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| Tlemcen online |
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| Posté le : 07/06/2005 à 16:30 (Lu 9867 fois) | | |
Commentaire : news fraiches de la cité, opinion, radio trottoir, kil oul kal etc...
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| Une rumeur infondée déclenche une campagne antisémite en Algérie [136] |
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| Posté le : 28/06/2005 à 17:46 (Lu 9862 fois) | | |
'information est fausse mais elle a la vie dure. Beaucoup d'Algériens en sont aujourd'hui persuadés : les juifs d'Algérie, qui estiment avoir été contraints de quitter le pays après 1962, réclament à l'Etat algérien "144 millions de dollars à titre de compensations". La nouvelle provoque stupéfaction et colère au sein de la population. Dans son édition datée 25 juin-1er juillet, El-Khabar Hebdo lui consacre encore sa "une" ainsi que deux pages pleines.
L'affaire remonte au mois de mai. Le 12, Le Quotidien d'Oran fait état d'une demande de réparation financière formulée par tout ou partie des 120 000 juifs qui ont quitté l'Algérie pour s'établir en France après l'indépendance. Ils auraient présenté leur requête en avril, lors d'un colloque, à Jérusalem, des juifs de Constantine.
Le 21 mai, le quotidien El-Khabar , le plus fort tirage de la presse algérienne (plus de 400 000 exemplaires) reprend l'information. C'est ensuite au tour d'Echourouk El-Youmi (100 000 exemplaires) d'El-Bilad , et de Sawat Al-Ahrar , journal du Front de libération nationale (FLN), parti majoritaire au Parlement. Si l'information varie un peu un jour, le montant de l'indemnité passe de 144 millions de dollars à 50 millions ; le suivant, on assure qu'une motion de soutien a été déposée à la Knesset le refrain ne change pas et le ton est de plus en plus acrimonieux. A la fin, on bascule carrément dans l'antisémitisme.
Il est ainsi question de "l'audace juive" et de ceux qui, non contents d'avoir "colonisé et asservi des milliers d'Algériens" , sont en train "d'élaborer un plan pour mettre main basse" sur leurs biens financiers, en pleurant "leurs privilèges, leurs terres et leurs immeubles laissés après l'indépendance" . Quelques journaux se démarquent cependant ostensiblement de leurs confrères, en particulier El-Watan et La Tribune .
La présence à Tlemcen, en ce même mois de mai, de 130 pieds-noirs de confession juive, venus se recueillir sur le tombeau d'un rabbin du XIVe siècle une première depuis l'indépendance de l'Algérie alimente les fantasmes. Alors que la population de cette grande ville proche de la frontière marocaine foyer d'une importante communauté israélite jusqu'en 1962 accueille à bras ouverts ces enfants du pays, plusieurs journaux relancent leurs attaques. Les juifs pieds-noirs natifs de Tlemcen sont dénoncés pour leur "appétit" . On les qualifie de "harkis" (insulte suprême en Algérie). On les accuse d'avoir "trahi l'Algérie" , de l'avoir "livrée aux colonisateurs" et de revenir sur leur terre natale "comme en pays conquis".
POUSSÉE XÉNOPHOBE
Quand la nouvelle franchit la Méditerranée, le choc est tel pour les ressortissants français de confession juive que plusieurs annulent des déplacements prévus de longue date. "C'est la plus violente campagne antisémite jamais vue en Algérie. On dirait des appels au meurtre" , s'alarme un universitaire français, assurant que "ce délire hystérique laissera des traces" . Cette affaire montée de toutes pièces parait d'autant plus absurde à cet enseignant que les juifs d'Algérie, étant "totalement assimilés à la France" n'ont "pas une seconde l'idée" de s'adresser à l'Etat algérien, en tant que communauté, "pour lui réclamer des indemnités au nom du passé" .
Du côté des autorités algériennes, on dément fermement que les juifs d'Algérie aient "présenté la moindre demande de réparation". Une telle requête n'aurait d'ailleurs "aucun sens" , indique-t-on à la présidence de la République.
Alors, d'où est partie la rumeur ? "D'une dépêche de l'agence UPI", assurent les journalistes algériens interrogés. L'agence américaine UPI reconnaît avoir donné la nouvelle mais s'abrite derrière un site Internet, Zlabia. com, tenu, semble-t-il, par des juifs originaires d'Algérie. Si ce site figure bien sur la Toile, impossible de retrouver trace de la revendication en question ni d'entrer en contact avec ses responsables.
A en croire Daho Djerbal, directeur de la revue Naqd , il est en tout cas exagéré de parler de "campagne de presse" en Algérie. Pour cet universitaire, il s'agit ni plus ni moins d'un "combat de la dernière heure" mené par les éléments les plus conservateurs du FLN, que l'on surnomme souvent avec ironie les "barbéfélènes" . Cette poussée xénophobe n'est sans doute pas étrangère au retour, ces derniers temps, de dizaines de milliers de pieds-noirs français, avec la bénédiction du président Abdelaziz Bouteflika. "Il y a une bataille très dure, en ce moment en Algérie, pour faire admettre que la mémoire juive est partie constitutive de la mémoire algérienne", souligne l'historien français Benjamin Stora. "C'est un vrai problème. Les Algériens ont évacué depuis cinquante ans leur part juive. Ils sont en train de la redécouvrir", ajoute-t-il.
Florence Beaugé
Article paru dans l'édition du 29.06.05
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| Re: Une rumeur infondée déclenche une campagne antisémite en Algérie [190] |
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| Posté le : 12/07/2005 à 16:46 (Lu 9848 fois) | | |
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| Re: Débuts de l'antisémitisme [193] |
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| Posté le : 12/07/2005 à 21:24 (Lu 9845 fois) | | |
Débuts de l'antisémitisme
En 1858 éclate l'affaire Mortara. Dans une famille juive de Bologne, la police pontificale enlève un enfant, Edgardo Levi Mortara, sous prétexte qu'il aurait été baptisé en secret par une servante. L'enfant sera placé sous la protection de Pie IX et deviendra prêtre.
En France, où le parti clérical a été remis en selle par la Deuxième République et le Second Empire (*), le journaliste Louis Veuillot justifie avec violence, dans sa feuille L'Univers, l'attitude de la Sainte Congrégation dans l'affaire Mortara. Il s'en prend à la «presse juive», autrement dit aux journaux qui défendent l'opinion contraire de la sienne et qu'il accuse d'être à la solde des juifs.
La polémique développée par Louis Veuillot apparaît comme la première manifestation de l'antisémitisme (*) moderne.
L'antijudaïsme traditionnel cède la place à un antisémitisme idéologique qui s'en prend à la fois aux juifs cosmopolites de la bourgeoisie, que l'on accuse d'opprimer les ouvriers, et aux juifs traditionnalistes et pauvres, auxquels on reproche de repousser les valeurs universelles de l'Europe des Lumières.
En riposte à cet antisémitisme naissant et afin de se défendre des accusations portées contre eux, des juifs occidentaux créent l'«Alliance israélite universelle». L'avocat et homme politique français Adolphe Crémieux en est le premier président. Il s'illustrera plus tard en donnant la citoyenneté française aux juifs d'Algérie (en oubliant les musulmans).
Le 24 octobre 1870, un décret donne la citoyenneté française aux 37.000 juifs d'Algérie.
Dans la foulée, les colons originaires d'Europe (Italie, Espagne, Malte,...) sont aussi francisés en bloc. Quant aux musulmans d'Algérie, ils sont ravalés au statut d'indigène.http://www.herodote.net/histoire10241.htm
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| Re: Tlemcen online [970] |
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| Posté le : 21/10/2005 à 13:14 (Lu 9795 fois) | | |
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| Re: Tlemcen online [1380] |
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| Posté le : 11/03/2006 à 15:07 (Lu 9751 fois) | | |
TLEMCEN Des artisans en formation
Cent cinquante artisans de la wilaya de Tlemcen seront formés au cours de cette année dans le domaine de la gestion d’entreprises, a-t-on appris auprès du directeur de la chambre régionale des métiers de Tlemcen. Ces sessions de formation, organisées pour la première fois dans les annales de l’artisanat traditionnel de Tlemcen au profit des artisans de la région, ont pour but d’informer, d’orienter et d’initier les stagiaires dans les domaines de la création et de la gestion de leurs entreprises
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| Re: Tlemcen online [1381] |
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| Posté le : 11/03/2006 à 22:44 (Lu 9748 fois) | | |
FILLAOUCÈNE Saisie d’un lot de médicaments
Les éléments de la Gendarmerie nationale de Aïn Fettah ont intercepté, dans un barrage dressé mardi dernier sur la RN35, une Audi à bord de laquelle un lot de médicaments estimé à 130 000 DA destiné au Maroc a été saisi. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur près le tribunal de Remchi qui les a placés sous mandat de dépôt.
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| Re: Tlemcen online [1382] |
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| Posté le : 12/03/2006 à 20:57 (Lu 9743 fois) | | |
Lahlou démenti par ses joueurs
Par : Mohamed B.
Lu : (315 fois)
L’accalmie est loin d’être retrouvée au sein de la maison des Navigateurs. En dépit des assurances faites, jeudi, par le premier responsable du club, M. Lahlou, quant à la régularisation du problème financier de l’équipe, la vérité semble toute autre. Selon un joueur qui a requis l’anonymat, ce dernier a carrément démenti les propos avancés par le président Lahlou. Il affirme qu’“effectivement, nous avons reçu des chèques à la fin de la dernière rencontre qu’on a jouée jeudi devant le WA Tlemcen. Seulement, nous ne pouvons rien faire avec ; du moins on ne peut pas retirer notre argent dans la mesure où ils ne contiennent pas la signature du président. Ces chèques portaient uniquement la signature du secrétaire général du club qui ne vaut pas grande chose”. Ce joueur rappelle aussi : “Jusqu’à aujourd’hui, nous attendons toujours que notre situation financière soit régularisée par les dirigeants. La plupart des joueurs attendent le payement de la deuxième tranche de la prime de signature et trois mensualités. Mais ceci n’est pas le cas pour l’ensemble des joueurs. Il y a certains qui n’ont pas encore touché la totalité de la première tranche de la prime de signature.” Une situation qui n’arrange pas les affaires des Sang et Or qui se trouvent dans une situation très délicate pour assurer le maintien parmi l’élite, après notamment le dernier échec à domicile, concédé jeudi dernier face à la formation du WA Tlemcen. Deuxième relégable à huit journées de la fin du championnat national, la direction husseindéenne est appelée à trouver des solutions concrètes, avant qu’il ne soit trop tard.
M. B.
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| Re: Tlemcen online [1387] |
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| Posté le : 13/03/2006 à 00:04 (Lu 9742 fois) | | |
Saisie de 450 litres de mazout et 12 véhicules
Par : EL MOUDJAHID Le : dimanche 12 mars 2006
Le 11 mars, au cours d’une patrouille, les gardes-frontières d’El-Bouihi ont récupéré 10 jerricans d’une contenance globale de 300 litres de mazout, abandonnés par des contrebandiers.
Le carburant saisi a été remis à la brigade de Gendarmerie nationale de Sidi-Djillali qui procède à l’enquête.
Le 9 mars, lors d’une patrouille effectuée au lieu-dit Oued-Nachef, les gardes-frontières de Boukanoun ont récupéré 6 jerricans d’une contenance globale de 150 litres d’essence, abandonnés par des contrebandiers.
Le carburant saisi a été remis à la brigade de Gendarmerie nationale de Merssa Ben-Midi qui procède à l’enquête.
Le 11 mars, les gardes-frontières de Sidi-Boudjenane, en patrouille, ont récupéré deux véhicules de marque Fiat, transportant 30 jerricans vides, abandonnés par des contrebandiers qui ont réussi à prendre la fuite pédestrement vers le territoire marocain.
Les moyens de transport et les jerricans ont été remis à la brigade de Gendarmerie nationale de Maghnia qui a ouvert une enquête.
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| Re: Tlemcen online [1399] |
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| Posté le : 15/03/2006 à 12:58 (Lu 9736 fois) | | |
TLEMCEN
Une caravane pour le peuple sahraoui
Une caravane au signe de solidarité et d’aide avec le peuple sahraoui quittera prochainement Tlemcen pour Tindouf. Une commission de suivi s’est constituée, voilà plus de deux semaines par plusieurs organismes étatiques, chapeautée par le wali de Tlemcen - le C.R.A., la D.A.S., la Protection civile, la direction du Commerce et les 53 A.P.C. - afin de coordonner les différentes actions menées en ce sens. 7 aires de stockage sont prévues au niveau de la wilaya à savoir: Ghazaouet, Nédroma, Maghnia, Remchi, Sebdou, Ouled Mimoun, Chetouane et Bab El-Khémis en vue de déposer les différents dons en denrées alimentaires, effets vestimentaires et couvertures. Déjà, apprend-on du premier responsable du C.R.A. de Tlemcen, M. Benachenhou Abdel-Illah un bienfaiteur de Tlemcen a fait don de 300 millions de centimes exclusivement en produits de literie. Pour rappel, le C.R.A. de Tlemcen fait de l’humanitaire une priorité depuis l’installation du nouveau staff.
La caravane de solidarité quittera Tlemcen en direction d’Oran avant le 16 mars pour que les produits arrivent le plus tôt possible aux victimes des dernières inondations subies par la population sahraouie.
Il est à signaler aussi que le C.R.A. de Tlemcen est venu en aide à une famille entière, victime d’une explosion de gaz qui a fait un mort (un enfant de 5 ans) et à une autre famille à El-Bouihi qui a vu sa maison détruite partiellement par des vents violents.
Djelloul Belbachir
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| Re: Tlemcen online [1400] |
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| Posté le : 15/03/2006 à 12:59 (Lu 9735 fois) | | |
Le parc communal déménage
Le parc communal de Tlemcen qui occupait depuis les années 80, l’ancien emplacement des halles, près de la gare ferroviaire, en plein centre-ville, a été transféré le week-end dernier, vers un nouveau site situé à la périphérie de la cité. Composé d’un vaste terrain entouré de plusieurs hangars fonctionnels, ce bien appartenait auparavant à l’ex-Eriad. Il a été acquis récemment par l’APC de Tlemcen pour la somme de 5 milliards de centimes. Exigu, l’ancien siège du parc communal n’offrait plus les commodités nécessaires pour le type d’activités qui lui étaient confiées (notamment le service de la voirie, les divers ateliers de maintenance et le stockage du gros matériel de la commune). Sa nouvelle affection ne serait pas encore tranchée. Le parc communal de Tlemcen emploie plus de 600 travailleurs.
Amine Bouali
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| Re: Tlemcen online [1408] |
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| Posté le : 17/03/2006 à 22:42 (Lu 9725 fois) | | |
Tlemcen
L’université planche sur les produits toxiques
Le laboratoire de chimie organique, rattaché à la faculté des sciences de l’université Abou Bekr Belkaïd de Tlemcen, organisera, les 20 et 21 mars, deux journées d’information sur les produits toxiques.
Selon le président du comité d’organisation de ces rencontres, le professeur J. Kajima Mulengi, l’un des buts de cette manifestation est d’informer le citoyen sur ce qui touche son quotidien. «Dans un monde de plus en plus globalisé, souligne-t-il, l’information liée à l’usage, au stockage et sur les précautions à prendre pour se prémunir des dangers de nombreux produits fait souvent défaut». La conférence qu’il donnera sur les additifs alimentaires dévoilera ainsi les «périls potentiels» que peut contenir, aujourd’hui,... une assiette !
«En Algérie, nous dit-il, la consommation de colorants, d’arômes synthétiques et d’édulcorants est très répandue. Ils sont utilisés pour modifier les propriétés organoleptiques des mets, des boissons et des sucreries, c’est-à-dire leur goût, leur couleur et leur texture. Dans les pays développés et plusieurs nations en développement, certains additifs alimentaires sont interdits ou, à défaut, leur usage est sévèrement contrôlé. Ce n’est malheureusement pas le cas, ici. Par exemple, le cyclamate, un édulcorant fréquemment utilisé en Algérie, est interdit aux USA et en Europe. La tartrazine, un colorant qui est suspecté d’être cancérigène, est également interdit en Europe, alors qu’il est en usage libre en Algérie».
D’autres thèmes seront détaillés au cours de ces journées consacrées aux diverses toxicités auxquelles le consommateur peut être confronté dans son quotidien, journées durant lesquelles (si on comprend bien) il sera conseillé de se munir d’un moral d’acier ! Ainsi, lors d’une expérience qui sera réalisée en public, la composition chimique de la fumée dégagée par le tabac mettra en exergue sa toxicité («de manière scientifique», insiste le professeur Kajima). Une «misérable petite cigarette» contiendrait quelques 300 composés chimiques. Une soixantaine d’entre eux seraient, actuellement, suffisamment étudiés et leur effet cancérigène prouvé.
Un autre exposé sera consacré aux risques induits par les amalgames dentaires à base de mercure. Ces derniers sont encore utilisés à large échelle par les dentistes algériens, alors qu’ils sont de moins en moins recommandés dans les pays développés et volontiers remplacés par les composites. Une autre communication (stupéfiante, celle-là !) s’étalera sur les méfaits des drogues naturelles et synthétiques. Les dernières statistiques indiqueraient une augmentation de la consommation de ces produits toxiques chez les jeunes Algériens des deux sexes. Le sujet des plantes médicinales sera, quant à lui, abordé lors d’une conférence-débat qui aura lieu l’après-midi du 21 mars. Les plantes médicinales sont utilisées sur la base d’un message transmis de bouche à oreille. «Pour éviter tout accident, prévient le professeur Kajima, ne faut-il pas entreprendre une recherche systématique sur ces plantes, puis largement diffuser l’information quant à leur éventuelle toxicité et ainsi dissuader leur consommation irréfléchie ?».
Il signale «qu’ailleurs dans le monde, des associations de consommateurs arrivent à se faire entendre pour que leur alimentation ne présente pas de risque, ou le minimum possible. Notre objectif, lors de ces deux journées, est de fournir des éléments de réflexion personnelle afin d’aider à «consommer responsable».
Amine Bouali
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| Re: Tlemcen online [1426] |
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| Posté le : 19/03/2006 à 23:32 (Lu 9722 fois) | | |
TLEMCEN
La capitale des Zianides accueille le cirque «Il Florilegio»
Le merveilleux cirque italien «Il Florilegio» produit par le célèbre cirque Amar, en tournée en Algérie depuis le 31 mai dernier, est arrivé depuis quelques jours à Tlemcen, où il devra se produire du 23 mars jusqu’au 7 avril.
La venue d’«IL Florilegio» à Tlemcen qui coïncide avec les vacances scolaires fera certainement profiter grands et petits avec le même enchantement, ainsi le stade d’Abou Techfine (en face de l’Orolait) a été retenu pour accueillir le fantastique village ambulant. Plus d’une trentaine de techniciens et d’une vingtaine d’artistes mènent une course contre la montre pour dresser le chapiteau du cirque avant le 23 mars prochain. La directrice adjointe du cirque «Il Florilegio» Isabelle Gillier a affirmé que le chapiteau, les roulottes et les carrousels plongeront immédiatement les spectateurs dans un monde merveilleux, d’un autre temps et procurera ce moment unique d’évasion qui donne un autre visage au spectacle du cirque. Elle révèlera également que les animaux (tigres, zèbres, kangourous, girafe, éléphants, chevaux) seront mis à l’honneur, sans oublier des numéros exceptionnels d’acrobatie, d’équilibre et d’humour. Selon elle, l’imaginaire, l’élégance, la nostalgie et l’ironie conserveront toujours une place importance dans le spectacle. Toutefois Isabelle Gillier a tenu à souhaiter que l’incident survenu dernièrement dans le parc zoologique de Tlemcen ne se répétera pas au cirque Amar dont la logistique est très lourde. 30 spectacles seront donnés au total, à raison de 2 par jour et 3 le week-end. Concernant les prix des billets, Isabelle Gillier affirme que le tarif enfants est de 600 DA (loge), 150 DA (gradin) et le tarif adultes est de 800 DA (loge), 300 DA (gradin). En attendant des affiches invitent partout le public à venir en masse assister à cette manifestation qui coïncide avec la venue des vacances.
Khaled Boumédiène
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| Re: Tlemcen online [1428] |
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| Posté le : 20/03/2006 à 23:54 (Lu 9717 fois) | | |
Tlemcen
Une soirée de chansons françaises à la maison de la Culture
Sur la scène de l’auditorium archi-comble de la maison de la Culture de Tlemcen et sous l’égide du Centre culturel français de la ville, une fresque musicale intitulée: «histoire de chanter...» a été jouée, dans la soirée de samedi dernier, par une sorte de mi-orchestre, mi-troupe théâtrale venu de Paris.
Durant le premier quart d’heure du spectacle, l’ambiance générale de la salle semblait figée par une espèce de «choc des cultures». Puis elle se libéra progressivement pour céder la place à une belle rencontre entre un public et des artistes. Ces derniers vont alors brosser un saisissant portrait de la société française du siècle passé, à travers des extraits d’une cinquantaine de chansons-phares, chacune replacée dans son contexte historique. Certains airs avaient le charme désuet des postes-transistors d’antan et des disques 78 tours.
Quelques chansons dataient de la Première ou de la Seconde Guerre mondiale (comme le fameux «Lily Marlen qu’immortalisa Marlène Dietrich). D’autres de l’après-guerre, telles «Les Amants d’un jour» d’Edith Piaf ou «Le poinçonneur des Lilas» de Serge Gainsbourg. Lorsque vint le tour des «bluettes» musicales modernes des années 60 («Souvenir, souvenir», un twist de Johnny Halliday), des années 70 («Le lundi au soleil» de Claude François) des années 80 et 90 (comme les chansons du groupe de rock «Trust» ou du chanteur mélancolique Alain Souchon), la plupart des spectateurs les reprirent en choeur. Pour une fois, qu’ils pouvaient écouter dans une salle de concert à Tlemcen, un autre genre musical que l’andalou!
La chanteuse de l’orchestre parisien (qui fut beaucoup applaudie) a trouvé, à la fin du spectacle, l’accueil du public tlemcenien très chaleureux. Pour donner une idée sur la filiation artistique que son groupe revendiquait, elle s’est contentée de rappeler «qu’à partir des années 60, en France, deux genres de musique s’y sont développés sans jamais se rencontrer: la chanson dite de variétés qui alimente notamment les émissions «grand public» des chaînes de télévision et la chanson dite engagée qui trouve refuge principalement dans le circuit des maisons de la Culture de l’Hexagone». Le spectacle «Histoire de chanter...» a été crée en septembre 1994, à Paris. Il a ensuite «voyagé» à Moscou et en Lituanie. En 1997, il a été joué à La Haye et, trois ans plus tard, à Bangkok. La semaine dernière, ce sont les villes d’Annaba et d’Alger qui l’ont accueilli.
Amine Bouali
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| Re: Tlemcen online [1434] |
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| Posté le : 26/03/2006 à 23:47 (Lu 9709 fois) | | |
Tlemcen
21 locaux pour les jeunes à Hennaya
Par : EL MOUDJAHID Le : dimanche 26 mars 2006
Les travaux de réalisation de 21 nouveaux locaux, au titre du programme des 100 locaux par commune, ont été achevés au niveau de la commune de Hennaya (wilaya de Tlemcen).
Selon le chef de la daïra de Hennaya, ces locaux seront distribués au profit des jeunes chômeurs de la commune oû 1300 jeunes sans emploi ont été recensés en 2005.
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| Re: Tlemcen online [1439] |
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| Posté le : 28/03/2006 à 12:47 (Lu 9705 fois) | | |
enfin il etait temps hennaya se meurt et sa jeunesse se fane un geste symbolique c'est mieux que rien!
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| Re: Tlemcen online [1446] |
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| Posté le : 28/03/2006 à 22:20 (Lu 9703 fois) | | |
Restauration des vieux quartiers
L’Office de promotion et de gestion immobilières a pris toutes les dispositions pour le lancement du projet de restauration des vieux quartiers dans la capitale des Zianides. En effet, une opération massive a été lancée pour la restauration de plus de 30 anciennes habitations localisées au centre-ville. Après une étude réalisée, cette opération ciblera en premier lieu les édifices historiques (Bab El Hadid, Bab Sidi-Boumediene Medress, les quartiers de la basse ville et la Médina). Pour rappel, ces constructions datent de l’ère ottomane. D’autre part, une opération touchera les cités dans le même cadre. Pour ce faire, des bureaux d’étude ont été retenus pour un diagnostic et les solutions à apporter.
Fouzia B.
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| Re: Tlemcen online [1454] |
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| Posté le : 31/03/2006 à 12:33 (Lu 9700 fois) | | |
TLEMCEN
Des spécialistes à la recherche des marins disparus
L’opération de recherche des marins portés disparus après la collision entre deux chalutiers au large de Ghazaouet, dans la wilaya de Tlemcen, a débuté hier. En effet, des plongeurs algériens et tunisiens ont entamé l’opération de quadrillage de la zone où a sombré le chalutier à bord duquel se trouvaient les marins portés disparus.
C’est l’entreprise algérienne «Sub Expert» de Annaba qui a été désignée pour mener cette opération. Les plongeurs tunisiens ont été mis à contribution, ces derniers étant spécialisés dans les recherches à des profondeurs pouvant atteindre 100 mètres, un seuil qui nécessite des équipements et un savoir-faire d’un haut degré. Selon M. Zidi Abdelkader, directeur de la pêche de la wilaya de Tlemcen, le drame qui a touché la profession constitue une préoccupation centrale des autorités de la wilaya et des efforts sans relâche ont été déployés pour rechercher les corps des victimes et les remettre à leurs familles, a-t-il indiqué.
Ces derniers, faut-il le noter au passage, qui ont reçu le témoignage de compassion du wali de Tlemcen n’ont pas perdu espoir de revoir les leurs. Rappelons que la collision de deux chalutiers à 4000 miles des côtés de Ghazaouet a fait 14 blessés, qui ont été repêchés par des gardes-côtes, alors que trois marins sont toujours portés disparus.
Saïd B.
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| Re: Tlemcen online [1456] |
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| Posté le : 01/04/2006 à 19:44 (Lu 9695 fois) | | |
Douze morts à Sidi Bel-Abbès, Tlemcen et Relizane
Week-end meurtrier sur les routes
Un week-end particulièrement meurtrier sur les routes à l’ouest du pays où il a été enregistré le décès de pas moins de douze personnes et des blessures à 11 autres, dans trois accidents de la circulation survenus à Sidi Bel-Abbès, Tlemcen et Relizane.
Le premier accident et dont le bilan est le plus lourd s’est produit, jeudi aux environs de huit heures du matin, sur l’axe Saïda-Sidi Bel-Abbès, plus exactement à la sortie de la localité de Oued Sefioune, et a plongé la ville de Saïda dans une profonde consternation. En effet, huit personnes, toutes originaires de la ville des thermes, sont mortes dans ce drame et trois autres ont été blessées. Ce dernier s’est produit lorsqu’un taxi Peugeot 504 familiale a, en doublant un poids lourd en panne, percuté de plein fouet un véhicule léger, une Chevrolet venant en sens inverse, selon les premiers témoignages recueillis auprès des proches. L’enquête déterminera les causes exactes de ce drame. L’accident qui a eu lieu non loin de Hassi El-Abd a mobilisé dans la soirée tous les intervenants et les proches des victimes. A Tlemcen, trois personnes dont un bébé âgé de 8 mois ont trouvé la mort dans un accident de la circulation qui a eu lieu jeudi vers 17 heures au niveau du village de Mrezga, à mi-chemin entre Hennaya et Zenata, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Tlemcen. Ce énième drame de la route est survenu lorsqu’une automobile de marque Citroën «Xsara» à bord de laquelle se trouvaient les dénommés M.M., 33 ans, et A.M., 31 ans, tous les deux résidant à Bab El-Assa, a percuté violemment une voiture de marque Daewoo «Nubira» qui venait en sens inverse et dans laquelle se trouvaient 6 membres d’une même famille qui avaient pris la route quelques heures plus tôt de Sidi Bel-Abbès pour aller assister à un mariage à Maghnia.
Le choc fut si violent, selon des témoins, que les deux occupants de la Citroën furent tués sur le coup. Leurs corps sans vie ont été transférés vers la morgue de l’hôpital de Remchi. Les 6 membres de la famille originaire de Sidi Bel-Abbès qui se trouvaient dans la Nibura, souffrant des blessures plus ou moins graves, ont été évacués en urgence au CHU de Tlemcen. Le petit K., âgé de 8 mois, y décéda suite à ses blessures, quelques instants après son admission. Ses parents, sa petite soeur de 8 ans et les 2 autres membres de sa famille présentaient eux des fractures multiples mais leurs vies étaient hors de danger. Il y a 2 semaines, un autre grave accident de la circulation a coûté la vie également à 3 personnes aux alentours de Sebdou, à une trentaine de kilomètres au sud de Tlemcen.
Le troisième accident de la route s’est produit, mercredi aux environs de 19 heures, au lieu-dit Douar Braidjia, situé à proximité de la RN 4 non loin de la sortie ouest de H’madna, dans la wilaya de Relizane. Une Renault 5 immatriculée à Oran et deux camions immatriculés à Chlef se sont télescopés. Le chauffeur de la R5 est décédé des suites de ses blessures lors de son transfert à l’hôpital Boudiaf de Relizane. Six autres passagers des 3 véhicules ont été blessés dont un grièvement atteint au crâne, citent des sources hospitalières. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de H’madna pour délimiter les responsabilités dans cet accident.
Correspondants
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| Re: Tlemcen online [1462] |
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| Posté le : 03/04/2006 à 00:32 (Lu 9690 fois) | | |
Tlemcen
Une nouvelle direction du travail
Dans le cadre de la réhabilitation de l’inspection du travail et du renforcement de ses capacités d’intervention, et à l’instar des autres wilayas du pays, Tlemcen vient d’être dotée d’une direction du travail.
C’est M. Madouri Lahcène, précédemment chef de bureau de l’inspection du travail de Maghnia, qui a été désigné par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale pour l’investir de cette mission qui aura pour objectif de vérifier l’application de la loi, de faire respecter les règlements de la sécurité du travail et de lutter contre le travail informel, a-t-on appris samedi auprès de l’inspection du travail de Tlemcen.
Par ailleurs, nous avons appris que trois inspecteurs du travail de la wilaya de Tlemcen viennent d’être désignés inspecteurs des wilayas de Sidi-Bel-Abbès, Oran et Aïn Témouchent: il s’agit respectivement de Benazza M’hamed, Hamiti Amar et Benhelli Djillali. Ces changements opérés par le ministère de tutelle permettent, en effet, à l’inspection du travail d’assurer un contrôle plus renforcé et tout différent de celui qu’elle exerçait jusqu’à présent.
En outre, l’obligation faite, en janvier 2005, à toutes les entreprises intervenant sur un chantier d’une certaine dimension d’établir «un plan d’hygiène et de sécurité» constitue, elle aussi, une très importante innovation pour les inspecteurs du travail et pour les employeurs du BTP. Selon la loi, le plan d’hygiène et de sécurité doit indiquer, de manière «détaillée», pour tous les travaux que l’entrepreneur exécute directement ou qu’il sous-traite, les mesures prévues au stade de la conception du projet comme dans les différentes phases de son exécution pour assurer la sécurité du personnel, compte tenu des techniques de construction employées et de l’organisation du chantier. Il doit donc préciser les mesures de protection collective, ou à défaut individuelle, adoptées par l’entreprise ainsi que les dispositions prises pour assurer les premiers secours aux accidentés et aux malades. Il doit également indiquer les mesures relatives à l’évacuation et à l’hospitalisation des victimes et mentionner les dispositions adoptées pour assurer l’hygiène des conditions de travail et celle des locaux destinés au personnel. Le plan, qui doit être rédigé avant l’ouverture des travaux, doit être transmis pour avis aux inspecteurs du travail et aux médecins du travail. Ainsi conçu, la P.H.S. apparaît comme une partie intégrante du plan d’exécution et permet aux inspecteurs du travail de suivre rigoureusement les différentes étapes du chantier.
L’inspection du travail a aussi un rôle à jouer en matière de négociation collective: il consiste à assister les partenaires sociaux dans l’élaboration des conventions collectives et accords collectifs, contrôler la légalité des normes professionnelles conclues par les parties par rapport à la législation en vigueur, veiller à l’exécution des conventions collectives et accords collectifs et à traiter tout différend né de leur application lorsqu’elle est saisie.
L’inspection du travail est perçue souvent comme un passage obligé pour les litiges nés de l’exécution de la relation de travail entre le travailleur et son employeur. Depuis 1990, ces contentieux sont régis par un nouveau dispositif législatif et règlementaire qui prend en charge les différentes étapes de règlement des différends individuels de travail (loi 90-04 du 06/02/90, modifiée et complétée, relative au règlement des conflits individuels de travail). De plus, l’inspection du travail assiste et soutient l’action des membres des bureaux de conciliation.
Il convient de rappeler à cet égard que le bureau de conciliation, qui est une instance paritaire, est composée de représentants des travailleurs et de représentants des organismes employeurs et siège dans les services du travail conformément à l’article 19 de la loi n° 90/04 du 06/02/90. Les membres des bureaux de conciliation sont élus pour des mandats de trois ans. Ils sont opérationnels depuis 1992.
Cependant, comme l’a révélé récemment le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le taux de résolution des conflits soumis à leur appréciation reste faible. Il tourne, selon lui, autour des 11% des cas réglés. Le reliquat des cas non résolus est transmis aux tribunaux siégeant en matière sociale.
A noter enfin que les accidents du travail et les maladies professionnelles, qui prennent l’allure d’un véritable phénomène de société, ont coûté en 2003 la bagatelle de 8 milliards de dinars. C’est dans ce cadre qu’il faut replacer les questions touchant à la révision du code de travail, car l’amélioration des conditions de travail et une meilleure prévention des risques professionnels peuvent constituer un investissement rentable.
Khaled Boumediène
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