La civilisation berbère dans la région de Tlemcen

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Re: Le royaume berbere le plus ancien [319]

Invité(e)




Posté le : 28/07/2005 à 21:11 (Lu 10026 fois)
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salut,

C'est vrai que l'Afrique du nord est, à la base berbere ! Mais il ne faut pas oublié l'apport Arabe, avec l'Islam ! ! ! ! !
Les arabes ont transformés la société berbere ! chose que les romains n'ont pas pu faire ! !
Heureusement que les arabes sont arrivés ! Dieu merci ! !


Re: Le royaume berbere le plus ancien [777]

-Faraoun-




Posté le : 24/09/2005 à 09:51 (Lu 13 fois)
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Il etait une fois des pharaons amazighs
Publié le: 05-07-2005


Un sage définissait l’Histoire comme tout ce qui reste lorsque nous avons tout perdu. Souvent, elle peut se comparer à ces vieux tableaux des maîtres italiens dont les siècles avaient oxydé le vernis au point de les couvrir d’une partie ténébreuse, et que des réactifs appropriés pourraient faire disparaître à pour ramener les coloris originels leur fraîcheur pour le ravissement de nos yeux.




Les Imazighen ont perdu le souvenir de leur origine, l’écriture de leur langue et jusqu’au sens des rites dont quelques uns ont survécu grâce à l’inaccessibilité des montagnes et à la force des traditions. Heureusement, de bonne heure, des berbérologues émérites, se sont attaqués aux problèmes ardus de l’étymologie pour expliquer les noms des objets ou des lieux et par leur capacité d’éthnologue de révéler, à partir du folklore, la survivance des vieux rites. Des anthropologues, tel que Le Roger qui nous fait découvrir une grande inscription de Karnak, raconte que vers le milieu du XIVème siècle, sous le règne de Menephtan 1er, une formidable attaque, combinée par terre et par mer, fut dirigée contre l’empire égyptien. La flotte des Etrusques, soutenue par celles de plusieurs peuples de Sardaigne, de la Sicile et de la Grèce, débarqua ses guerriers sur la rive gauche du Nil, pendant que l’armée des libyens ou des Imazighen (Lilou) forçait la frontière occidentale de l’Egypte.

Le chef de Guerre, commandant les forces coalisées était Marmaion, le roi amazigh. Il fut défait, et le pharaon victorieux put célébrer son triomphe. Mais pendant longtemps encore les libyens continuèrent à menacer la Basse-Egypte. Ces voisins dangereux ont été mentionnés et représentés sur plusieurs monuments de la XIXème dynastie et les dynasties suivantes. Outre le nom le Lilou, qui est probablement générique, on désigne les Imazighen encore par celui de Maschouach, qui paraît avoir été leur nom national, et plus tard sous celui de Tamahou, qui paraît leur avoir été donné par les Egyptiens. Il résulte d’un travail communiqué à la Société d’Anthropologie, que le nom de Tamahou aurait été primitivement un nom amazigh, mais les Egyptiens auraient ensuite modifié légèrement l’orthographe de ce mot pour lui donner la signification d’« Hommes du nord »

Chez les Imazighen, les influences égyptiennes se firent ressentir à partir de l’époque de la IIème dynastie : Thinite : la déesse Neite (elle-même issue de l’Asrarté chaldéenne), se « berbérisa « en Ta - Neite, puis Tanite l’Africaine. Le Tifinagh, reliquat remarquable des premiers âges par ses attaches inéluctables avec les plus vieilles civilisations, renferme, suivant l’expression d’Auguste Bernard, les allusions égyptiennes, phéniciennes, éthiopiennes, arabes... La langue amazighe constitue de la sorte un admirable musée ethnographique dans lequel on retrouve toute l’histoire de la race.

Certains caractères tifinaghes, tels le « s », le « r » et le « f », ont une valeur hiéroglyphique de sigles astronomiques, respectivement, du soleil, de la pleine lune et du premier et dernier quartier de lune. Ces sigles sont curieusement utilisés par nos astronomes modernes, pour symboliser la lune et le soleil. Ils étaient aussi adoptés par les anciens Egyptiens pour désigner l’astre du jour et celui de la nuit.

A cette époque, les Imazighens fonderont même des royaumes dans le Delta du Nil et s’imprégneront de la culture égyptienne, tout en émiettant le moins possible d’eux-mêmes et en préservant leurs caractéristiques culturelles propres. Les souverains pharaons, comme Ramsès II, puis Ramsès III, les combattirent, en firent des alliés selon les circonstances, (contre les Hittites, par exemple). Un roi amazighe régna pourtant à Hiérakléopolis, en Moyenne Egypte, et ce fut son septième descendant, Sheshong Ier, qui fonda la XXIIème dynastie, en 946 avant notre ère. Une autre dynastie berbère, cette d’Osokron, succéda à celle fondée par Sheshonq 1er.

Lakhdar Omar (Ecrivain)



Re: Le royaume berbere le plus ancien [832]

Tiliwine

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Posté le : 02/10/2005 à 16:31 (Lu 9983 fois)
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Citation
azul fallawent, azul fellawen,
C'est déja un pat formidable que de pouvoir lire de tels messages, cela prouve que le citoyen algerien s'est enfin reveillé de son profond sommeil, je devrais dire peut etre... de son hibérnation. Pendant que la kabylie se faisait massacrer pour la survie de cette langue, la culture de nos nos péres et mére,de nos ancétres à tous, pas uniquement des kabyles!, les autres, non seulement, ils n'ont pas bougé le ptit doigt pour nous venir en aide mais ils criaient au scandale nous accusant même de vouloir déviser la nation algerienne, de vouloir créer un etat federal et de je ne sais quoi encore !?. oui, pendant que la kabylie pleurait, MOULOUD MAMERI, les autres ne savaient même pas qui était mort !!!!. commencer donc par lire " DA L'MOULOUD"


TOI HOMME LIBRE(amazigh)
est-ce que tu sais ce qu'est la liberté
comment soudainement tu deterres un tresor de 25 siecles
qui n'est pas connu du grand public
qui n'est meme pas maitrisé par les plus grands defenseurs de cette culture
et tu insultes presque les gens
tu parles de sommeil
de soutien c come si tu es en guerre avec le reste de l'algerie
il faut que tu saches ceci selon moi
nous sommes tous, au moins moi je me considere berbere
je suis de msirda
je suis arabophone
me changer en un clin d'oeil
JE REFUSE L'APPROCHE
PLUS BERBERE QUE MOI
C MON PERE CTOUT
PAS D'AUTRES
c vraiment enervant d'ecouter tout le temps
nous les kabyles
nous les kabyles
a la limite il fallait defendre la berberie contre toutes les invasions et c tout
mais ça n'a pas etait possible
alors il faut assumer l'echec de nos ancetres
et travailler selon la realite
mais pas je veux je veux
salut

Re: Le royaume berbere le plus ancien [833]

boumedienne

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boumedienne

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Posté le : 02/10/2005 à 18:32 (Lu 9981 fois)
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Citation : Tiliwine
Citation
azul fallawent, azul fellawen,
C'est déja un pat formidable que de pouvoir lire de tels messages, cela prouve que le citoyen algerien s'est enfin reveillé de son profond sommeil, je devrais dire peut etre... de son hibérnation. Pendant que la kabylie se faisait massacrer pour la survie de cette langue, la culture de nos nos péres et mére,de nos ancétres à tous, pas uniquement des kabyles!, les autres, non seulement, ils n'ont pas bougé le ptit doigt pour nous venir en aide mais ils criaient au scandale nous accusant même de vouloir déviser la nation algerienne, de vouloir créer un etat federal et de je ne sais quoi encore !?. oui, pendant que la kabylie pleurait, MOULOUD MAMERI, les autres ne savaient même pas qui était mort !!!!. commencer donc par lire " DA L'MOULOUD"


TOI HOMME LIBRE(amazigh)
est-ce que tu sais ce qu'est la liberté
comment soudainement tu deterres un tresor de 25 siecles
qui n'est pas connu du grand public
qui n'est meme pas maitrisé par les plus grands defenseurs de cette culture
et tu insultes presque les gens
tu parles de sommeil
de soutien c come si tu es en guerre avec le reste de l'algerie
il faut que tu saches ceci selon moi
nous sommes tous, au moins moi je me considere berbere
je suis de msirda
je suis arabophone
me changer en un clin d'oeil
JE REFUSE L'APPROCHE
PLUS BERBERE QUE MOI
C MON PERE CTOUT
PAS D'AUTRES
c vraiment enervant d'ecouter tout le temps
nous les kabyles
nous les kabyles
a la limite il fallait defendre la berberie contre toutes les invasions et c tout
mais ça n'a pas etait possible
alors il faut assumer l'echec de nos ancetres
et travailler selon la realite
mais pas je veux je veux
salut
je suis tout à fait d'accord avec vos propos mon cher tiliwine concernant ce débat que je voudrais beaucoup plus large. J'espere que des personnes censées pourront participer ici dans ce forum à des presentations de point de vue pour en finir avec les idées reçus et donner un dynamisme certains à ce débat qui n'a toujours pas été lancé d'une maniere profonde ici et ailleurs.

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Edité le 02/10/2005 à 18:33 par boumedienne

Re: Le royaume berbere le plus ancien [834]

-Yaghmoracen-




Posté le : 02/10/2005 à 18:41 (Lu 9979 fois)
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Mon royaume pour un cheval! disait Richard III ..
Les berbères ont préféré le cheval ( car ils étaient de grands amoueux de la Liberté!).


Re: Le royaume berbere le plus ancien

aeiou

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Posté le : 02/10/2005 à 20:39 (Lu 9976 fois)
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Salam, Azul, Salut à chacune et à chacun,

N'étant ni arabophone ni berbèrophone, je vais partager avec vous mon point de vue : celui d'un francophone résidant en Bretagne, en France, en Europe donc sur Terre mais qui est accepté -au moins par celles et ceux qui me connaissent bien- en tant que "Algérien de coeur" et dont l'algérianité ne tient ni à l'ethnie, ni à l'usage linguistique, ni -a fortiori- à une religion. Je ne suis même pas Algérien par "nationalisme" quoique j'ai eu et j'ai fait ma part pour l'émergence de l'Algérie indépendante. Mon algérianité ressort plutôt du "patriotisme" c'est-à-dire de l'amour porté à un pays et à sa population au-delà des Institutions, de l'Histoire ainsi que des qualités ou/et défauts caractéristiques de sa population et des appréciations portées sur ses choix qu'ils paraissent bons ou mauvais.

Ce qui m'apparait (au vu du conflit, ne datant pas d'hier, entre berbèrophones et arabophones -en restant au niveau linguistique et des spécificités dans la conception du monde ainsi que dans la méthode d'approche du traitement des problèmes sociétaux ou sociaux) c'est l'incapacité pour l'idéologie dominante depuis 1962 d'accepter la notion de différence et d'avoir beaucoup de difficultés à respecter le fait minoritaire... préférant trop souvent nier ou occulter ces différences et ces minorités...et celà pas seulement dans le cadre de l'opposition des berbèrophones aux arabophones.

La langue première (ou dite ; langue maternelle) pour 60 à 70% des enfants d'Algérie est "daridja" qui utilise un fond arabophone de type dialectal avec un fort complément d'origine berbèrophone et des ajouts d'autres langues dont le français et l'espagnol notamment.

Celà veut dire qu'il y a aussi des enfants d'Algérie dont la langue première n'est pas arabophone mais, pour l'essentiel, berbèrophone.

Ceci est un fait qu'il n'est pas possible de nier...mais dont il n'a pas vraiment été tenu compte jusqu'à maintenant... d'où un sentiment d'ostracisme et d'exclusion ressenti par les berbèrophones... quand bien même de nombreux responsables au sein de l'Etat sont des berbèrophones d'origine.

Il était tout à fait concevable, en 1962 et les années suivantes, que l'Etat nouveau veuille mettre en place des outils visant à la cohésion des enseignements -dont la partie linguistique- afin de participer activement à la construction de la Nation algérienne laquelle n'était pas encore une réalité sociologique (et ne semble l'être que partiellement actuellement) une fois dépassé les affirmations symboliques.

Il se trouve que le pouvoir d'Etat, issu des affrontements entre Algériens de l'été 1962, a endossé la doctrine jacobine et centralisatrice héritée de la France et s'est acharné à promouvoir la doctrine arabo-baathiste et l'islam comme cadre de référence de la pensée. Nous sommes toujours dans la ligne de ces deux héritages...y compris sous la forme de l'introduction obligatoire de la langue arabe classique et dans sa forme médiane, moyen-orientale dite arabe moderne.

Par comparaison la France a procédé de la même façon à la fin du XIX° siècle, laminant les langues (je dis biens les langues et pas seulement des dialectes) comme le Breton, l'Alsacien, le Corse, le Basque, etc.. et il a fallu presqu'un siècle pour que celles-ci soient à nouveau enseignées officiellement y compris dans le système publique d'enseignement... que d'humiliations et de perte de temps...

Heureusement pour la France (si je puis dire) les deux guerres mondiales en Europe plus l'obligation du Service militaire et le brassage des populations ont fait entériner la pratique d'une seule langue : le français prenant sa source principalement dans l'Ile de France et autour du fleuve Loire.

Or il se trouve que ce n'est pas seulement au niveau linguistique que les berbèrophones (et singulièrement les kabyles) se sont trouvés minoritaires... mais aussi dans leur conception du monde et surtout dans leurs pratiques sociales...

Ajoutez-y -de part et d'autre- des intérêts et des ambitions politiques et chaque camp s'est peu à peu durci...mais avec une nuance d'importance : Les uns voulaient imposer leur point de vue sans accepter d'opposition, les autres revendiquaient leur droit à être eux-mêmes sans imposer aux autres.

Voilà ma perception des faits.

Je m'arrête là pour l'instant car je suis fatigué mais je poursuivrai bien volontiers un échange dans la mesure où celui-ci restera ZEN dans la forme.

A bientôt peut-être...

Re: Le royaume berbere le plus ancien [838]

-Azuléjos-




Posté le : 03/10/2005 à 11:43 (Lu 9969 fois)
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Combien y a t il de minorités en Algérie?

La diversité des langues et dialectes (autant de dialectes que de terroirs )sont une richesse pour l'Algérie.La Culture est une mosaîque des différentes composantes que constitue l'Histoire de ce pays.

Au fait l'Emir Abdelkader ,El Mokrani, etc.. commandaient leurs troupes dans quelle langue?

Re: Le royaume berbere le plus ancien [839]

Tiliwine

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Posté le : 03/10/2005 à 11:47 (Lu 9968 fois)
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BONJOUR
moi j'accepte il faut le dire tous les points de vue
je ne fais aucune exclusion
je veux dire tous les points de vue sont riches peut etredifferement etalés
mais il reste qu'on doit s'accepter
puis argumenter
l'histoerique on le connait suffisament, il ne s'agit pas mainteneant de diaboliser tjs le passé
aujourd'hui il s'agit si j'ai bien ciompris de trouver des solutions
des solutions realistes
mais pas virtuelles
moi je suis contre le principe d'officialiser par decret la langue amazigh tout de suite
j'ai l'impression que ceux qui revendiquent cette solution ils font passé le politique avant tout chose
c vrai que le politique doit suivre
mais m'imposer une decision aussi importante que l'enseignement illico presto d'une langue que la majorite des algeriens ne metrisent pas je ne suis pas d'accord
je dirais que la presque totalité n'ecrivent pas du tout
ON NE SAIS PAS ENCORE s'il faurt ecrire avec tel alphabet ou tel
ALORS soyons serieux freres algeriens
travaillons travaillons encore cette langue et puis nous tous applaudissons et epousons cette langue qui est le patrimoine de tous
voici un peu ce que je pense
et svp ne m'opposer surtout pas arabophone et breberophones
il n ya pas de dividende politique à tirer si non c le gachis
bonne journée

Re: Le royaume berbere le plus ancien [867]

-Zuit Ruit-




Posté le : 06/10/2005 à 08:18 (Lu 9961 fois)
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Quelle langue pour quel Etat?
Abdelhafid Ossoukine

Pendant que l’énarque et technicien du droit, Ahmed Ouyahia fait dans le sentimentalisme et la démagogie à propos de l’officialisation de la langue amazigh (cf., accord du 15/01/2005, rencontres du 11/08/2005 et du 13/09/2005), le politique Abdelaziz Bouteflika est catégorique, logique et a-sentimental: «La langue arabe restera la langue nationale et la seule langue officielle de l’Algérie... Il n’y a aucun pays au monde possédant deux langues officielles et il en sera jamais le cas en Algérie...».

La question que l’on peut légitiment se poser eu égard de ce partage des rôles est la suivante: pourquoi refuse-t-on d’user de peu de pédagogie pour expliquer simplement qu’une langue nationale ne signifie pas langue officielle et que le tamazight, s’il est en droit d’accéder au premier statut, il ne le peut, d’un point de vue technique, dans le deuxième. Pourquoi?

La première raison est politique, car à force de jouer sur un bilinguisme juridique douteux (français-arabe), on a fini par ne maîtriser ni la langue de Molière, ni celle d’El-Moutannabi. En droit, puisque c’est à travers lui que la parole officielle de l’Etat est exprimée, cette observation est facilement vérifiable. Lorsque les mots ont un sens, on mesure combien il est difficile de rédiger un texte de droit. Les impropriétés de termes, les négligences de style (1) et les imprécisions du vocabulaire contribuent beaucoup plus à tisser l’ambiguïté et l’incompréhension qu’à établir les bases d’une communication claire et simple. Malgré l’apport des anciens cadres francophones, beaucoup de leurs textes manquent d’élégance et de précision que le juge formé dans les facultés de droit arabisé, est pourtant obligé d’appliquer.

Notre actuel ministre des Affaires étrangères, alors secrétaire général du premier gouvernement de l’Algérie indépendante, avait rédigé une note à l’attention des rédacteurs des textes, les priant d’éviter la fréquente confusion des verbes stipuler et disposer, la mauvaise utilisation des formules d’exécution des textes, car souvent l’expression «chargé de l’application» était employée à la place de «chargé d’exécution» et la même remarque vaut pour les verbes «abroger» et «annuler». Si ces observations avaient une valeur pour aider une génération de cadres, fraîchement installée dans les postes de commandes, à mieux concevoir les textes, les «niaiseries» continuent à entacher la production du droit, bien des années plus tard comme l’atteste cette traduction, pour le moins burlesque, de certificat de décès par contrat de décès. La constitution de 1989, dans sa version arabe, malgré son amendement en 1996, reste un morceau d’anthologie. La notion de saisine, les formules de contrôle a priori, contrôle a posteriori..., ont été, non seulement mal traduites, mais révèlent le manque d’attention et de considération pour la langue arabe du droit

La langue est un système de communication et l’organisation de ce système est susceptible d’une appréhension par le droit. La langue est aussi un savoir dont la transmission conditionne l’existence des langues ou leur substance. La transmission de ce savoir repose principalement sur l’enseignement.

Si en France l’usage d’une seule langue pose encore des difficultés dans la transmission du discours de l’Etat, que certains comme Mazeaux le rapporte à l’insuffisance de formation des fonctionnaires et du législateur et leur méconnaissance du droit romain, ce qui entraîne des contresens graves, qu’en est-il en Algérie où deux langues se disputent la meilleure légitimité: nationaliste et identitaire (religieuse) pour l’une, scientifique et technique pour l’autre. Excepté le code de la famille, tout le corpus normatif algérien continue à être pensé, conçu et rédigé en langue française. Un brillant juriste avait noté, il y a quelques années, que la politique hâtive de l’arabisation de l’enseignement du droit, la considération du français comme langue à bannir tout en éditant le journal officiel dans deux langues... vont donner des contenus hybrides au message juridique qui ne vont pas garantir leurs réceptions par le grand public (Babadji 1990).

Aussi, l’insuffisance de la pratique de la langue, qu’elle soit arabe ou française, la difficile, parfois dramatique, reconversion d’une génération de fonctionnaires à l’arabe, l’esprit revanchard, sous-jacent et parfois déclaré des uns contre les autres par l’usage de la langue comme moyen de pouvoir... sont autant de phénomènes qui font de l’Algérie un pays très singulier. Il le sera davantage si la revendication des ârouch sera satisfaite. Car au fond, accéder au statut de langue officielle, cela signifie qu’une deuxième édition du Journal officielle doit être programmée. Ainsi, à l’incompréhension et la confusion dégagée de la lecture de deux versions du Journal officiel (2), avec tout ce que cela entraîne comme exclusion à la faveur d’une minorité ayant la maîtrise des deux langues, s’ajoutera un véritable capharnaüm linguistique conjugué à un imbroglio juridique que nul ne peut saisir et traduire. Ce sont tous les édifices de l’Etat qui vont être bouleversés. Cela veut dire que l’administration, aussi bien nationale que locale, doit communiquer en deux langues virtuellement officielles et une langue étrangère qu’on a du mal à nommer (le français) mais demeure réellement agréée et de fait unique moyen pour révéler le contenu des actes législatifs et réglementaires à tous ceux qui pourraient y être intéressés. Bien plus, la publicité du droit en trois langues qui se télescoperont forcément ne va plus permettre d’établir la présomption de connaissance de la loi en ce sens que les citoyens d’une région peuvent se retrancher derrière l’ignorance d’une langue ou d’une autre pour échapper aux conséquences d’un comportement illégal au vu du droit. Pour démontrer l’inefficacité du multilinguisme dans le processus de transmission de la parole de l’Etat, assortie, bien entendu de force obligatoire, nous n’allons pas chercher, pour les besoins de la démonstration, à citer des textes techniques mais contentons-nous de cet exemple tiré du décret du 4 juillet 1988 fixant les rapports entre l’administration et les administrés. Contrairement à la rédaction en langue arabe qui ne profite ni aux étrangers, ni aux personnes morales puisque il est question de citoyen (mouwatin), le texte français parle d’administré que les traducteurs du décret n’ont pu transcrire que par le mudar. Ce dernier terme n’existe pas dans le jargon juridique arabe. Et pourtant administré et citoyen ne sont pas synonymes. Et cela a des conséquences graves. Si un quelconque droit est accordé aux seuls administrés, les élus et les fonctionnaires ne peuvent en bénéficier. De même, si on retient le terme de citoyen, on exclut de facto les personnes morales de droit public et de droit privé. Bref, la langue du droit n’est pas une affaire de littéraires encore moins de démagogues.

Jadis refoulée et chassée du champ médiatique et politique, car n’étant ni «nationale», ni étrangère, aujourd’hui la langue berbère va bénéficier de l’entêtement pouvoir-ârouch pour être, encore une fois, source de malentendus et de beaucoup de gâchis.





Re: Le royaume berbere le plus ancien [873]

Tiliwine

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Posté le : 08/10/2005 à 10:04 (Lu 9957 fois)
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Edition du 19 septembre 2005 > Idees-debat


Enseignement de ta maziptt
La normalisation par l’écriture orthographique

Du slogan « Ta maziptt à l’école » nous avions fait, pendant longtemps, notre credo, notre desiderata, tantôt avec violence, tantôt en toute pacificité. Pendant que nous activions, en toute clandestinité, pour ta maziptt, dans les années de braise, nous ne manquions pas non plus de travailler scientifiquement, académiquement cette langue. Nous avions œuvré en toute conviction pour cet idéal ! Avril 1980 était, pour nous, une preuve tangible que cet idéal allait bien se concrétiser et, nous nous sommes suffisamment préparés pour cette éventualité.






De l’enseignabilité
Quand dans notre ouvrage La Nouvelle Orthographe grammaticale ta maziptt nous expliquions que, en règle générale, le pluriel est égal au « singulier + en », que l’obtention de tout pluriel est soumis à l’orthographe du singulier, que le phonème (ts) s’obtient en joignant trois ’t’ (ttt) dans bien de substantifs féminins singuliers tout en donnant une liste de substantifs entrant dans cette règle, dont parmi eux :
Ta lemattt Ti lematen Pré (s)
Ta vepratt Ti vepraten Lettre / message (s)
T isléttt Ti islêten Bru (s) Nous avions attiré l’attention des lecteurs, élèves de 7 à 77 ans, que lors de la conversion au pluriel de ces substantifs féminins, un ’t’ subsistera lors de l’ajout du suffixe « en » du pluriel. Car, conformément à la règle d’orthographe ta maziptt, un masculin finissant par un ’t’, ce dernier ne se prononcera pas :
A lemat I lematen Un pré (s)
A mediat I mediaten Un exemple (s) Nous avions aussi écrit que les substantifs féminins singuliers à terminaison ’dtt’ (ts) voient ce suffixe entièrement élidé lors de leur conversion, parmi les exemples donnés, nous avions cité :
Ta sarudtt ti sârû Clé (s).
Ta macahudtt Ti mâcâhû Conte (s)
Ta muredtt Ti murê Pays
Ta buredtt Ti burê Porte (s) Les phonétistes de tout bord crièrent au scandale ! Eux qui ont l’habitude d’écrire tout comme ilS prononcent, les voici remis à l’ordre, sommés à réfléchir à l’orthographe de tout mot qu’ils poseraient dans leurs textes ! Les phonétistes, les simplistes, les Mammeristes à outrance ne cessent de défendre « cette transcription phonétique » de langue ta maziptt. Les partisans de cette cacographie se virent donc menacés de se remettre à réapprendre cette langue dans laquelle, pendant longtemps, ils se vantaient être des enseignants, des « professeurs » ! Il y a parmi eux qui, à ce jour, continuent de se flanquer de titre de docteurs d’Etat en linguistique ta maziptt ! Nous voulons bien les croire, mais, la linguistique est commune à toutes les langues et langages. Nous ne connaissons pas non plus d’Etat où ta maziptt est enseignée à tous les paliers pour aboutir à d’aussi importantes soutenances pour ensuite délivrer de ces diplômes. Ces incurables phonétistes, qui font dans la transcription de l’oral, ne semblent pas outragés de voir ta maziptt se transcrire dans trois différents alphabets : latin, tifinagh, arabe. Ils encouragent cette pratique pendant qu’eux-mêmes ne transcrivent les quelques phrases qu’ils connaissent qu’en caractères latins, plutôt en caractères gréco-latins. Ces phonétistes, ces docteurs d’Etat en linguistiques écrivent « juste », sans faire de fautes d’orthographe que dans la langue avec laquelle ils sont instruits, formés. Quant aux autres langues, ta maziptt dans notre cas, ils ne voient pas la nécessité de se conformer à des règles d’orthographe et de grammaire pour écrire ! Qui le leur reprocherait ? Surtout lorsqu’en bas de leurs textes nous lisons, en signature : Docteur en linguistique ta maziptt ! N’est-ce pas que la phonétique pour la phonétique, aucun alphabet ne saura être justifié ? Ce n’est que lorsque nous nous mettons à écrire « orthographiquement » que l’utilisation d’un alphabet adéquat commencerait à se faire sentir, à s’imposer. Car, académiquement parlé, aucune langue enseignable ne pourra s’écrire dans deux différents alphabets. Généralement, les alphabets, non seulement ils sont différents typographiquement, mais aussi et surtout, ils sont différents en nombre de caractères. Nos phonétistes font semblant ou feignent d’ignorer qu’en transcrivant une quelconque langue, plutôt un quelconque parler, il ne saura y avoir de dictée à proposer aux élèves pour tester ce qu’ils ont retenu des règles d’orthographe qu’ils ont exécutées lors de leurs différents exercices. Nos phonétistes du HCA, de l’Inalco, de l’Ircam ne cessent de faire des éloges quant à la transcription phonétique où chaque son distinct est affecté un caractère distinct. (c’est une des caractéristiques saillantes de tajerrumt n tmazight du défunt Mammeri). Et, ces mammeristes du HCA n’aimeraient pas nous écarter d’une aussi tâtonnante règle d’écriture !Or, existe-t-il parmi eux, parmi leurs enseignants de ta maziptt ou parmi ces docteurs de linguistique ta maziptt qui ignoreraient qu’en français, pour obtenir le phonème « é », on emploie, au moins, quelques dix différentes graphies ? N’est-ce pas que le plus peu instruit en français écrira le son « é » en utilisant les graphèmes :
é comme dans élève
ai comme dans ai
ais comme dans avais
ait comme dans avait
aient comme dans avaient,
er comme dans boucher
ed comme dans pied
et comme dans toi et moi
es comme dans tu es
est comme dans il est
ez comme dans le nez N’est-ce pas qu’à tout élève du cycle primaire à qui on demandera d’attribuer un pronom personnel (sujet de verbes) à « es », il s’empressera de le précéder de « tu » pour être bien noté ? Nos phonétistes, nos simplistes à outrance, apprennent aux élèves de classe de langue ta maziptt à employer le graphème « t » (t avec une cédille) partout où ce phonème se manifesterait, dans des substantifs communs, tout comme dans des verbes !
Les enseignants du HCA écrivent :
Twaligh ou ttwali je vois
En français, ils n’écrivent pas :
jevoua ou jevwa
Mais ils s’appliquent pour écrire :
Je vois ! En matière de verbes, les langues latines empruntent des désinences (suffixes) en terminaison pour marquer, en même temps, les personnes et les temps auxquels il sont conjugués.
Je mangeai Je mange Je mangerai Si on jouerait à transcrire phonétiquement ces verbes conjugués, tout comme auraient aimé qu’on le fasse nos phonétistes, nous obtiendrons de ces griffonnages : Jemanjé Jemanj Jemanjré Allez expliquer à un élève de 7 ans qu’il y a là une règle d’écriture à retenir ! Nos phonétistes se félicitent de voir s’écrire avec une aussi facilité graphique ta maziptt ! Quelle paresse ! Cependant, ils n’aimeraient pas s’encombrer de ces règles d’orthographe ! Car, il est plus facile d’écrire :
Walagh que ualî ep
Jévu que j’ai vu Ce système d’écriture condamne des générations entières à subir un enseignement rétrograde, à l’ère de la mondialisation , de l’internet ! En matière de morpho-syntaxique, pour les langues latines, il faut remettre tout verbe conjugué à la forme « infinitive » pour le trouver dans le dictionnaire et connaître ses définitions. Quant aux langues germaniques, les verbes conjugués dans différents temps et personnes, ils gardent leurs orthographes impératives auxquels il convient d’ajouter le suffixe infinitif pour les découvrir dans les dictionnaires ou lexiques où ils sont isolément écrits. Nous dansions danser Nous verrons voir Nous irons aller Pour ta maziptt, une langue du « groupe germanique », c’est à l’impératif qu’on ajoutera le suffixe « ett » marquant l’infinitif de tout verbe pour le lire dans le dictionnaire :
Ualî ep J’ai vu Edtt uali ep Je vois Aedt uali ep Je verrai Uali + ett = ualiett Ualiett = voir Les verbes de langue anglaise qui est aussi une langue germanique se voient précéder de la préposition « to » pour être cités à l’infinitif. I shall go to go Pour le présent indicatif, l’anglais emprunte le suffixe « ing » et « shall » pour tout verbe à conjuguer au futur pour toutes les personnes. Ta maziptt emprunte la préposition « edtt » pour le présent indicatif et « aedt » pour le futur. Quant aux langues latines, il faut connaître les infinitifs des verbes conjugués pour les collationner avec ceux du dictionnaire. Or, ce qu’on qualifie audacieusement de « langues sémitiques ou chamito-sémitiques » leurs verbes ne sont même pas classés par groupes ou catégories. Elles sont dépourvues de « temps futurs », « Pas de futur, pas d’avenir ». Avions-nous averti M. Taleb Ahmed Brahimi lorsqu’il était ministre de la Culture et de l’Information dans les années 1970. Dans aucune langue enseignable, il ne suffit de connaître un alphabet quelconque, phonétique par dessus le marché pour être lue, écrite ou enseignée à des élèves nationaux ou étrangers. Nos linguistes phonétistes, phonologistes dans le meilleur des cas, continuent d’affirmer le contraire ! Ignoreraient-ils qu’une « académie de langue ta maziptt » est meilleure que toutes les constitutions que puissent s’offrir ces Etats arabistes, racistes, car membres de la Ligue arabe (une organisation à base raciale) et en même temps membres de l’Union africaine (une organisation à base géographique) ? N’est-ce pas que ni la langue française ni la langue anglaise n’ont de statut quelconque dans les constitutions de ces différents pays ? Pourtant, comme elles sont considérées « langues vivantes », c’est-à-dire pourvues d’académies, d’une écriture orthographique s’offrant à l’ensemble de leurs apprenants, qu’elles sont enseignées, en Algérie, au Maroc, en Tunisie, en Mauritanie et en Libye ? (Pour ne pas dire « Maghreb » comme le font ceux qui veulent, à tout prix, faire perdre à l’Afrique son Nord).
A l’enseignement
Du 16 au 31 août 1996, le Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA) avait réuni des enseignants et des enseignantes de son choix de diverses matières scolaires de différents établissements et paliers de différentes régions du territoire national. Après cette rencontre tam-tam, de qarqabou et de bendirs, on lit une résolution toute morbide où il est conseillé à ces enseignants (tes) de français, d’arabe, de mathématiques, et de culture physique de retourner, chacun dans son patelin et enseigner chacun dans le dialecte qu’il maîtrise. Dans un alphabet qui lui est familier, tout en transcrivant ces différents dialectes phonétiquement ! A l’alarme que nous avons tiré en expliquant que c’est en transcrivant phonétiquement ta maziptt qu’on obtient du kabyle, du mzab, du chaoui, du targui, du tarifit, ta celhiyt, etc. Alors qu’en écrivant de ces « dialectes » orthographiquement on obtient « ta maziptt », la composante humaine du HCA se fait terriblement sourde et dénigrante ! Les éléments du HCA ont de tout temps répondu par la négative à notre proposition de travailler, au sein même de cette institution, dans l’intérêt de cessation de l’anarchie graphique qui règne dans l’écriture de langue ta maziptt sous prétexte que cela n’est pas dans leurs prérogatives. Dix ans après, dans le document Bilan et perspectives (En réalité, ce n’est qu’un bilan tout aussi négatif, car rien en perspectives !), en page 44 de ce document, réalisé pour le HCA par deux universitaires du Département de langue et culture de l’université Mouloud Mammeri à Tizi Ouzou, nous lisons : « Devant l’existence de ces trois systèmes d’écriture, latin, arabe, tifinagh, la Direction du ministère de l’Education nationale évite de trancher. » Le ministère de l’Education nationale s’en défend, dans son plan d’action concernant le dossier a mazip, il n’a pas manqué de relever ce point, il est dit en substance :« Le Haut-Commissariat à l’amazighité avait pris l’initiative, sans consulter le ministère, d’organiser, au profit de 250 candidats à l’enseignement de cette langue, un stage de trois semaines au mois d’août 1995. » Mais, n’est-ce pas que c’est pour parer au désengagement du ministère de l’Education nationale dans l’enseignement de ta maziptt depuis 34 ans qu’il y eut la création du HCA. Après presque une année blanche de scolarité des élèves de Kabylie ? Depuis dix ans, ces deux différentes institutions (MEN et HCA) se jettent la balle pour se disculper de l’anarchie qui continue de régner dans ce semblant d’enseignement de langue ta maziptt. N’étant pas de ceux qui se trompent de cible, nous ne saurons qu’inculper le HCA de cette cacophonie et cacographie qui ont tendance de se prolonger, malgré le décès récent de M. Aït Amrane Muhend ou Yidtire. Dix ans après l’instauration, l’installation du HCA, secrétaire général et différents directeurs de cette structure (il y a plusieurs directeurs et sous-directeurs au HCA) sont venus sur le plateau de l’ENTV pour se lamenter et avouer leur impuissance, leur incapacité de mettre un terme, mettre fin à cette anarchie graphique de langue ta maziptt qu’ils ont eux-mêmes morcelée, disloquée ! Le HCA ne rate aucune occasion pour jeter l’opprobre sur le MEN à qui il reproche « la non-formation de formateurs » en ta maziptt depuis un si long laps de temps. Le HCA avait lâché sur le terrain de l’enseignement de ta maziptt ses enseignants et enseignantes avec comme consignes de faire dans l’enseignement dialectal et avec comme support pédagogique, un alphabet phonétique en caractères latins pour certains et certaines. Ceux qui projetaient d’utiliser les caractères arabes ou tifinagh ne voulurent même pas s’encombrer inutilement de ces alphabets. N’est-ce pas que ce n’est qu’après trois années d’enseignement à tâtons, à l’aveuglette pratiqué par les enseignants du HCA que fut produit le manuel de la 7e année fondamentale confectionné par le MEN pour les années 1997-1998 ? Ce manuel avait été rejeté par les enseignants après s’être concerté à Tizi Rached, mais pas par le HCA ! Dans le cas où le département de M. Benbouzid, que nous savons ne maîtrise ta maziptt ni graphiquement ni oralement, serait animé de cette volonté de faire dans la formation de formateurs pour ta maziptt, dans quel (s) dialecte (s), dans quel système graphique phonétique que le HCA aurait aimé que cela se fasse ? C’est le HCA qui, depuis 1995, continue de refuser que ta maziptt soit uniformisée graphiquement et unifiée oralement. Il refuse aussi de reconnaître sa responsabilité dans le retard cumulé par l’enseignement et l’enseignabilité de la langue ta maziptt.
Propositions :
Des auteurs d’ouvrages de recherche approfondie sur l’orthographe et la grammaire de langue ta maziptt attendent qu’on fasse appel à leurs services. Ils ne demandent qu’à être entendus qu’à être mis à l’épreuve lors d’un séminaire qui les réunirait afin d’évoluer en exposants de leurs trouvailles sous les yeux vigilants et appréciateurs des inspecteurs des académies, des enseignants de bien de langues vivantes, de professeurs et élèves des ILE de langues vivantes qui seront désignés par le département de M. Abdelaziz Dourari au cas où ce centre œuvrera sincèrement pour l’acquisition, l’obtention d’une ta maziptt nationale enseignée de la même façon pour tous les élèves qui respecteront les mêmes règles d’orthographe et de grammaire de langue ta maziptt dans l’ensemble de centres d’intérêts nationaux.
Conclusion :
Seule l’écriture orthographique peut garantir la normalisation et l’enseignement moderne de la langue ta maziptt. L’élaboration des dictionnaires pratiques et l’épanouissement rapide de cette langue ne peuvent être assurés par la transcription phonétique ou phonologique. Seule la graphie latine est capable de servir l’orthographe de cette langue, et assurer sa diffusion par les moyens modernes de communication. L’enseignement de ta maziptt nécessite au préalable sa normalisation, donc sa prise en charge par une institution publique (académie) chargée de standardiser, de parfaire ta maziptt loin de toute contrainte politique ou régionale. Un établissement à aptitude scientifique, académique, qualifié pour élaborer des manuels pédagogiques indispensables à tout enseignement avant l’introduction de ta maziptt à l’école. Un établissement chargé d’encadrer la formation des formateurs et de suivre de très près l’évolution de l’enseignement de cette langue. Il ne suffit évidemment pas de connaître un des dialectes pour écrire et enseigner ta maziptt, il faut apprendre les règles grammaticales, orthographiques spécifiques à cette langue, et la logique didactique et scientifique qui la régissent. Il est nécessaire de soumettre à nos enfants scolarisés un outil rigoureux, performant et moderne leur permettant un apprentissage facile et rapide de la langue ta maziptt.
E.mail : academietamaziptt@yahoo.fr

Bahbouh Lehsene - in elwatan


Une contiribution ,encore une, qui va dans le sens de la logique

et c un avertissement aux va-t-en guerre
les consequences d'une decision irreflechie, seront
immesurables
je pense le premier responsable de ce pays est trés au fait des choses
moi je continuerai à dire qu'il est prematuré de parler d'officialisation de tamazight
et qui va apporter plus de problemes que de solutions



Re: Les royaumes berberes les plus anciens [887]

-moha safi beni saf

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Posté le : 11/10/2005 à 16:54 (Lu 9884 fois)
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certes ce vous dites est vrai les berberes (qbaiel comme on dit chezbnous à beni saf pour designer ceux di oulhaca et honaine ) n' ont rien à voir avec les zaouaoua , sur tous les plans culturel linguistique et morphologique .
LES NOTRE ONT EMBRASSE LA RELIGION iSLAM ET SE SONT ARABISES ET ONT APPORTE BEAUCOUP A LA CIVILISATION ARABO MUSULMANE . Tous les etatc fondés à l'epoque se situaient à l 'oues à Tlemcen et sa grande region par contre la kabyilie et la chaouia vivaient dans l'ignorance et la djahilia . #B 6


Re: Les royaumes berberes les plus anciens [894]

Invité(e)




Posté le : 12/10/2005 à 08:02 (Lu 9881 fois)
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«une erreur historique»

Je tiens à vous signaler une grave erreur historique dans l’article de votre collaborateur Hichème Lehmici intitulé «Le Caire et ses mille et une nuits du Ramadhan». En effet les Fatimides ne sont pas une dynastie berbère, cette dynastie, chiite, venait de Damas et a conquis l’Algérie au Moyen-âge. Elle s’est imposée par le fer à la population maghrébine. La tribu des Qotama, originaire de Kabylie s’est mise à son service. Les Berbères, sous la direction de Abdelmoumène Ben Ali qui fondera une dynastie authentiquement berbère, chassèrent les Fatimides qui se replieront sur le Caire. Les Qotama les suivront dans leur exil. Pour se venger des Berbères, les Fatimides lâcheront sur le Maghreb, les hordes Banou Hilal qui sèmeront la désolation sur le territoire de l’actuelle Tunisie et une partie de l’Est algérien. Les Banou Hilal furent méthodiquement massacrés par Abdelmoumène et les survivants s’enfuirent vers le sud et se fixèrent dans la région de Oued Souf.
M. Benali





Re: Les royaumes berberes les plus anciens [899]

Tiliwine

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182 messages postés


Posté le : 12/10/2005 à 09:50 (Lu 9881 fois)
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Citation
«une erreur historique»

Je tiens à vous signaler une grave erreur historique dans l’article de votre collaborateur Hichème Lehmici intitulé «Le Caire et ses mille et une nuits du Ramadhan». En effet les Fatimides ne sont pas une dynastie berbère, cette dynastie, chiite, venait de Damas et a conquis l’Algérie au Moyen-âge. Elle s’est imposée par le fer à la population maghrébine. La tribu des Qotama, originaire de Kabylie s’est mise à son service. Les Berbères, sous la direction de Abdelmoumène Ben Ali qui fondera une dynastie authentiquement berbère, chassèrent les Fatimides qui se replieront sur le Caire. Les Qotama les suivront dans leur exil. Pour se venger des Berbères, les Fatimides lâcheront sur le Maghreb, les hordes Banou Hilal qui sèmeront la désolation sur le territoire de l’actuelle Tunisie et une partie de l’Est algérien. Les Banou Hilal furent méthodiquement massacrés par Abdelmoumène et les survivants s’enfuirent vers le sud et se fixèrent dans la région de Oued Souf.
M. Benali





salam
le vocabulaire utilisé est franchement acide
massacre ,vengeance ,extermination
chasser etc...
quand j' ai vu la signature à la fin
je me demande s'il n y a pas un relent de vengeance ?
c ce qu'on appelle l'HISTOIRE à sens unique
Bonne journée si ben ali

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