LIVE MOUBACHAR DIALOGUE EN DIRECT Café du douar, rencontres, débats,musique, cinéma
| LE FILM ALGERIEN |
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| Posté le : 09/09/2006 à 20:20 (Lu 10486 fois) | | |
Le Ph½nix des peuples est plus long à renaître de ses cendre qu'à périr. Cette chronique est d'une certaine manière, celle de cette renaissance.
Ce film dont l'histoire débute en 1939 et se termine le 11 novembre 1954, n'a pas la prétention de relater toute l'histoire de l'Algérie, mais à travers des repères historiques, il essaye d'expliquer que le 1er novembre 1954 (date de déclenchement de la Révolution Algérienne) n'est pas un accident de l'histoire, mais l'aboutissement d'un long trajet qu'entreprit le peuple algérien contre le fait accompli au lendemain du 5 juillet 1830.
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Edité le 10/09/2006 à 11:50 par rizlene
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| Re: AFFICHES DE CINEMA [2078] |
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| Posté le : 09/09/2006 à 20:24 (Lu 10485 fois) | | |
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| OMAR GATLATO [2079] |
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| Posté le : 09/09/2006 à 20:25 (Lu 10484 fois) | | |
Omar, qu'on surnomme "gatlato" à cause de ses attitudes "radjla" (on dit que la "radjla" le tue, "gatlato er-radjla", d'où "gatlato") est un jeune banlieusard qui habite une cité du Climat de France, sur les hauteurs de Bab-el Oued.
Omar travaille au service des fraudes, Parfois il effectue des missions de répression contre les trafiquants d'or et de bijoux: le plus souvent il participe au contrôle routinier des bijouteries.
Omar Gatlato a une grande passion pour la musique: il possède une Minicassette son passe-temps favori consiste à enregistrer des chansons chaabi au cours de soirées, ou à se rendre dans les cinémas où passent des films hindous pour en enregistrer les chansons...
Un soir, de retour d'une veillée dans un mariage, il est agressé par un groupe de voleur qui lui dérobent sa Minicassette. La perte de cet appareil va constituer une rupture brutale dans le quotidien tranquille de Omar.
Moh Smina, un de ses copains, mi-fonctionnaire, mi-trafiquant, va lui procurer une nouvelle Minicassette que Omar pourra payer en facilités. Il lui offre en prime, une cassette vierge...
Ce soir-là entrant en possession de l'appareil, Omar Gatlato, contrairement a tous ses copains ne reste pas longtemps au cercle du Mouloudia.
Enfermé dans sa chambre, Omar essaie l'appareil. En enclenchant la cassette "vierge" que lui a fourni Moh Smina, Omar entend une voix, une voix de jeune fille qui dit quelque paroles...
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Edité le 09/09/2006 à 20:54 par rizlene
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| LE CHARBONNIER [2080] |
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| Posté le : 09/09/2006 à 20:31 (Lu 10483 fois) | | |
"Belkacem", le Charbonnier, est un homme dans la pleine force de l'âge, encore jeune, il mène une lutte sans merci contre la nature et ses éléments, pour faire vivre tant bien que mal, sa petite famille: sa femme et ses deux enfants. Il ne connaît qu'un seul métier : celui de fabriquer du charbon de bois qu'il va revendre au marché, le jour du grand souk.
Souvent, il est irrité, découragé, accablé au point que toutes ces difficultés influent sur son comportement.
Un jour, Belkacem, vaincu, par ce travail harassant décide de quitter le village natal pour tenter l'aventure dans la grand ville.
D'échec en échec, il se résoud à retourner dans son village. Sa dernière nuit dans la grande ville, il la passe dans un hammem où, il rencontre le patriarche de la "Djemaa" du village: Si Kaddour. Celui-ci, le reçoit très froidement, et lui fait part d'une nouvelle surprenante: la femme de Belkacem s'est fait embauchée dans l'usine du village. Belkacem est furieux, hors de lui, il décide de rentrer au village. Sa femme étant absente de la maison, il fait savoir à sa belle-mère de dire à cette dernière de ne plus retourner au foyer conjugal, Belkacem ayant déjà pris ses enfants, sa décision semble irrémédiable.
A son retour de l'usine de textiles où elle est employée, la femme de Belkacem retourne auprès de ses enfants...
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Edité le 10/09/2006 à 11:54 par rizlene
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| LE VENT DES AURES [2081] |
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| Posté le : 09/09/2006 à 20:32 (Lu 10482 fois) | | |
C'est l'histoire d'une famille algérienne détruite par la guerre, trois personnes : le père, la mère et le fils dont l'existence est rythmée jusqu'alors par les rites familiaux, les simples besognes de substance de trouvent soudains prises dans l'engrenage.
Le père est tué au cours d'un bombardement effectué par l'aviation française. Le fils jusque là, pourvoyeur du maquis devait dédoubler sa vie: le jour il vaque aux travaux domestique et la nuit il parcourt les montagnes pour ravitailler les maquisards de l'armée de libération nationale. Mais une nuit, il est arrêté par la force coloniale. La maison familiale est saccagée par les soldats. La mère quitte le douar (village) et s'en va inlassablement, de camp en camp pour tenter de retrouver son fils. La voici au seuil d'une grande plaine au centre de laquelle scintille une ville de barbelés et de baraques en tôle. L'instinct la pousse. Elle se met à tourner. Des heures, des après-midi. Et un jour, le miracle eut lieu...
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Edité le 09/09/2006 à 20:57 par rizlene
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| LES AVENTURES D'UN HERO [2082] |
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| Posté le : 09/09/2006 à 20:34 (Lu 10481 fois) | | |
Par un subterfuge, Mehdi un jeune paysan est censé être le héros d'une communauté rurale qui supporte sa misère dans l'attente d'une résolution mythique de tous ses problèmes. Mehdi est conforté dans cette "mission" par les notables locaux complices de cette mystification qui leur permet de cimenter par la croyance l'emprise qu'ils entendent garder sur la tribu.
Pensant que Mehdi est le personnage charismatique qui pourra transformer la vie de la tribu, la communauté -- pour lui fabriquer un cerveau universel -- fait appel à un maître qui tire de ses connaissances (bric-à-brac idéologique et culturel) une philosophie nietzschéenne propre à fabriquer par l'audiovisuel un surhomme digne d'assumer la mission divine à laquelle il est prédestiné. Ainsi va naître un personnage fantastique, incarnation de la revanche imaginaire que la collectivité tente de se donner par rapport à une condition qu'elle vit comme une malédiction.
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Edité le 09/09/2006 à 20:55 par rizlene
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| LES ENFANTS DU VENT [2083] |
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| Posté le : 09/09/2006 à 20:47 (Lu 10473 fois) | | |
La boîte dans le Désert :
Les enfants de Sidi-Yacoub, des gosse ramassent des déchets de ferraille pour confectionner des machines minuscules qui souvent nous laissent sidérés par leur ingéniosité. Ces objets occupent une place importante dans ce monde où le jeu est d'une importance vitale. "la boîte dans le Désert" c'est surtout compter sur sa propre force.
Djamel au pays des images :
Ce 2ème court métrage est un regard sur 2 mondes qui de tournent de dos. Le pays des images c'est ce poste de télévision qui chaque soir déverse sur ce gosse, sa proposition de promesses et d'aventure. Face a sa réalité démunie même si en face de l'école pour indiscipline...: il vend des roses de sable. Pris entre ces deux mondes inconciliables, il vit un désarroi profond et silencieux.
Cette trilogie se termine par "la boite dans le désert" qui se veut une ouverture optimiste sur une manière de pouvoir se prendre en charge même si on est démuni.
Les ½ufs cuits :
Ce film repose sur la désillusion d'un petit garçon dans la ville dont l'occupation est la vente ½ufs dans les bars.
Cette désillusion trouve sa source dans 2 personnages.
Deux modelés, il y a le père, vendeur de souris (Jouets) et qui le soir complètement saoul devient une véritable loque et puis il y a le comédien aperçu, vivement admire dans un film et qui, un jour dans un bar, apparaît à l'enfant sous son visage véritable et dans sa déchéance quotidienne.
Ce film est un regard froid de ce gosse vis a vis des choses et des gens. Le film se termine par une explosion du gosse pendant que le père joue de manière infantile avec les souries (jouets).
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Edité le 09/09/2006 à 20:55 par rizlene
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| MOISSONS D'ACIER [2084] |
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| Posté le : 09/09/2006 à 20:50 (Lu 10472 fois) | | |
Des années après l'indépendance la guerre tue toujours à Soulima ce village frontalier quasi encerclé de mines dont les victimes ne se comptent plus. Malgré toutes ces morts et tous ces deuils les habitants restent enracinés dans leur terre ancestrale. Parmi eux se détache la noble figure de la ville Zohra qui parait l'âme même du village.
Le service de déminage est expédié à Soulima par le Colonel Chorfi, sous les ordres du Lieutenant Slimani. La ville Zohra craint le pire. En effet devant tant de pertes humaines dues aux mines, le Lieutenant Slimani envisage l'évacuation de toutes les fils, ancien Moudjahid et blessé de guerre connu et respecté du petit peuple de la Casbah qui cannait ou devine son passé, dont lui ne parle jamais.
Saïd arrive au village: mieux que les compteurs Geiger des experts du déminage, il sait où situer les champs de mines. Ce qui fait naître quelques quiproquos entre lui et le Lieutenant Slimani qui se pose des questions sur l'identité du nouveau venu. Au village le passé de Saïd lui revient en mémoire, et surtout un souvenir précis: il faisait partie d'un groupe de passeurs d'armes vers les Willaya de l'intérieur sous les ordres de Si Hocine.
Le jour même du cessez-le-feu eut lieu un accrochage. Au finish entre le groupe de Si Hocine et celui du Commandant de Para Gestner. Seul Saïd survécu, la jambe déchiquetée.
La décision d'évacuer le village est prise. Zohra offre la dernière fête: elle marie sa fille. Or, le soir même des noces un groupe de chameliers nomades avec leur troupeau, fuyant la sécheresse du Sahel s'engage dans le champ de mines. Malgré l'intervention des hélicoptères le carnage est horrible. Saïd aussi y laissera la vie au cours de dramatiques péripéties.
Le Colonel Chorfi arrive précipitamment de la Capitale, reconnaît en lui son ancien Agent de Liaison. Saïd est revenu mourir à l'endroit où sont morts ses compagnons passeurs, le 19 Mars 1962.
La boucle est bouclée. Mais ce dernier sacrifice n'aura pas été vain. Le Colonel ordonne de reconstruire un nouveau Soulima en lieu et place de l'ancien. La vieille Zohra a gagné mais à quel prix ?
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Edité le 09/09/2006 à 20:56 par rizlene
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| Re: MOISSONS D'ACIER [2085] |
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| Posté le : 10/09/2006 à 10:45 (Lu 10455 fois) | | |
MURIEL (1963)
Réalisation: Alain RESNAIS
Interprétation: Delphine Seyrig, Jean-Pierre Kérien,
Nita Klein, Jean-Baptiste Thiérrée, Claude Sainval
Scénario: Jean Cayrol
Image: Sacha Vierny
Son: Antoine Bonfanti
Muriel ou les glissements temporels
comme émergence de l’intériorité
Gilles Visy, Université de Limoges
http://www.cadrage.net/films/muriel.htm
" la vérité, selon Jean Cayrol. Celle-ci « vieillit mal dans l’amour ; seuls, bien souvent, les mensonges deviennent vrais. La vérité ne peut vivre sans ses mensonges ; elle leur appartient ou les contient » (16) Les protagonistes se réfugient donc dans l’intériorité pour échapper au temps d’une vérité un peu trop « psychologisante "
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| Elise ou la vraie vie [2086] |
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| Posté le : 10/09/2006 à 10:53 (Lu 10454 fois) | | |
Elise ou ma vraie vie
Elise ou la vraie vie
1969 - France/Algérie - Drame - 1h44
Réalisation : Michel Drach
Avec Marie-José Nat (Elise), Mohamed Chouikh (Arezki), Bernadette Lafont (Anna), Jean-Pierre Bisson (Lucien), Catherine Allégret (Didi)
http://www.cinemotions.com/modules/Films/fiche/11212/Elise-ou-la-vraie-vie.html
L'histoire de "Elise ou la vraie vie"
1957. Elise quitte Bordeaux pour rejoindre son frère, Lucien, à Paris. La Guerre d'Algérie est à la une de l'actualité et Lucien soutient le FLN. Engagée dans une usine, Elise s'éprend d'Arezki, un militant algérien. Devant la montée du racisme, les deux jeunes gens sont obligés de se cacher et vivent un amour difficile et dangereux.
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| Re:mpart d'Argile [2087] |
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| Posté le : 10/09/2006 à 10:58 (Lu 10453 fois) | | |
Remparts d'argile.
Henri Texier
Musique originale interprétée “live”
sur le film “Remparts d’Argile”
de Jean-Louis Bertuccelli
(prix Jean Vigo 1971, sélection Cannes 71)
par le Henri Texier Trio :
Sébastien TEXIER (saxophone alto,clarinettes),
Henri TEXIER (contrebasse)
& Christophe MARGUET (batterie)
Le film, réalisé volontairement sans musique en 1970, trouve son illustration sonore trente années plus tard : atmosphères qui dépeignent la vie d’un village isolé du Sahara algéro-tunisien. L’aventure d’un voyage initiatique aux portes du désert.
http://www.maitemusic.com/45remparts_fr.htm
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| R.A.S. [2088] |
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| Posté le : 10/09/2006 à 11:04 (Lu 10452 fois) | | |
R.A.S.
(Rien A Signaler)
Réalisation: Yves Boisset L'histoire: 1956. Pendant la guerre d'Algérie, March, Charpentier et Dax se retrouvent dans un bataillon disciplinaire et sont pris dans l'engrenage de la guerre, la torture et les morts. Le commandant Lecoq doit faire une unité d'élite avec les réfractaires. Ils deviendront des as de la chasse aux fellaghas...avec : Jacques Baumer Jacques Spiesser Jacques Weber Philippe Leroy
http://www.moviecovers.com/film/titre_RAS.html
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| La Bataille d'Alger [2089] |
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| Posté le : 10/09/2006 à 11:12 (Lu 10451 fois) | | |
La bataille d'Alger
La bataille d'Alger
Un film de guerre de Gillo Pontecorvo
avec Yacef Saadi, Jean Martin, Brahim Haggiag, Tommaso Neri
1957. Les parachutistes du colonel Mathieu investissent la Casbah d'Alger pour s'emparer d'Ali la Pointe. Celui-ci se souvient de son apprentissage, de sa jeunesse délinquante, de ses débuts au FLN, des premières grèves et des premiers attentats.
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| L'opium et le baton. [2090] |
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| Posté le : 10/09/2006 à 11:21 (Lu 10448 fois) | | |
L'opium et le baton
UN FILM D'Ahmed RACHEDI
La chronique toute nue d'un village algérien pendant la guerre. La guerre vue du côté de ceux qui l'ont vécue, agi, subie. Quand l'épopée jaillit, c'est tout naturellement du déroulement des gestes quotidiens, du heurt des volontés contraires, des mauvaises consciences alliées aux bonnes intentions.
Le Docteur Bachir Lazzak quitte sa vie cossue d'Alger pour la montagne Ou se trouve son village natal, THALA, déjà engagé dans la guerre, et tout va commencer…
A THALA , se jouent les péripéties d'un jeu cruel et tendu dont les acteurs, les paysans du village, vont chacun jusqu'à l'extrême pointe de sa vérité profonde.
Deux camps- celui des maquisards algériens parmi lesquels Ali, frère de Bachir- celui des forces d'occupation qui, sur fond de désir de vaincre à tout prix, oscille entre les cruautés à froid réputées plus efficaces, les repentirs timides, les équivoques de la mauvaise conscience.
Entre les deux : des villageois, d'accord accaparés par les gestes traditionnels mais qui, peu à peu, s'engagent dans l'engrenage de plus en plus implacable de la guerre.
A THALA, les officiers de la S.A.S tentent d'installer leur organisation avec des hommes à eux.
En particulier Tayeb, jadis pauvre hère méprisé de tous maintenant tente de faire payer aux habitants de THALA, le long avilissement ou ils l'ont jadis tenu.
Mais en face de cet ordre du jour, se dresse l'ordre de nuit, organisé par le F.L.N.
La masse des villageois réagit comme le ch½ur des tragédies antiques tentant dans la tourmente de sauver le village ancestral. Sur le fond des burnous gris et des robes de couleurs, des individus viscéralement engagés dans la guerre, se détachent …
Suivent les péripéties de la guerre tour à tour crut-elle, sanglante, détendue parfois, jusqu'au jour ou…..
Mise en scène et scénario : Ahmed RACHEDI
D'après l'½uvre de : Mouloud MAMMERI (plon)
avec la participation de : Jean-Louis TRINTIGNANT et de Marie-José NAT
Et de Mustapha KATEB, ROUICHED, Mahieddine BACHTARZI, Abdelhalim RAIS, Sid-Ali KOUIRET, Jean-Claude BERQ, Larbi ZEKAL, Brahim HADJADJ, Abdelkader SAFIRI, Djelloul BACHDJARAH
Chef-opérateur : Rachid MERABTINE
Ingénieur du son : Dahmane BOUMEDIENE
Musique : Phippe ARTUIS
Montage : Eric PLUET
Décors : Bouzid
Directeur de production : Smaîl AIT SI SELMI
http://www.cinematheque.art.dz/Lopium.htm
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| Re: L'opium et le baton. [2091] |
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| Posté le : 10/09/2006 à 11:28 (Lu 10447 fois) | | |
L'Algérie
La Bibliothèque, associée à l'Année de l'Algérie, El Djazaïr, propose cette bibliographie sur la culture et l'histoire algériennes destinée aux jeunes lecteurs et aux adultes. Elle possède les livres, les compacts, les films, etc. marqués d'une *.
http://www.bm-lyon.fr/trouver/seldoc/biblio_algerie.htm#films
Films :
Merzak Allouache, Salut cousin, 1996, couleur, 35 mn, 104', DVD* ; Omar Gatlato, 1976, couleur, 35 mm, 80', VHS*.
Yamina Benguigui, Inch'Allah Dimanche, 2001, couleur, 98 mn, VHS*.
Mohamed Rachid Benhadj, Rose des sables, 1989, couleur, 35 mm, 110', VHS*.
Mehdi Charef, Miss Mona, 1987, couleur, 35 mn, 95', VHS*.
Claude Pierre Chavanon, Fierté de Harkis, 2001, couleur, 25 mn, VHS*. Et, sous le même titre, l'enregistrement du débat qui a suivi la projection de ce film, à la Bibliothèque, le 4 juin 2002 (51 mn, couleur, VHS)*.
Malik Chibane, Douce France, couleur, 35 mn, 100', VHS*.
Mohamed Chouikh, L'Arche du désert, 1997, couleur, 35 mn, 90', VHS* ; La Citadelle, 1988, couleur, 35 mn, 95', VHS*.
Bernard Favre, en collaboration avec Benjamin Stora, Les Années algériennes, 4 films, D'amour et de haine, Les Tricheurs, Je ne regrette rien, Et pourtant la guerre est finie, 1991, couleur, de 50 à 60 mn, VHS*.
Sid Ali Fettar, Raï, 1987, couleur, 35 mn, 110', VHS*.
Ali Ghalem, Une femme pour mon fils, 1983, couleur, 35 mn, 95', VHS*.
Jean-Luc Godard, Le Petit Soldat, noir et blanc, 90 mn, DVD*.
Mohammed Lakhdar-Amina, Chronique des années de braise, 1975.
Mehdi Lallaoui et Bernard Langlois, Les Massacres de Sétif, un certain " 8 mai 45 ", 1995, couleur et noir et blanc, 52 mn, VHS*.
Nadir Moknèche, Le Harem de Madame Osmane, 1999, couleur, 35 mn, 100', VHS*.
Gillo Pontecorvo, La Bataille d'Alger, 1965, couleur, 118 mn, VHS*.
Mark Robson, Les Centurions, 1985, couleur, 125 mn, VHS*.
Fabienne Strouve, Algérie, les années d'espoir [et] Les Années de cendres, 1995, noir et blanc et couleur, 34 mn chaque, VHS*.
René Vauthier, Avoir 20 ans dans les Aurès, 1971, couleur, 100 mn, 1971*.
Mahmoud Zemmouri, 100% Arabica, 1997, couleur, 35 mn, 85', VHS*.
a suivre...
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| Re: L'opium et le baton. [2092] |
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| Posté le : 10/09/2006 à 11:48 (Lu 10445 fois) | | |
Merci beaucoup Arslane : je ddécouvre et redécouvre certains classiques. J'ai essayé de les télécharger mais mission impossible. Il y a un film que je n'arrive pas à trouvet : EL Hariq. Tu ne pourrais pas faire des recherches, toi le spécialiste ?
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| LA CITADELLE [2093] |
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| Posté le : 10/09/2006 à 12:04 (Lu 10438 fois) | | |
A travers les aventures amoureuses du jeune demeuré Kaddour, une etude du monde des femmes et de celui des hommes d'un village du sud-oranais se profile sous nos yeux. Par ses amours Kaddour seme la zizanie parmi les hommes qui decident de lui donner une lecon.
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| PRENDS 10 000 BALLES ET CASSE-TOI [2097] |
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| Posté le : 10/09/2006 à 14:41 (Lu 10434 fois) | | |
Prends 10 000 balles et casse-toi
Une comédie de Mahmoud Zemmouri
avec Fawzi, Annie Rousset, Mostepha Stiti, Yves Neff
1980. Beneficiant de la loi Stoleru, une famille algerienne quitte la France moyennant 10 000 frs. Nantie d'une 404 toute neuve, elle fait
scandale en arrivant dans la petite commune rurale de Bouffarik. Leurs manieres liberees leur attirent les foudres des villageois, et les deux enfants ignorent tout de l'Algerie et de la religion...
PRENDS 10 000 BALLES ET CASSE-TOI
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Edité le 10/09/2006 à 14:42 par rizlene
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| M Badie [2101] |
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| Posté le : 10/09/2006 à 22:45 (Lu 10427 fois) | | |
Il suffit de demander.. 
El Hariq de
Mustapha Badie
Réalisateur et comédien né à Alger, Arezki Berkouk (1927-2001) fait ses débuts dans la troupe municipale du théâtre arabe de l’Opéra d’Alger, créée par Mahieddine Bachtarzi et Mustapha Kateb, avant d’acquérir une formation à l’ancienne RTF.
A l’indépendance, sous le nom de Mustapha Badie, il tourne Nos Mères une dramatique de long-métrage inspirée des Enfants de la Casbah, la pièce de Abdelhalim Raïs. Avec La Nuit a peur du soleil ensuite, sous la forme d’une imposante fresque de plus de trois heures pour le cinéma, il s’attelle à une relecture de la société algérienne durant la décennie 1952-1962. En quatre tableaux (La Terre avait soif, Les Chemins de la prison, Histoire de Saliha et Histoire de Fatma), Mustapha Badie n’hésite pas à en dire beaucoup en un seul film.
Il récidive avec L’Évasion de Hassan Terro, d’après le personnage de Rouiched, mais c’est surtout le succès du feuilleton El Hariq (L’Incendie), adapté de la trilogie de Mohamed Dib pour le petit écran, qui lui vaut un exceptionnel succès populaire et immortalise au passage le personnage de La Aïni, en propulsant son interprète, la comédienne Chafia Boudraa, vers la notoriété.
Tout en continuant à tourner pour la télévision (Le Chant du souvenir, Kenza et plus récemment Hassan Ibn Ali), Mustapha Badie est resté un artisan discret à l’instar de nombreux artistes et techniciens de sa génération qui ne trouvaient plus leurs marques dans un pays en pleine ébullition.
L’artiste a tiré sa révérence le 27 juin 2001 à Alger, des suites d’une longue maladie. (Photo La Nuit a peur du soleil)
Filmographie sélective :
L’Incendie
(Feuilleton, 12 X 52 min., Alg, 1974)
L’Évasion de Hassen Terro
(115 min., Alg, 1974)
Le Charlatan
(Dramatique, 90 min., Alg, 1969)
La Nuit a peur du soleil
(195 min., Alg, 1965)
Nos Mères
(Drama., 138 min., Alg, 1963)
Le Serment
(Drama., 69 min., Alg, 1963)
http://www.algeriades.com/news/previews/article326.htm
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| RACHIDA [2108] |
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| Posté le : 12/09/2006 à 10:24 (Lu 10419 fois) | | |
Année de production: 2002 - un film Algérien - durée: 1h40
Réalisation: Yamina Bachir-Chouikh
L'histoire: A Alger, Rachida, une institutrice de 20 ans, travaille dans un quartier populaire. Elle est abordée par 4 hommes qui lui ordonnent de poser une bombe dans l'école. Rachida refuse. Laissée pour morte par ses agresseurs, elle survit et part se réfugier avec sa mère dans un petit village, croyant pouvoir fuir la violence des terroristes...
extrait
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