatique, les conditions de vie des citoyens de trouvent dans un état de précarité bien avancé et il faut retrousser les manches pour renverser la vapeur», ne cessa-t-il de marteler. Avant de signaler qu’une enveloppe de 82 milliards de dinars a été mobilisée pour la circonstance pour réaliser des programmes de logements et des projets socio-éducatifs. Au cours de cette rencontre, l’accent a été particulièrement mis sur l’amélioration du cadre de vie pour rompre définitivement avec le niveau de précarité qui singularise de nombreuses agglomérations urbaines. L’hydraulique, la santé, l’habitat, l’éducation, l’enseignement supérieur, les travaux publics, l’électrification rurale, le raccordement au gaz naturel sont en gros les priorités de la wilaya, où une contre-valeur de 1,2 milliard de dollars a été attribuée à la wilaya au titre de la tranche annuelle 2005-2007.

Evoquant au passage le mouvement de protestation des citoyens de la commune de Sebaa Chioukh, le premier responsable de la wilaya, et à l’adresse des chefs de daïra, a précisé qu’il est intolérable de recourir au moyen de la rue pour revendiquer des préoccupations. «Nous allons être intraitables avec les fauteurs de troubles. Celui qui commettra un impair paiera. Aucune clémence ne sera accordée aux auteurs de la violence. Les portes de la wilaya ont toujours été ouvertes et je ne vois pas les raisons qui ont poussé ces gens à occuper la rue alors qu’on a toujours été réceptif à leurs doléances», fera-t-il observer.

Revenant sur les grands projets structurants de la wilaya, le wali de Tlemcen précisera pour l’occasion que le président de la République sera à Tlemcen le 12 novembre pour procéder à l’ouverture du Colloque international sur le soufisme et les zaouïas qui se tiendra à Tlemcen de 12 au 16 novembre 2005.

Et là, il citera plusieurs projets qui feront l’objet d’une inauguration, comme c’est le cas du champ captant de Zouia, la station d’épuration de Tlemcen, le transfert du barrage de Hammam Boughrara vers Maghnia, le tribunal de Bab El-Assa, les urgences médicales et la maternité de Nedroma, le CEM de Sebra, entre autres.

Au cours de cette rencontre, il a été procédé également à l’installation du nouveau directeur de l’éducation en la personne de M. Alam Abdellah de Annaba, qui a succédé à M. Hakem Abdelkader, admis à la retraite.

Saïd B.





Re: Une belle ville? [917]

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Posté le : 16/10/2005 à 08:54 (Lu 8534 fois)
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La densité d'une ville mesure la qualité de son architecture.
L'équilibre social résulte de la qualité de son environnement urbain. Construire c'est bien. Le bien immobilier est un patrimoine architectural . Tlemcen relevait d'une certaine qualité qui prévalait et que les décideurs voudraient perpétuer ,semble t-il .
Tlemcen est une belle ville disait le titre de ce forum

Re: Une belle ville? [918]

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Posté le : 16/10/2005 à 09:00 (Lu 8533 fois)
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Pour preuve ..cet article sur Sidi Bel abbès..
Enfin se pose le sujet de l'Ethique et de l'Esthétique dans l'Art de concevoir la structure d'une Ville..où la qualité de vie dans une ville..

SIDI BEL-ABBES

Vers la réhabilitation esthétique de la ville
Par Mustapha Karadji
Enseignant A L’université De Sidi Bel-Abbès

La ville désigne «un espace de sociabilité qui se dit sous les termes de l’urbanité, des rencontres permises par la civilité» (1). Elle est une unité urbaine aménagée en espace d’habitat, de commerce, d’industrie et de culture.

C’est à travers la ville que se sont croisées les différentes civilisations qu’a connues l’humanité, apportant chacune une pierre à cette construction historique qu’est la vie en société. La ville constitue le point d’ancrage de ses habitants, liés par des liens culturels, sociaux et de proximité.

D’ailleurs, l’architecture de ses habitats reflète en vérité le tissu social. Les derbs, forme d’architecture mitoyenne et encastrés les uns dans les autres, permettaient aux voisins de se sentir plus près que les murs qui les séparaient. Cette conception des derbs n’était pas une conception anarchique. Bien au contraire, elle répondait à un besoin social, celui de l’union sociale. Pour certains auteurs, la ville se développe selon «un schéma structurant» mais avec une variante philosophique telle que la ville religieuse, la ville marchande, la ville royale (2). Qu’en est-il de la ville de Sidi Bel-Abbès ?

Sidi Bel-Abbès, ville du nord-ouest algérien, est-elle une ville esthétique ? La réponse à cette question ne peut être que nuancée en raison de l’absence d’études sociologiques et urbanistiques dans ce sens. Connue sous le nom de «Petit Paris», la ville de Sidi Bel-Abbès est devenue au fil du temps une ville réputée par l’ampleur de son programme de logements sous toutes les formes juridiques possibles (logements sociaux, location-vente, socio-participatifs...). Mais, comme toute politique de développement (3), celle-ci nécessite une évaluation pour dégager le taux d’occupation des logements et cerner au mieux le besoin social. Cependant, ces programmes de logements ne doivent pas conduire à créer des morcellements urbains sans lien avec la ville.

En effet, celle-ci doit être structurée selon trois éléments complémentaires: la proximité, la mixité et la diversité. Toutes les unités urbaines qui constituent la ville doivent offrir à leurs utilisateurs des services de proximité, tels que les commerces, les loisirs, les équipements éducatifs et sportifs, les parkings paysagés dans un cadre qui respecte l’aspect esthétique de la ville.

Ces espaces doivent répondre aux attentes du public utilisateur en termes d’accessibilité, de desserte et d’accueil. En d’autres termes, les citoyens, aidés par les élus, doivent réapprendre à donner du temps à leur ville (4). Celle-ci doit incarner la civilité dans toutes ses dimensions (relationnelle, architecturale, culturelle...).

D’ailleurs, l’article 2 du décret législatif n° 94.07 du 18 mai 1994 relatif aux conditions de production architecturale et à l’exercice de la profession d’architecte, dispose que «l’architecture est l’expression d’un ensemble de connaissances et un savoir-faire réunis dans l’art de bâtir. Elle est l’émanation et la traduction d’une culture» (5). La maison elle-même est passible, selon certains, «d’une lecture symbolique des représentations que la société se fait d’elle-même» (6). Ceci pour dire que la ville est une entité culturelle qui se construit sur elle-même.

Cette capacité lui permet d’intégrer les évolutions futures. De par cette relation entre l’habitant et la ville, naît un droit au profit de l’habitant, celui du droit à une ville esthétique. Chaque habitant a le droit à ce que sa cité soit un lieu de sociabilité et d’échanges.

De ce droit, découle le droit à la qualité dans les services publics. L’apparition d’une telle notion qui est propre à la sphère économique, dénote le changement de culture au sein de l’administration. En effet, la relation traditionnelle entre le public et l’administration, basée sur la hiérarchie et l’assujettissement, tend à basculer en relation équilibrée et de partenariat (7). Il n’est plus question de l’usager, handicapé juridique face à l’administration, mais du consommateur et du client qui est en droit de demander à ce que le service qui lui est rendu soit un service de qualité.

Il est vrai que la logique du marché implique la réduction des dépenses publiques mais sans que la qualité des prestations publiques soit diminuée. A titre d’exemple et non de référence, le gouvernement français envisage la création d’un accès direct où l’usager pourra gérer en ligne ses dossiers administratifs et stocker les informations nécessaires qui le concernent (8). Si certains pays s’engagent de passer à l’Etat en réseau, comme le préconise Pierre de la Coste dans son rapport sur «l’Hyper-République» (9), il est désolant de voir dans la ville de Sidi Bel-Abbès, ville hospitalière, que des personnes retraitées et âgées fassent la chaîne devant les bureaux de poste, des heures bien avant l’ouverture, allongées à même le sol, pour pouvoir encaisser le maigre pécule.

Il faut se rappeler que ces personnes étaient la force économique de la ville à un certain moment de l’histoire et qu’elles ne méritent pas cet état contraire à la dignité humaine.

De même qu’il est désolant de voir des contribuables honnêtes se bousculer aux portes de la Sonelgaz (Avenue Khelladi) pour se libérer d’une facture de consommation. Ils ne sont ni des fraudeurs ni des retardataires mais des gens qui croient au droit de la société de récupérer sa contrepartie financière. Méritent-ils cette situation ? Ne doit-on pas au contraire saluer cette honnêteté et leur faciliter l’accès au service ? D’ailleurs, la gestion efficace d’un service public est un critère juridique pour autoriser le maintien d’un monopole comme c’est le cas de la Sonelgaz (10).

C’est à ce titre que nos collègues sociologues de l’université de Sidi Bel-Abbès sont interpellés pour mener une enquête sociologique sur les attentes des usagers des services publics en orientant les mémoires de fin de cycle sur un besoin social.

Quant à la ville de Sidi Bel-Abbès, le rythme et la qualité des travaux réalisés à l’approche de la visite présidentielle dénotent que les moyens financiers ne manquent pas. Il suffit de faire un tour à l’entrée de Sidi Bel-Abbès (Rond-point d’Oran) pour voir la qualité du travail effectué par la réhabilitation d’un espace avec un jeu de lumière et d’eau pour le rendre un lieu d’attraction et de fierté pour les habitants. Nos architectes doivent oeuvrer dans le sens de donner un aspect esthétique à la ville qui reflète sa vraie dimension (11).



Re: Une belle ville? [919]

Tiliwine

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Posté le : 16/10/2005 à 10:11 (Lu 8528 fois)
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Citation
Pour preuve ..cet article sur Sidi Bel abbès..
Enfin se pose le sujet de l'Ethique et de l'Esthétique dans l'Art de concevoir la structure d'une Ville..où la qualité de vie dans une ville..

SIDI BEL-ABBES

Vers la réhabilitation esthétique de la ville
Par Mustapha Karadji
Enseignant A L’université De Sidi Bel-Abbès

La ville désigne «un espace de sociabilité qui se dit sous les termes de l’urbanité, des rencontres permises par la civilité» (1). Elle est une unité urbaine aménagée en espace d’habitat, de commerce, d’industrie et de culture.

C’est à travers la ville que se sont croisées les différentes civilisations qu’a connues l’humanité, apportant chacune une pierre à cette construction historique qu’est la vie en société. La ville constitue le point d’ancrage de ses habitants, liés par des liens culturels, sociaux et de proximité.

D’ailleurs, l’architecture de ses habitats reflète en vérité le tissu social. Les derbs, forme d’architecture mitoyenne et encastrés les uns dans les autres, permettaient aux voisins de se sentir plus près que les murs qui les séparaient. Cette conception des derbs n’était pas une conception anarchique. Bien au contraire, elle répondait à un besoin social, celui de l’union sociale. Pour certains auteurs, la ville se développe selon «un schéma structurant» mais avec une variante philosophique telle que la ville religieuse, la ville marchande, la ville royale (2). Qu’en est-il de la ville de Sidi Bel-Abbès ?

Sidi Bel-Abbès, ville du nord-ouest algérien, est-elle une ville esthétique ? La réponse à cette question ne peut être que nuancée en raison de l’absence d’études sociologiques et urbanistiques dans ce sens. Connue sous le nom de «Petit Paris», la ville de Sidi Bel-Abbès est devenue au fil du temps une ville réputée par l’ampleur de son programme de logements sous toutes les formes juridiques possibles (logements sociaux, location-vente, socio-participatifs...). Mais, comme toute politique de développement (3), celle-ci nécessite une évaluation pour dégager le taux d’occupation des logements et cerner au mieux le besoin social. Cependant, ces programmes de logements ne doivent pas conduire à créer des morcellements urbains sans lien avec la ville.

En effet, celle-ci doit être structurée selon trois éléments complémentaires: la proximité, la mixité et la diversité. Toutes les unités urbaines qui constituent la ville doivent offrir à leurs utilisateurs des services de proximité, tels que les commerces, les loisirs, les équipements éducatifs et sportifs, les parkings paysagés dans un cadre qui respecte l’aspect esthétique de la ville.

Ces espaces doivent répondre aux attentes du public utilisateur en termes d’accessibilité, de desserte et d’accueil. En d’autres termes, les citoyens, aidés par les élus, doivent réapprendre à donner du temps à leur ville (4). Celle-ci doit incarner la civilité dans toutes ses dimensions (relationnelle, architecturale, culturelle...).

D’ailleurs, l’article 2 du décret législatif n° 94.07 du 18 mai 1994 relatif aux conditions de production architecturale et à l’exercice de la profession d’architecte, dispose que «l’architecture est l’expression d’un ensemble de connaissances et un savoir-faire réunis dans l’art de bâtir. Elle est l’émanation et la traduction d’une culture» (5). La maison elle-même est passible, selon certains, «d’une lecture symbolique des représentations que la société se fait d’elle-même» (6). Ceci pour dire que la ville est une entité culturelle qui se construit sur elle-même.

Cette capacité lui permet d’intégrer les évolutions futures. De par cette relation entre l’habitant et la ville, naît un droit au profit de l’habitant, celui du droit à une ville esthétique. Chaque habitant a le droit à ce que sa cité soit un lieu de sociabilité et d’échanges.

De ce droit, découle le droit à la qualité dans les services publics. L’apparition d’une telle notion qui est propre à la sphère économique, dénote le changement de culture au sein de l’administration. En effet, la relation traditionnelle entre le public et l’administration, basée sur la hiérarchie et l’assujettissement, tend à basculer en relation équilibrée et de partenariat (7). Il n’est plus question de l’usager, handicapé juridique face à l’administration, mais du consommateur et du client qui est en droit de demander à ce que le service qui lui est rendu soit un service de qualité.

Il est vrai que la logique du marché implique la réduction des dépenses publiques mais sans que la qualité des prestations publiques soit diminuée. A titre d’exemple et non de référence, le gouvernement français envisage la création d’un accès direct où l’usager pourra gérer en ligne ses dossiers administratifs et stocker les informations nécessaires qui le concernent (8). Si certains pays s’engagent de passer à l’Etat en réseau, comme le préconise Pierre de la Coste dans son rapport sur «l’Hyper-République» (9), il est désolant de voir dans la ville de Sidi Bel-Abbès, ville hospitalière, que des personnes retraitées et âgées fassent la chaîne devant les bureaux de poste, des heures bien avant l’ouverture, allongées à même le sol, pour pouvoir encaisser le maigre pécule.

Il faut se rappeler que ces personnes étaient la force économique de la ville à un certain moment de l’histoire et qu’elles ne méritent pas cet état contraire à la dignité humaine.

De même qu’il est désolant de voir des contribuables honnêtes se bousculer aux portes de la Sonelgaz (Avenue Khelladi) pour se libérer d’une facture de consommation. Ils ne sont ni des fraudeurs ni des retardataires mais des gens qui croient au droit de la société de récupérer sa contrepartie financière. Méritent-ils cette situation ? Ne doit-on pas au contraire saluer cette honnêteté et leur faciliter l’accès au service ? D’ailleurs, la gestion efficace d’un service public est un critère juridique pour autoriser le maintien d’un monopole comme c’est le cas de la Sonelgaz (10).

C’est à ce titre que nos collègues sociologues de l’université de Sidi Bel-Abbès sont interpellés pour mener une enquête sociologique sur les attentes des usagers des services publics en orientant les mémoires de fin de cycle sur un besoin social.

Quant à la ville de Sidi Bel-Abbès, le rythme et la qualité des travaux réalisés à l’approche de la visite présidentielle dénotent que les moyens financiers ne manquent pas. Il suffit de faire un tour à l’entrée de Sidi Bel-Abbès (Rond-point d’Oran) pour voir la qualité du travail effectué par la réhabilitation d’un espace avec un jeu de lumière et d’eau pour le rendre un lieu d’attraction et de fierté pour les habitants. Nos architectes doivent oeuvrer dans le sens de donner un aspect esthétique à la ville qui reflète sa vraie dimension (11).



Je pense qu’il n’ est pas necessaire d’etre specialiste en architecture ou en sociologie pour detecter les enormes erreurs de malfaçon faites sur SBA
- regarder la ville, en entrant d’oran , c quelle architecture mon ami c le gachis il n’y a rien d’attrayant , que des immeubles allonges le long de la route d’entré sur la ville
- un veritable LABYRINTHE
- le dernier des architectes n’accepterait jamais de valider un aussi nul plan d’architecture
- Le probleme ,il n’y a plus d’ethique, il y a seulement le GAIN
- Un novice en architecture n’aurait pas fait mieux
- POURQUOI PAS DES VRAIES VILLAS SPLENDIDES ET QUI DONNERAIENT UN VISAGE PLUS HUMAIN A LA VILLE
- La ville s’y prete ,elle est plate
- La beauté , la seule, de SBA actuellement c le boulevard de la MACTA
- Admirablement pensé, par les vrais penseurs
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Re: Une belle ville? [976]

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Posté le : 23/10/2005 à 08:49 (Lu 8513 fois)
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Quel paysage pour le développement urbain de nos villes ?

Par Meziane Abdellah
Architecte Paysagiste, Lakhdaria

Laghouat, considérée jadis comme l’une des villes les plus propres d’Algérie, s’offre aujourd’hui un constat amer en matière d’hygiène et d’environnement paysager. Car si vous circulez en plein centre-ville, ce n’est sûrement pas l’odeur des lilas qui se fera sentir mais certainement, quelque part, une fuite d’égout.

Naturellement, ce n’est pas nouveau si du côté des cités des 250, 600 et 482 logements de la ville, les espaces verts se font rares ou sont parfois inexistants. Car, pour toutes les villes algériennes, les espaces verts sont toujours prévus théoriquement dans les plans d’urbanisme, mais rien n’est fait pour durer car nos responsables chargés des espaces verts ont perdu la culture de nos ancêtres et pensent avant tout à leurs propres économies, au point qu’ils jugent qu’il n’est pas nécessaire d’avoir le savoir-faire d’un architecte paysagiste diplômé de l’école du paysage de Versailles pour faire un espace vert.

Même si nous avons hérité de la civilisation musulmane la tradition de faire la ville avec ses jardins, aujourd’hui il ne nous reste que le réflexe des nomades, au point que l’environnement paysager de nos villes se dégrade de jour en jour, sans qu’on puisse faire réveiller en nous la tradition ancestrale qui nous permettra de reprendre le chemin pour aboutir à une nouvelle stratégie de gestion du paysage urbain de nos villes en Algérie et pour mettre en place les outils nécessaires afin de réussir à améliorer le cadre de vie de nos citoyens en milieu urbain.

«La ville, entre les instruments d’aménagement et d’urbanisme et la réalité», c’est le thème du séminaire national organisé par le département du ministère délégué à la Ville pour lancer le débat sur cette problématique et d’établir un dialogue entre les experts et les responsables au niveau des collectivités locales, sur la ville et les moyens d’améliorer l’environnement paysage urbain. Cette initiative est la suite logique de la décision du gouvernement de mettre en place un nouveau projet de loi pour guérir nos villes.

Le développement urbain de nos villes, en ce début du XXIème siècle, est jugé par ce dernier séminaire national d’anarchique et mérite des études d’évaluation afin de prendre en considération les besoins urgents des citoyens en milieu urbain et de constituer une prise de conscience des décideurs en vue de réussir à améliorer le cadre de vie urbain et de faire renaître le paysage urbain dans la ville algérienne.

Le paysage urbain fait partie de l’environnement de la ville, dont il constituerait l’un des aspects qui mérite d’être protégé, comme on se doit de sauvegarder l’environnement en milieu urbain.

En Algérie, le paysage urbain est réduit à une forme visible, qui ne serait autre que celle de l’environnement en milieu urbain. L’histoire universelle nous apprend que le paysage n’est pas l’environnement car le paysage reste essentiellement la modalité visuelle de notre relation à l’environnement et non pas l’inflation qui, de nos jours, mène à parler de paysage à propos de tout et de rien, du paysage sonore au paysage criminel qui tendent à en faire un mot vide, alors qu’il est important de donner au paysage un sens qui le motive et l’engage dans le monde du XXIème siècle afin d’éviter de parler du paysage dans tous les sens et finalement dans aucun.

Il est temps pour nos architectes politiques, historiens ou anthropologues de commencer à s’interroger sur la notion du paysage urbain et d’envisager une politique qui conduira ainsi à penser que le paysage urbain doit être inventé pour chaque ville algérienne, car nos villes se disloquent et se déchirent de jour en jour.

Afin de réussir à guérir nos villes de la déchirure et d’améliorer leurs paysages urbains, une législation insistante doit être adoptée à haut niveau dans le cadre de la nouvelle loi de la ville, à l’adresse des responsables de l’aménagement des villes, pour qu’ils assurent à l’ensemble des citoyens la jouissance d’un nouveau bien public qu’est le paysage urbain.

Jusqu’à aujourd’hui en Algérie, l’aménagement et l’organisation globale et concertée des espaces de la ville sont le champ de travail des urbanistes et des architectes, qui normalement savent composer des paysages pour accompagner une ville, aménager un parc de loisirs ou une zone touristique, mais ne sont pas formés pour résoudre les questions du paysage urbain qui se font jour à présent dans nos villes et la création des espaces verts publics car on ne peut faire un projet d’espace vert sans maîtriser la notion paysagère de la ville.

Dans les pays développés, les acteurs des aménagements des milieux urbains sont multiples. Mais pour réussir la notion paysagère dans le cadre de l’organisation globale des villes, on se tourne vers «les ambulanciers de l’urbanisme moderne», qu’ils s’honorent d’appeler «architectes paysagistes», alors que chez nous, on persiste à les appeler «jardiniers» tout court.

Comme les idées sur la tradition et l’histoire, les nouvelles idées sur le paysage urbain évoluent avec le temps. L’architecte paysagiste est l’un des spécialistes qui possèdent les nouvelles techniques pour penser le paysage urbain de la ville car il répond à sa fonction suprême qui est de produire un concept sur un site inconnu où il faut dérouler un raisonnement en établissant une théorie, pour définir un vocabulaire afin de faire passer ses découvertes pour des vérités qui donneront à nos villes la jouissance d’un nouveau paysage urbain.

Par le travail des architectes paysagistes, le paysage de nos villes deviendra le lieu du rationnel où toutes ses composantes ne seront compréhensibles que par référence à un ensemble d’aménagement appelé paysage urbain et qui s’intègre par les éléments qui les composent, sans s’ignorer car elles sont liées par une même pensée paysagère.

Dans le processus d’anticipation pour la transformation de nos villes ainsi que pour la création de nouveaux paysages urbains modernes, l’architecte paysagiste viendra pour faire valoir un point de vue de «technicien paysagiste» pour donner la manière adéquate à accomplir l’invention du paysage urbain des villes algériennes, tout en ressortant les divers changements utiles au citoyen au sein de son milieu urbain, afin d’aboutir à une nouvelle forme d’aménagement du territoire, sans qu’elle ne soit celle de la rupture, car notre paysage urbain doit se réconcilier avec sa culture et son histoire pour retrouver sa forme et son sens qui lui garantissent la présence d’aujourd’hui et de demain.

Parce que nos ancêtres ont forgé leurs idées sur la manière d’apprécier et de créer des paysages urbains avec des espaces verts, et comme l’histoire ne s’arrête pas, les transformations à venir suite à la nouvelle stratégie élaborée par le ministre délégué à l’Aménagement du territoire et de l’Environnement chargé de la ville, pour guérir nos villes, doivent pousser les transformations de nos paysages urbains vers la création d’espaces verts dans nos zones urbaines afin d’assurer un meilleur cadre d’urbanisme végétal au sein de nos villes.

Pour la réussite de l’urbanisme végétal au sein de nos villes, il n’existe pas en la matière de solutions définitives mais une compréhension de l’architecte paysagiste qui lui permette de concevoir et d’apprécier le projet végétal de façon plus éclairée, tout en s’attachant à recevoir un patrimoine et le transmettre en l’améliorant de façon à ce qu’il bénéficie aux citoyens de chacune des 1.541 communes algériennes.

Sachant qu’en matière d’urbanisme végétal de ce début du XXIème siècle, nos milieux urbains ressemblent, à quelques exceptions près, à ceux qui existaient au moyen-âge européen car, dans les espaces publics de la plupart des villes algériennes, les arbres sont peu nombreux et souvent majestueux avec une présence antérieure au temps de la construction de nos extensions de villes. C’est pourquoi aujourd’hui en Algérie, penser à faire accompagner les équipements de grande envergure avec des études paysagères de bonne qualité et adaptées au projet en milieu urbain est devenu presque une chimère, ce qui nous pousse vers la logique d’une nouvelle stratégie de gestion de l’urbanisme végétal et de l’aménagement paysager afin d’apporter quelque cohérence aux paysages urbains de nos zones urbaines, désarticulées par des aménagements paysagers non maîtrisés depuis l’indépendance.

Cette nouvelle stratégie de gestion de l’urbanisme végétal et des aménagements paysagers en milieu urbain fera appel, de la part des responsables d’aménagement paysager de chaque collectivité, à des connaissances spécifiques en botanique et en arboriculture, à une maîtrise des principes de composition et de gestion urbanistique et végétale, ainsi qu’aux références de typologies urbaines telles les avenues, cours, boulevards, squares, etc. Car loin d’être réductrices, ces compétences alimentent l’invention des projets contemporains que la collectivité fera siens, en collaboration avec les architectes paysagistes ou des techniciens paysagistes complétés par des urbanistes et des architectes, à cause de la présence d’un nombre réduit de spécialistes en architecture du paysage sur le territoire national.

C’est parce que les réponses sont loin d’être simples pour gérer le côté végétal dans le but de l’amélioration du cadre de vie en milieu urbain, que nombre de places dans les villes occidentales sont exemptes de toute présence végétale et forcent l’admiration, quand le travail a été fait par des «paysagistes», et que parfois la présence d’espaces verts peut perturber l’identité de la ville de ses quartiers, quand le travail a été fait par des faiseurs de jardins disparates, qui ne cherchent dans la réalisation des projets d’espaces verts que leurs propres économies. Car il ne suffit pas de créer des espaces verts et de planter des alignements d’arbres pour dire qu’il y a eu amélioration de l’urbanisme végétal, parce qu’il faut savoir bien concevoir pour planter et parfois même ne pas planter pour donner un meilleur paysage urbain.

La stratégie de gestion des espaces verts viendra pour faciliter la mobilisation des moyens nécessaires au sein de chaque collectivité locale, pour réussir la politique de l’urbanisation végétale car un paysage urbain est d’autant mieux défendu qu’il est perçu comme beau par une majorité de la population, qui aspire à un meilleur cadre de vie au sein des quartiers, villages et villes.

C’est pour faire relancer notre pays dans sa continuité historique en matière d’urbanisme végétal qu’il est urgent de procéder à la gestion des espaces verts de nos zones urbaines, car il est temps pour nous, en ce XXIème siècle, de trouver la qualité des paysages urbains conformes à notre culture et notre histoire, mais aussi de changer nos mentalités de manière à imaginer les raisons de vivre ensemble sans céder à l’individualisme économique. Car avec une stratégie nationale de gestion de l’urbanisme végétal adaptée à notre microcosme, chacune des collectivités disposera d’un service de gestion des espaces verts et de la ville qui saura collaborer avec les paysagistes afin de faire doter chacune des communes d’au moins un grand jardin public ou de loisirs et que les pâtés d’immeubles seront riches en matière de couverture végétale et munis de terrains de sport et de jeux pour enfants dans le but d’aboutir à un cadre de vie urbain conforme aux normes du paysage urbain contemporain.

La recherche d’un paysage urbain de qualité doit constituer un objectif fondamental pour les premiers responsables du pays car la création d’un aménagement paysager adéquat et de meilleure qualité en milieu urbain demeure généralement le mode qui s’avère le plus durable, le plus attrayant et le plus économique à long terme, pour l’amélioration du cadre de vie des citoyens et du tourisme dans notre pays, ce qui fera de la stratégie de gestion de l’urbanisme végétal une grande culture de la qualité, de l’excellence et de la créativité en matière d’aménagement urbain.

Avec cette stratégie de gestion de l’urbanisme végétal de nos villes, nos paysages urbains présenteront des qualités certaines pour le bien-être des citoyens et des touristes, où des choix seront toutefois précisés pour accroître la qualité des milieux de vie et de contribuer au développement touristique dans notre pays, conformément au programme de développement touristique en Algérie.

Parce qu’il ne peut y avoir de meilleure manière de redonner les lettres de noblesse aux paysages urbains de nos villes que de réinventer l’essence de son existence et de les maintenir dans la continuité et dans le temps, il est temps que les projets d’aménagement paysager des collectivités, dans le cadre de l’urbanisme végétal, ne se réduisent pas à un besoin de surfaces vertes avec des équipements de sports et de jeux d’enfants disparates, mais à des projets paysagers réels, inclus dans le cadre de l’amélioration du paysage urbain et conçus par des paysagistes afin que la ville algérienne ait sa cohérence spatiale perceptible à plusieurs échelles et qui résulte d’une logique symbolique et fonctionnelle.


Re: Une belle ville [1383]

assia

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Posté le : 12/03/2006 à 22:18 (Lu 8350 fois)
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je trouve ca dommage d' en arriver a de telles propos n ' oubliez pas que tlemcen a longtemps était une ville de brassage intelectuelle et culturel alors que dirait aujourdh'ui nos ancetres a tous sur de telles propos vive tlemcen mais avant tout vive l ' algerie et tout ses algeriens du nord au sud !!

Re: Une belle ville [1409]

tlemcen13000

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Posté le : 18/03/2006 à 13:44 (Lu 8327 fois)
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vraiement tlemcen est une belle ville pourquoi on ne fait pas comme d'autre pays organiser des concour pour le meilleur et les grottes de ain feza vraiement c'est trés beau mais vue à mon avis il faut faire un café ou biendes jeux pour les jeunes

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voilà j'avais déposé cettephoto sur galerie intrernaute moi j'ai écris que l'autreur était hicham mami mais une personne là piraté et il a mis à son nom vraiement je suis déçu cette photo se trouve à tlemcen lui il a "cris que c'était à bénisaf moi je voulez la recupérer j'ai trouver qu'il a meme changé mon mot de passe je demande à hichammami de faire quelque chose

Re: Une belle ville [1410]

nadima

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Posté le : 18/03/2006 à 17:09 (Lu 8320 fois)
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Citation : tlemcen13000
vraiement tlemcen est une belle ville pourquoi on ne fait pas comme d'autre pays organiser des concour pour le meilleur et les grottes de ain feza vraiement c'est trés beau mais vue à mon avis il faut faire un café ou biendes jeux pour les jeunes

Bonjour Tlemcen13000. Tes idées sont bonnes et nous sommes tous d'accord pour que Tlemcen et sa région soient valorisées. Malheureusement, cela dépend des hauts fonctionnaires qui ont d'autres priorités.

Re: Une belle ville [1411]

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tlemcen13000

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Posté le : 18/03/2006 à 17:15 (Lu 8320 fois)
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je voudrais remercie un ami qui ma conseiller ce site vraiement notre ville est tres belle moi je ne vis plus à tlemcen mais elle me manque beaucoup là ou je suis je leurs parle beaucoup de notre ville et de ces traditions mon ami est lala maghnia que je n'arrive pas à contacter je souhaite à toute les tlemcien et tlemcenienne une bonne chance

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voilà j'avais déposé cettephoto sur galerie intrernaute moi j'ai écris que l'autreur était hicham mami mais une personne là piraté et il a mis à son nom vraiement je suis déçu cette photo se trouve à tlemcen lui il a "cris que c'était à bénisaf moi je voulez la recupérer j'ai trouver qu'il a meme changé mon mot de passe je demande à hichammami de faire quelque chose

Re: Une belle ville [1430]

esma

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Posté le : 22/03/2006 à 15:31 (Lu 8302 fois)
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sans aucun doute Tlemcen est une tres belle ville.son eau est la meilleure je sais de quoi je parle je passe mes vacances que dans cette ville.Les Tlemceniens et les Tlemceniennes sont beaux,civilisés et cultivés . rien a dire on fait des jaloux c sur.
Bonne journée a tous et a bientot

Re: Une belle ville [1431]

nadima

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Posté le : 23/03/2006 à 12:44 (Lu 8291 fois)
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Citation : esma
sans aucun doute Tlemcen est une tres belle ville.son eau est la meilleure je sais de quoi je parle je passe mes vacances que dans cette ville.Les Tlemceniens et les Tlemceniennes sont beaux,civilisés et cultivés . rien a dire on fait des jaloux c sur.
Bonne journée a tous et a bientot

Je serais d'accord avec toi Esma si tu disais " les gens de la région de Tlemcen font des jaloux " car chaque ville, chaque village de la wilaya a son charme. Moi, je suis de la campagne et je trouve les habitants de mon village aussi " beaux ", " intelligents " que les citadins de Tlemcen à qui je n'ai rien à envier.


Re: Une belle ville [1472]

tlemcen13

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tlemcen13

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Posté le : 04/04/2006 à 13:52 (Lu 8257 fois)
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tlemcen la magnifique!
tahia hna,vive tlemcen et vive lalgerie!!
un petit coucou a tous les gens du quartier d'el kalaa!!!!

Re: Une belle ville [1479]

esma

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Posté le : 05/04/2006 à 14:20 (Lu 8253 fois)
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un frand bonjour a tous les habitants du qurtiers d'el kalaa

Re: Une belle ville [1520]

tlemcen13000

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tlemcen13000

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Posté le : 12/04/2006 à 17:56 (Lu 8241 fois)
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vraiement Tlemcen est une belle ville.pourquoi ne pas essayer de l'arrangerun peuet de fairedes concour de la meilleur ville comme le grottes de ain fezza elles est mal entretenue de faire des café ou des restaurant etcvraiement nos voisins ils ont baeaucoup de travailleurs meme nous on peut faire mieux qu'euxmoi j'aime beaucoup mon paysainsi que ma ville natal.je dis à ce cher Tarik que je ne suis pas daccord pour ce qu'il a ditje ne sais pas pourquoi toute le monde on aprés les tlemcien

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voilà j'avais déposé cettephoto sur galerie intrernaute moi j'ai écris que l'autreur était hicham mami mais une personne là piraté et il a mis à son nom vraiement je suis déçu cette photo se trouve à tlemcen lui il a "cris que c'était à bénisaf moi je voulez la recupérer j'ai trouver qu'il a meme changé mon mot de passe je demande à hichammami de faire quelque chose

Re: Une belle ville [1794]

MiCHeLau

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Posté le : 16/05/2006 à 00:13 (Lu 8151 fois)
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Salam aleykoum a ts....g adoré ce forum, il é tro bien
chui tlemcenien é j'y é vecu pendan 17ans é la jfé l'alé retour entre paris é tlemcen.Jladore ms elle mank de dynamisme é d'evenement, en ce moment j'organise kelke concert en france é oci a alger é inchallah jvé proposé a la mairie d'organisé dé concert a tlemcen o grand bassin é je pouré ramené gnawa diffusion é des chanteurs de raï é si je voi ke ca marche bien je rameneré kelke chanteur de france (Nadiya, Leslie, 113, assia....) et jpeu meme ramené Bob Sinclair ms il fo ke je soi soutenu par lé habitan alor chui ouvert a tte proposition
un big up o tlemcenien vive nous lol é vive lé algerien d'ici ou d'ailleur
http://michelau.skyblog.com/ voici mon blog é vous trouveré un lien pour me contacté

Re: Une belle ville [1869]

souldiamond

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Posté le : 04/07/2006 à 14:56 (Lu 31001 fois)
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ecouter....moi je suis tlemcenien , mes raçines vient de cette merveilleuse ville aux milles civilisations....c normal qu ont ait fiere de notre culture , parcque elle est tres riche....en plus tlemcen, fait parie des villes qui ont plus marquer le nord africains..bref....ce que j'voulais te dire mon frere, c'est qu'ont arrete de ce disputer pour rien...peu importe d'ou on vient, peut unmporte la culture, on a tous une culture differentes ... mais ce qui est sur!!!, c'est qu'ont ait tous algeriens, et il faut aller de l'avant... comme il ont fait...nos encetres, pas vrai? il faut acceptez l'idee de marcher ensemble vers l'avenir, c'est a nous d'ecrire l'histoire de ce pays comme ils ont fais nos precedents...maintenant on ait obliger de vivre ensemble qu'on le veulle ou non...c'est comme ça vive tlemcen....vive les algeriens tous sans exeptions.

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