La civilisation berbère dans la région de Tlemcen Le royaume berbere le plus ancien |
|
Posté le : 29/05/2005 à 13:04 (Lu 10030 fois) | | | Tlemcen et sa région ont connu les plus grands rois amazigh de l'Algérie, de Jugurtha à Massinissa les rois berberes les plus connus ont rayonné sur cette région. D'ailleurs les plus grandes batailles contre les romains ont eu lieu autour de Tlemcen.
| |
|
|
Re: Les royaumes berberes les plus anciens [97] |
|
Posté le : 17/06/2005 à 08:52 (Lu 10020 fois) | | | Azul !
Subtil récupération de l'Histoire en amazighanisant les récits historiques.Oui, les royaumes berbères de Tlemcen sont illustres. Les Almohades et les Almoravides étaient en majorité berbère :se disaient-ils amazigh ? Il me semble qu'il faudrait reconceptualiser ce mot : il veut redéfinir qui et quoi au juste?
| |
|
|
Re: Les royaumes berberes les plus anciens [102] |
|
Posté le : 18/06/2005 à 01:06 (Lu 10015 fois) | | |
Citation Azul !
Subtil récupération de l'Histoire en amazighanisant les récits historiques.Oui, les royaumes berbères de Tlemcen sont illustres. Les Almohades et les Almoravides étaient en majorité berbère :se disaient-ils amazigh ? Il me semble qu'il faudrait reconceptualiser ce mot : il veut redéfinir qui et quoi au juste? |
| C'est juste une remarque pour dire que les derniers villages berberophone de benis snous font de la résistance culturelle comme dans la bd d'astérix. Si on ne fait rien la langue amazigh authentique de ces village disparaitra dans 20 ans. Car seules les plus de 50 ans parle encore au quotidien cette langue.
| |
|
|
Re: Les royaumes berbères les plus anciens [103] |
|
Posté le : 18/06/2005 à 09:14 (Lu 10011 fois) | | | La matrice des langues est un autre sujet. Le creuset des differentes langues est une mémoire fabuleuse ,c'est encore un autre patrimoine à sauvegarder précieusement.
Une Langue meurt ,si elle n'évolue pas.
Entre la langue "sacrée" qui entretient le lien avec le divin et les langues "profanes" qui se consacrent à perpétuer les traditions et la culture, la richesse d'une civilisation est dans sa capacité à assurer et assumer son histoire.
| |
|
|
Re: Les royaumes berbères les plus anciens [105] |
|
Posté le : 18/06/2005 à 14:51 (Lu 10006 fois) | | | Tout ce que tu dis est magnifiquement vrai, mais moi je parle d'une urgence, si l'on ne fait rien c'est un flan complet de la culture amazigh qui risque de disparaitre à jamais ce serait vraiment dommage. Le temps n'est pas de philosopher mais d'agir et d'essayer de mettre en place des projets de sauvegarde au niveau local.
| |
|
|
Re: Les royaumes berbères les plus anciens [106] |
|
Posté le : 18/06/2005 à 17:15 (Lu 10001 fois) | | |
Citation Tout ce que tu dis est magnifiquement vrai, mais moi je parle d'une urgence, si l'on ne fait rien c'est un flan complet de la culture amazigh qui risque de disparaitre à jamais ce serait vraiment dommage. Le temps n'est pas de philosopher mais d'agir et d'essayer de mettre en place des projets de sauvegarde au niveau local. |
|
Si comme vous dites,il ya effectivement un" flan" complet qui risque de disparaitre, il faudra alors flanquer à la porte les planqués qui s'occupent de sauvegarder nos acquis linguistiques...
| |
|
|
Re: Le royaume berbere le plus ancien [107] |
|
Posté le : 18/06/2005 à 17:23 (Lu 9969 fois) | | | Effectivement y a du ménage à faire
| |
|
|
Re: Le royaume berbere le plus ancien [108] |
|
Posté le : 18/06/2005 à 19:37 (Lu 9962 fois) | | | Informations sur la conférence "Tlemcen 2002"
Conférence internationale sur le thème
"Pour une politique linguistique mondiale, fondée sur le plurilinguisme" à Tlemcen, Algérie, du vendredi 27 au lundi 30 septembre 2002, sous le haut patronage de l’UNESCO
Et deepuis 2002... ils
| |
|
|
Re: Le royaume berbere le plus ancien [110] |
|
Posté le : 19/06/2005 à 22:41 (Lu 9956 fois) | | | Ethnie (Algérie) Langue maternelle Famille linguistique Population %
Arabes algériens arabe algérien chamito-sémitique (sémitique) 19 321 000 60 %
Kabyles kabyle chamito-sémitique (berbère) 3 050 800 9,4 %
Bédouins du Hamyan hassaniyya chamito-sémitique (sémitique) 1 932 200 5,9 %
Chaouias (Shawiya) chaouia chamito-sémitique (berbère) 1 728 800 5,3 %
Bédouins du Tajakant hassaniyya chamito-sémitique (berbère) 1 311 900 4,0 %
Berbères du Moyen-Atlas tamazight chamito-sémitique (berbère) 1 220 300 3,7 %
Berbères arabisés arabe algérien chamito-sémitique (sémitique) 1 003 800 3,1 %
Berbères Ishilhayn (Shilha du Nord) tachelhit chamito-sémitique (berbère) 630 500 1,9 %
Berbères shilha tachelhit chamito-sémitique (sémitique) 233 900 0,7 %
Berbères de Mzab (mozabite) tumzabt chamito-sémitique (berbère) 233 900 0,7 %
Bédouins du Ziban hassaniyya chamito-sémitique (sémitique) 203 390 0,6 %
Saharawi hassaniyya chamito-sémitique (sémitique) 163 710 0,5 %
Berbères de Ghardaia tamazight chamito-sémitique (berbère) 138 810 0,4 %
Arabes marocains arabe marocain chamito-sémitique (sémitique) 133 830 0,4 %
Bédouins du Chaamba arabe algérien du Sahara chamito-sémitique (sémitique) 101 690 0,3 %
Bédouins de Sidi hassaniyya chamito-sémitique (sémitique) 101 690 0,3 %
Tamanrassets arabe du Sahara chamito-sémitique (sémitique) 101 690 0,3 %
Bédouins du Tuat taznatit chamito-sémitique (berbère)
66 910 0,2 %
Bédouins du Dui-Menia arabe du Sahara chamito-sémitique (sémitique) 61 020 0,1%
Bédouins de Laghouat hassaniyya chamito-sémitique (sémitique) 61 000 0,1 %
Bédouins de Ruarha tamazight chamito-sémitique (berbère) 61 000 0,1%
Bédouins de Suafa tamazigh chamito-sémitique (berbère) 61 000 0,1%
Berbères de Figig tamazight chamito-sémitique (berbère) 61 000 0,1%
Berbères du Menasser tamazight chamito-sémitique (berbère) 61 000 0,1%
Berbères du Gourara taznatit chamito-sémitique (berbère) 57 970 0,1%
Berbères de Tougourt arabe algérien chamito-sémitique (berbère) 57 970 0,1%
Tamacheks hoggar (Touaregs) tamahaq chamito-sémitique (berbère) 31 350 0,1%
Bédouins de Nail tamazight chamito-sémitique (berbère) 28 470 0,0 %
Touaregs d'Ajjer tamahaq chamito-sémitique (berbère)
22 370 0,0 %
Chénouas chénoua chamito-sémitique (berbère) 15 250 0,0 %
Berbères de Tidikelt (Ibidites) tamazight tidikelt chamito-sémitique (berbère) 14 240 0,0 %
Arabes égyptiens arabe égyptien chamito-sémitique (sémitique) 13 220 0,0 %
Français français langue romane 10 170 0 ,0 %
Hausa (Touaregs) hausa chamito-sémitique (tchadique) 8 750 0,0 %
Tougourts tamazight temacine chamito-sémitique (tchadique) 6 100 0,0 %
Ourgla tagargrent chamito-sémitique (berbère) 5 000 0,0 %
Arabes irakiens arabe irakien chamito-sémitique (sémitique) 3 360 0,0 %
Tsiganes tsigane indo-iranienne (indienne) 3 360 0,0 %
Russes russe langue slave 2 030 0,0 %
Idaksahaks (Touaregs) tadaksahak nilo-saharienne (songhaï) 1 800 0,0 %
Espagnols espagnol langue romane 1 630 0,0 %
Biélorusses biélorusse langue slave 1 020 0,0 %
Britanniques anglais langue germanique 610 0,0 %
Juifs français indo-européenne (romane) 592 0,0 %
32 329 322
| |
|
|
Re: Les royaumes berberes les plus anciens [114] |
|
Posté le : 22/06/2005 à 21:06 (Lu 9978 fois) | | | Salut,
Je suis originaire de Sebdou, prés de Beni snous. L'ouest algerien est la région la plus arabisée et les nomades arabes se sont installés dans cette région, autour de Tlemcen. Les Almoravides, Almohade (noms Arabe ! !) ziannides ... utilisée l'arabe pour la science, politique, religion ...
Avec les nomades arabe, la langue berbere a reculée ! A Beni Snous on parle arabe, avec des mots berbere arabisé, et d'un point de vue culturel et politique les habitants de Beni Snous n'ont rien avoir avec les Kabyles ! !
Mohamed
| |
|
|
Re: Les royaumes berberes les plus anciens [117] | |
Re: Les royaumes berberes les plus anciens [135] |
|
Posté le : 28/06/2005 à 14:16 (Lu 9961 fois) | | | COMMENT LA BERBÉRIE EST DEVENUE LE MAGHREB ARABE
http://www.mondeberbere.com/
L’EXILÉ
La tête ici, le c½ur là-bas
Je compte les nuits, les jours, les mois
Parfois les années qui me sépare de Toi
Quel que soit le moyen employé
Bateau, voiture ou par la pensée,
Pour te rejoindre j’ai envisagé.
Il y a des années, je t’ai quitté
À une vie meilleur j’ai aspiré
Tous les ans, je reviens fouler des pieds
Le pays qui m’a tant manqué.
Retour aux sources, aux origines,
À la quintessence de mon être,
Régénéré par la maisonnée de mon enfance,
Les bruits, les odeurs et autres clichés….
gravés dans ma conscience.
D’un exilé à l’autre,
La ressemblance est frappante,
Ils gardent dans les yeux cet éternel absence,
Qui ne disparaît qu’au moment des vacances.
Mais la joie est de courte durée
Car la douleur est bien plus profonde,
Les années du déraciné se sont cumulées
Et les rides témoignent de cette âme qui…
… depuis trop longtemps vagabonde.
Vagabonde d’une rive à l’autre,
De ce pays qui retient mon c½ur et mon âme,
Vivre chaque année cette déchirure atroce
Celle de quitter le pays de mon enfance.
_____________________________________________
AMZWAG
Ixf inu ghid ul gh usga yan
Ar nttals i wadân d ussan d iyyirn
ula yakw isgwasn lli yangh ibdân
Abrid nnan srk umzgh, igh ssudigh
ababbur ngh tamubil ngh iswingimn
Igh kin lkmegh han rad sunfugh
Isgwasn ayad did-k ngaragh
Tudrt immimn nkki ad siggilagh
Kra igat asgwas asighn adâr s darun
Tamazirt nkki amarg ns ingha yangh
Nkki ighbula d wakal n darngh
A igan atig i tudrt inw
Tigmmi ngh mzzin lligh lulagh
Aqqurn ngh ijjujutn lli-d munagh
Amzwag s uzmwag
Han mrwasn
Gh umnid n tît kiyyi ggamigh
Azwag asunfu ka gh akwn ttilîh
Tadêfi imik gad gant gh tma-nk
Atrs illan gh ugwens n wul inw
Isgwasn gudin gh izûran yakufn
Ikrracn gan inagan f iman
Isgwasn ayad jlan gh igharasn
Wejdigh zgh agwmmâd s wayyâd
Felgh tamazirt an yyi yumzn ul d iman
Kraygat asgwas ndder isbrrayn
ayllighn felgh tamazirt an, lligh d nlal
Agwmmâd an isgred mzzi nw
Bughlan tarwa-ns s idlesen gan mnnaw
Ntnnin a izêdarn ad aran imal
n tmazirt inu nkki lli ttirigh
__________________________________________________________
DOUTE...
Mon chemin se perd soudain dans la brume.
Cherchant ce qui me pèse tel une enclume
Sous la douce clarté du clair de lune
Ces angoisses, j’exorcise à travers ma plume
Quand le doute, sans prévenir s’installe sur votre chemin
Laissant le c½ur en déroute, indécis face au destin.
Cherchant la douce quiétude, des lendemains sereins
Envahi par l’inquiétude, d’un présent incertain.
Voile opaque cachant l’horizon
Impalpable grisaille troublant ma vision
La sérénité a laissé place à l’indécision
Assailli de toutes parts par mille et une questions
Le seul remède, ne pas perdre patience
Garder espoir, quelque soit les circonstances
S’en remettre simplement à sa Toute-puissance
Et ce qu’Il a destiné, pour enfin trouver la délivrance.
AWJDU
Wejdigh gh ugharas idêlan s tagut
Mani gh rad afgh tudret immimn ?
tadêfi ifawn n tmayyurt
ankkid inw uright s idamn n tasa-nw
Awjdu igh angh ibid gh ugharas
rzemat angh askref i wul at walan
ad ur nalla ass-ngh izrin, azkka rad lalan
awjdu mqqard ghughn f tillas n izaliwn
Atwwan igh illas
ilîh tifawin
awjdu igh sgldin
igutn isqsitn
Tizidâr gant asafar i wul
Anaruz asit gh ufus in tkkit
nttan a rad issisfiw agharas illasn
Tizidâr a gwma ar-ak illil.
http://www.mondeberbere.com/audio/20050109_resonance.ram
| |
|
|
Re: Les royaumes berberes les plus anciens [152] |
|
Posté le : 01/07/2005 à 13:03 (Lu 9957 fois) | | |
Citation COMMENT LA BERBÉRIE EST DEVENUE LE MAGHREB ARABE
http://www.mondeberbere.com/
L’EXILÉ
La tête ici, le c½ur là-bas
Je compte les nuits, les jours, les mois
Parfois les années qui me sépare de Toi
Quel que soit le moyen employé
Bateau, voiture ou par la pensée,
Pour te rejoindre j’ai envisagé.
Il y a des années, je t’ai quitté
À une vie meilleur j’ai aspiré
Tous les ans, je reviens fouler des pieds
Le pays qui m’a tant manqué.
Retour aux sources, aux origines,
À la quintessence de mon être,
Régénéré par la maisonnée de mon enfance,
Les bruits, les odeurs et autres clichés….
gravés dans ma conscience.
D’un exilé à l’autre,
La ressemblance est frappante,
Ils gardent dans les yeux cet éternel absence,
Qui ne disparaît qu’au moment des vacances.
Mais la joie est de courte durée
Car la douleur est bien plus profonde,
Les années du déraciné se sont cumulées
Et les rides témoignent de cette âme qui…
… depuis trop longtemps vagabonde.
Vagabonde d’une rive à l’autre,
De ce pays qui retient mon c½ur et mon âme,
Vivre chaque année cette déchirure atroce
Celle de quitter le pays de mon enfance.
_____________________________________________
AMZWAG
Ixf inu ghid ul gh usga yan
Ar nttals i wadân d ussan d iyyirn
ula yakw isgwasn lli yangh ibdân
Abrid nnan srk umzgh, igh ssudigh
ababbur ngh tamubil ngh iswingimn
Igh kin lkmegh han rad sunfugh
Isgwasn ayad did-k ngaragh
Tudrt immimn nkki ad siggilagh
Kra igat asgwas asighn adâr s darun
Tamazirt nkki amarg ns ingha yangh
Nkki ighbula d wakal n darngh
A igan atig i tudrt inw
Tigmmi ngh mzzin lligh lulagh
Aqqurn ngh ijjujutn lli-d munagh
Amzwag s uzmwag
Han mrwasn
Gh umnid n tît kiyyi ggamigh
Azwag asunfu ka gh akwn ttilîh
Tadêfi imik gad gant gh tma-nk
Atrs illan gh ugwens n wul inw
Isgwasn gudin gh izûran yakufn
Ikrracn gan inagan f iman
Isgwasn ayad jlan gh igharasn
Wejdigh zgh agwmmâd s wayyâd
Felgh tamazirt an yyi yumzn ul d iman
Kraygat asgwas ndder isbrrayn
ayllighn felgh tamazirt an, lligh d nlal
Agwmmâd an isgred mzzi nw
Bughlan tarwa-ns s idlesen gan mnnaw
Ntnnin a izêdarn ad aran imal
n tmazirt inu nkki lli ttirigh
__________________________________________________________
DOUTE...
Mon chemin se perd soudain dans la brume.
Cherchant ce qui me pèse tel une enclume
Sous la douce clarté du clair de lune
Ces angoisses, j’exorcise à travers ma plume
Quand le doute, sans prévenir s’installe sur votre chemin
Laissant le c½ur en déroute, indécis face au destin.
Cherchant la douce quiétude, des lendemains sereins
Envahi par l’inquiétude, d’un présent incertain.
Voile opaque cachant l’horizon
Impalpable grisaille troublant ma vision
La sérénité a laissé place à l’indécision
Assailli de toutes parts par mille et une questions
Le seul remède, ne pas perdre patience
Garder espoir, quelque soit les circonstances
S’en remettre simplement à sa Toute-puissance
Et ce qu’Il a destiné, pour enfin trouver la délivrance.
AWJDU
Wejdigh gh ugharas idêlan s tagut
Mani gh rad afgh tudret immimn ?
tadêfi ifawn n tmayyurt
ankkid inw uright s idamn n tasa-nw
Awjdu igh angh ibid gh ugharas
rzemat angh askref i wul at walan
ad ur nalla ass-ngh izrin, azkka rad lalan
awjdu mqqard ghughn f tillas n izaliwn
Atwwan igh illas
ilîh tifawin
awjdu igh sgldin
igutn isqsitn
Tizidâr gant asafar i wul
Anaruz asit gh ufus in tkkit
nttan a rad issisfiw agharas illasn
Tizidâr a gwma ar-ak illil.
http://www.mondeberbere.com/audio/20050109_resonance.ram
|
| Serais tu interressé par la constitution d'un lexique du vocabulaire amazigh de l'ouest?
| |
|
|
Re: Les royaumes berberes les plus anciens [155] |
|
Posté le : 01/07/2005 à 21:29 (Lu 9951 fois) | | | L'idée est excellente, désolé, je ne suis pas la personne qualifiée pour ce passionnant travail.
Merci, pour ta proposition
| |
|
|
Re: Le royaume berbere le plus ancien [158] | |
Re: Le royaume berbere le plus ancien [170] |
|
Posté le : 06/07/2005 à 16:14 (Lu 9936 fois) | | | azul fallawent, azul fellawen,
C'est déja un pat formidable que de pouvoir lire de tels messages, cela prouve que le citoyen algerien s'est enfin reveillé de son profond sommeil, je devrais dire peut etre... de son hibérnation. Pendant que la kabylie se faisait massacrer pour la survie de cette langue, la culture de nos nos péres et mére,de nos ancétres à tous, pas uniquement des kabyles!, les autres, non seulement, ils n'ont pas bougé le ptit doigt pour nous venir en aide mais ils criaient au scandale nous accusant même de vouloir déviser la nation algerienne, de vouloir créer un etat federal et de je ne sais quoi encore !?. oui, pendant que la kabylie pleurait, MOULOUD MAMERI, les autres ne savaient même pas qui était mort !!!!. commencer donc par lire " DA L'MOULOUD"
| |
|
|
Re: Le royaume berbere le plus ancien [172] |
|
Posté le : 06/07/2005 à 18:00 (Lu 9934 fois) | | | A THALA , se jouent les péripéties d'un jeu cruel et tendu dont les acteurs, les paysans du village, vont chacun jusqu'à l'extrême pointe de sa vérité profonde.
Deux camps- celui des maquisards algériens parmi lesquels Ali, frère de Bachir- celui des forces d'occupation qui, sur fond de désir de vaincre à tout prix, oscille entre les cruautés à froid réputées plus efficaces, les repentirs timides, les équivoques de la mauvaise conscience.
Entre les deux : des villageois, d'accord accaparés par les gestes traditionnels mais qui, peu à peu, s'engagent dans l'engrenage de plus en plus implacable de la guerre.
A THALA, les officiers de la S.A.S tentent d'installer leur organisation avec des hommes à eux.
En particulier Tayeb, jadis pauvre hère méprisé de tous maintenant tente de faire payer aux habitants de THALA, le long avilissement ou ils l'ont jadis tenu.
Mais en face de cet ordre du jour, se dresse l'ordre de nuit, organisé par le F.L.N.
La masse des villageois réagit comme le ch½ur des tragédies antiques tentant dans la tourmente de sauver le village ancestral. Sur le fond des burnous gris et des robes de couleurs, des individus viscéralement engagés dans la guerre, se détachent …
Suivent les péripéties de la guerre tour à tour crut-elle, sanglante, détendue parfois, jusqu'au jour ou…..

| |
|
|
Re: Le royaume berbere le plus ancien [173] |
|
Posté le : 06/07/2005 à 22:01 (Lu 9929 fois) | | |
Citation azul fallawent, azul fellawen,
C'est déja un pat formidable que de pouvoir lire de tels messages, cela prouve que le citoyen algerien s'est enfin reveillé de son profond sommeil, je devrais dire peut etre... de son hibérnation. Pendant que la kabylie se faisait massacrer pour la survie de cette langue, la culture de nos nos péres et mére,de nos ancétres à tous, pas uniquement des kabyles!, les autres, non seulement, ils n'ont pas bougé le ptit doigt pour nous venir en aide mais ils criaient au scandale nous accusant même de vouloir déviser la nation algerienne, de vouloir créer un etat federal et de je ne sais quoi encore !?. oui, pendant que la kabylie pleurait, MOULOUD MAMERI, les autres ne savaient même pas qui était mort !!!!. commencer donc par lire " DA L'MOULOUD" |
| IL est évident que nous sommes tous enfants de Tamazgha des canaries aux oasis de Siwa, la quete de cette vérité culturelle et ancestrale est une chose logique et naturelle. Maintenant si le rapport de force qui s'est engagé en kabylie avec les autorités contient aussi cette revendication c'est très bien, mais il ne faut pas croire que le reste du pays est indifférent à son histoire, je crois qu'il y a d'autre méthodes beaucoup plus efficasses pour rétablir l'histoire. Il faudrait déja faire découvrir au peuple ses racines d'une maniere pédagogique (pour son bien) et agir au niveau local dans une optique culturelle. Ceci pour dans un premier temps exorciser certaines peurs et rejet d'autre part pour travailler dans la durée. 70 % des contrées de l'Algérie ont perdu leur amazighité depuis presque 2 siècles mainteant il nous faudra au moins 50 ans pour atteindre le minimum. Alors essayons de nous orienter plus vers une stratégie du long terme, plus efficasse, au lieu d'attaquer de front (cause perdu d'avance) car c'est en touchant le peuple par le coeur qu'on y arrivera. C'est un peu une éthique communautaire.
| |
|
|
Re: Le royaume berbere le plus ancien [174] |
|
Posté le : 07/07/2005 à 09:04 (Lu 9927 fois) | | | La langue et l'écriture comme matériau vivant
Bonjour,
Bonjour à tous,
Bonjour mes vieux copains
Je vous reviens avec ma gueule
De paladin solitaire,
Et je sais que ce soir
Monteront des chants infernaux …
Voici le coin de boue
Où dormait mon front fier.
Aux hurlements des vents,
Par les cris de décembre ;
Voici ma vie à moi,
Rassemblée en poussière…
" Si Kateb Yacine met ses réflexions politiques et philosophiques au centre de son ½uvre théâtrale, les langues et le langage - fragile lien entre les hommes - représentent aussi un pan important de son travail. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il écrit ses pièces en arabe parlé. " Il y a un arabe mort, et un arabe vivant. ", déclare-t-il souvent, " L'arabe vivant, c'est l'arabe populaire, car le principal créateur de la langue, n'en déplaise à nos Ulémas, c'est le peuple entier, lui seul peut donner à la langue toute sa saveur. "
| |
|
|
Re: Le royaume berbere le plus ancien [179] |
|
Posté le : 08/07/2005 à 21:11 (Lu 9935 fois) | | | Et Ramsès III tomba à Beni Snous...
En 950 avant Jésus-Christ, à Khémis, le roi amazigh Chachna poussa dans ses derniers retranchements les fantassins du pharaon Ramsès III avant de les battre.
Un pharaon venant en envahisseur dans cette riche région des Beni Snous, dans la wilaya de Tlemcen. Mythe ou réalité, toujours est-il que, mue par des croyances anciennes (qui ont fait l’objet de recherches et d’études anthropologiques), cette région frontalière fête, tous les 12 janvier, avec un esprit carnavalesque, Ayred (lion). La direction de la culture de Tlemcen, pour mettre davantage en valeur l’importance de ce rite chez les autochtones, a organisé, comme il se doit, des activités culturelles dont des conférences pour expliquer Yennayer, Ayred, mais surtout dépoussiérer la mémoire pour mieux la préserver. Qu’est-ce qu’Ayred ? Au-delà de sa signification étymologique, c’est toute une mise en scène festive pour une cause noble : pendant trois jours, des groupes de personnes s’échangent des civilités en prononçant des expressions inspirées d’anciennes coutumes. Déguisés en animaux, des participants sillonnent les ruelles et font des escales dans des maisons. La lionne pénètre dans une ambiance faite de chants du terroir et fait le mort. C’est le moment que choisit le « roi de la savane » pour faire irruption sur les lieux et assister à la « disparition » de sa femelle. Après le réveil graduel de celle-ci, le propriétaire de la maison remet des présents (argent et fruits) au groupe, et ainsi de suite... A l’issue de ce carnaval, les dons sont offerts aux pauvres de la région. D’ailleurs, des dramaturges, à l’image de Ali Abdoun, ont essayé d’expliquer cette « foi », mais aussi adapter cette « spiritualité » dans leurs ½uvres où l’image et le symbole sont omniprésents. D’origine païenne, Yennayer est également pratiqué, cependant avec de légères différences, chez plusieurs communautés méditerranéennes. Lors de cette manifestation, beaucoup de spécialistes de la communication, dont Bouziane Ben Achour, Saïd Boutarfa et Kamel Bendimerad, ont contribué avec leurs communications à la compréhension de cette croyance, en fait, une partie de l’histoire de notre pays. Miloud Hakim, écrivain et directeur de la culture, estime qu’« au-delà du caractère festif de ces journées culturelles, cette rencontre est aussi celle de la formation, de la confrontation des idées et des connaissances pour mieux cerner un événement. Et contribuer au redressement d’un pan de notre histoire ancestrale ».
El Watan du 22 janvier 2005
| |
|
|
|