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Re: affiches films algeriens [2109] |
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Posté le : 12/09/2006 à 11:52 (Lu 5984 fois) | | |
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Un rêve algérien [2112] |
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Posté le : 12/09/2006 à 13:09 (Lu 5979 fois) | | | Quand cet homme accepte l'idée de mourir pour un pays qui n'est pas le sien, il a 36 ans... Parmi l'un des premiers torturés à révéler publiquement les pratiques de l'armée française, Henri Alleg ; c'est La Question, un livre publié en 1958, en pleine guerre d'Algérie...
Pour les Algériens, Henri Alleg, c'est d'abord un journal mythique, Alger républicain... Mais c'est également la preuve qu'une autre Algérie était possible, où tous les siens auraient pu vivre ensemble...
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L'AUTRE MONDE [2113] |
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Posté le : 12/09/2006 à 13:34 (Lu 5976 fois) | | |
Paris 1999, Yasmine d'origine algérienne, est sans nouvelle de son fiancé Rashid, parti sur un coup de tête s'engager dans l'armée algérienne. Inquiète de son silence, elle part à sa recherche.
Seule dans un pays dont elle ne parle pas la langue, Yasmine apprend qu'il est tombé dans une embuscade sanglante tendue par des islamistes fanatiques.
Persuadée qu'il est vivant, elle poursuit sa recherche et s'enfonce au c½ur de l'Algérie, bravant la violence et le terrorisme.
Surveillée, prise en otage, traquée mais aussi aidée parfois, sa quête l'amène au plus profond des contradictions d'un pays
déchiré.
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VIVA LALDGERIE [2114] |
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Posté le : 12/09/2006 à 13:39 (Lu 5974 fois) | | | Sous pression terroriste, deux femmes se réfugient dans un hôtel situé au centre d'Alger. Goucem, la fille âgée de 27 ans, s'est fabriqué une apparence de vie "normale" en travaillant pour un photographe. Elle partage par ailleurs sa vie entre un homme marié et généreux et des week-ends chauds en boîte de nuit. Devant la télévision, Papicha, la mère, vacille entre peur et nostalgie d'un passé heureux de danseuse de cabaret.
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LE THE D'ANIA [2115] |
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Posté le : 12/09/2006 à 13:47 (Lu 5972 fois) | | | Mehdi, écrivain, n'a plus le courage de parler. II ne peut qu'écrire pendant que la violence ambiante pèse sur la ville et ses habitants. Mehdi est fonctionnaire au Service des Décès de la capitale. En dehors de son travail, il vit reclus, entouré de feuilles de papier où noter quelques mots à méditer. En face vit Ania, fille de Pieds-Noirs qui souvent apparaît à sa fenêtre. Un vis-à-vis troublant, embarrassant même pour cet homme qui a peur d'attirer sur les autres la menace qui semble le paralyser.
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L'ARCHE DU DESERT [2116] |
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Posté le : 12/09/2006 à 13:52 (Lu 5971 fois) | | | Un conte qui ne commence pas par «il était une fois», mais par «il existe» sans énoncer le temps et le lieu. Dans une mer de sable qu'on appelle désert, une arche, qu'on appelle aussi oasis. Une histoire de baisers anodins entre Myriam et Amin va bouleverser l'ordre établi pendant des générations, entre les différentes ethnies. Cette entorse aux vieilles conventions, dont personne ne demande ni ne connaît plus le sens, montre les frontières jusque là invisibles entre les ethnies. Pour ces frontières il n'y a pas de mots, celles qui sont visibles s'appellent racisme. Il existe un élément pour lequel les différences sociales et raciales ne jouent aucun rôle: l'eau. Devant cette eau tout le monde est égal et parce que cette égalité semble insupportable, les habitants détruisent ce qui est l'essence de leur vie. A l'inverse du mythe de l'Arche de Noé, l'Arche du Désert devient lieu d'autodestruction de ceux qui y ont cherché refuge. Les hommes provoquent la catastrophe qu'ils voulaient éviter. Ils ne connaissent plus le pardon des vieux mythes. El Moutanabi, tel Noé, se retrouve seul sur son bateau dans le désert, comme un anachronisme. Pas même une bête ne cherche sa protection. Il attend le déluge qui changerait son épave en Arche et lui en Noé. C'est un fou, un fou hors de son temps, qui attend du ciel une violence qu'il ignore sur terre. L'Arche du désert est un bâteau fantôme.
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Re: LE FILM ALGERIEN [2240] |
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Posté le : 20/09/2006 à 14:17 (Lu 5962 fois) | | | Cinéma algérien. Tariq Téguia : Roma walla n’touma
Alger dans l’½il du cyclone
Qu’est-ce qui rapproche Manoel de Oliveira, cinéaste portugais né en 1908 à Porto, et Tariq Téguia, cinéaste algérien, né à Alger en 1966 ? Tous deux étaient présents dans la décorum sophistiqué du Lido de Venise où chacun présentait un film.
Mais quel gouffre entre les deux générations ! Cependant, on peut parier que le plus jeune des cinéastes s’accommoderait très facilement de l’½uvre étrange et secrète de son grand aîné : Manoel de Oliveira a filmé dans Belle toujours une suite à l’histoire de Belle de jour, de Luis Bunüel. Et vice-versa : le vétéran portugais aurait apprécié le talent à l’½uvre dans Roma walla n’touma, également fiction aussi étrange et secrète. On y voit deux jeunes personnages à la dérive qui tournent en rond, mécaniquement, mélancoliquement dans les labyrinthes d’une banlieue d’Alger, Aïn Benian où rares sont les bâtiments achevés. Zina et Kamel font du surplace, dans une angoisse silencieuse, dans un décor consciencieusement vide, abandonné, inachevé. Ils sont coincés pendant la nuit par le couvre-feu. C’est l’époque où Alger vivait dans l’½il du cyclone. Chaque nuit, la ville blanche est totalement étouffée. Il ne se passe rien, mais avec une incontestable virtuosité (dans la mise en scène), on sent à chaque image que la tension monte. Il y a comme un malaise dans le désordre des choses. Zina et Kamel veulent partir, mais n’ont aucun papier. Leur problème est tortueux comme les labyrinthes de Aïn Benian. La mise en scène de Tariq Téguia combine une esthétique pure, un détachement serein, une certaine distance. Quasiment aucun cri, aucune action violente. Son film se tait au lieu de trop dire. Il y a quelques condensés de beaux effets visuels de la mer sous la lumière d’Alger. Il y a aussi quelques repères sur des lieux précis : le boulevard du Télemly et ses multiples tournants que Kamel parcourt sans hâte. Comme lui, Zina se hâte très lentement. Elle a adopté la méthode zen. Elle pourrait vivre dans la tradition chinoise. Mais c’est à Alger qu’elle vit et veut coûte que coûte partir. Tariq Téguia tire son parti avec élégance dans cette histoire. Le cinéma algérien souvent « surdramatise » les années noires dans ses fictions. Téguia privilégie au contraire une sorte de vision en creux, une sensibilisation visuelle intérieure du drame qui se joue. Le danger est ici faussement abstrait. N’empêche qu’il est réellement ressenti par le spectateur.Cette ½uvre originale, bien accueillie à la Mostra de Venise (section officielle Orizonte), montre bien les désarrois individuels dans l’Algérie des années sombres. Mais c’est aussi une histoire d’amour. Saluons le beau travail de Nacer Medjkane et Hacène Aït Kaci à la photo. Toute la partie technique est fort réussie. Les deux fringants jeunes héros s’en tirent avec brio, soutenus par d’autres acteurs qui imposent leur présence, comme l’apparition forte et muette de Khadra Boudehane, l’âme vivante de la Cinémathèque d’Alger. Hachemi Kerfaoui a fait une musique originale qui colle bien avec le rythme du film, avec des ajouts de Archie Shepp, cheb Azzedine, Ornette Coleman. Ce film a été fait avec très peu de moyens, mais une volonté tenace de Tariq Téguia et son frère Yacine. C’est une petite coproduction Algérie-France-Allemagne. Avec le soutien en France de l’INA et de Conseil régional du Val de Marne. Dans l’ambiance chic et très estivale du Lido de Venise, il y avait de grands films à voir. Tariq Téguia a incarné en quelque sorte le profil actuel du cinéma algérien qui essaye d’émerger après une si longue absence.
Azzedine Mabrouki
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Re: LE FILM ALGERIEN [2241] |
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Posté le : 20/09/2006 à 15:02 (Lu 5962 fois) | | | et la garnde maison de mohammed dib?
un clasique du cinema algerien tres bien ineterpreté.
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Re: LE FILM ALGERIEN [2243] |
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Posté le : 20/09/2006 à 21:57 (Lu 5960 fois) | | |
Citation : tlemcen13 et la garnde maison de mohammed dib?
un clasique du cinema algerien tres bien ineterpreté. |
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Salam Tlemcen13. Tu veux parler d'EL HARIQ ?
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OMAR GATLATOU [2942] |
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Posté le : 02/12/2006 à 00:18 (Lu 5901 fois) | | |
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Re: OMAR GATLATOU [2943] |
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Posté le : 02/12/2006 à 00:23 (Lu 5899 fois) | | |
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Re: LE FILM ALGERIEN [2978] |
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Posté le : 02/12/2006 à 19:35 (Lu 5895 fois) | | |
La guerre d'Algérie.. 1954..commençait la guerre
qui ne disait pas son nom..
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