Formation-Etudes | Repenser l'Ecole pour bien penser? |
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| Posté le : 12/09/2005 à 08:46 (Lu 1016 fois) | | |
Commentaire : Le problème de l#8217école algérienne n#8217est pas seulement une affaire de structures pédagogiques
L’ECOLE ET LA DECHEANCE
Par M. Abdou Benabbou
Il ne faut surtout pas aller chercher midi à quatorze heures. Le problème de l’école algérienne n’est pas seulement une affaire de structures pédagogiques ou de performances de réalisations, ni même de crédits financiers qui participent à présenter des chiffres dont l’éloquence s’arrête à la prouesse des énoncés. Sept millions ou dix millions d’enfants scolarisés, et après ?
Il faut demander au père de famille son avis pour situer l’acuité d’un problème qui renvoie bien au-delà de la satisfaction d’un diplôme qui ne sert à rien, sinon à la satisfaction puérile de coutumes ne servant même plus à la promotion sociale, et interroger le chef d’entreprise sur la nature de son drame à ne pas trouver des instruments humains capables de gérer jusqu’à l’ordinaire.
Pour s’adapter aux règles et aux comportements de la vie contemporaine, le premier dira qu’il est nécessaire de créer pour ses enfants une école originale où l’on apprend la débrouillardise et la filouterie, pour descendre dans une vie active où tout est permis sauf l’éducation et la morale, et reconnaîtra avec regret son erreur de ne pas avoir assez tôt compris que l’arène économique et sociale a, depuis déjà quelques générations, tourné le dos à la droiture et à l’obligeance des aïeuls.
Le second soulignera le vide d’un trop-plein de mutants formés à la hussarde pour respecter avant tout l’implacable loi des crétins qui exige que pour manger le pain, il est indispensable d’en compromettre la levure.
Aujourd’hui, la confusion des recettes a inversé les normes d’hier. Aboutir à la performance, n’obéissant plus à la culture de la saine connaissance ni à celle de la préséance, le dilemme est déroutant par sa complexité. De plus en plus de parents aigris ont compris que l’école n’est plus à l’adresse de cette magnifique institution censée prodiguer à leurs enfants les armes pour de profitables bienséances, mais à celle de la rue, qui, ultime insulte à un peuple, n’est plus l’antre de la déchéance.
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| Re: Repenser l'Ecole pour bien penser? [910] |
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| Posté le : 15/10/2005 à 12:26 (Lu 1011 fois) | | |
Intervention musclée de la police contre les fonctionnaires
d’un département gérant les élites
Un ministère perd sa noblesse
Les responsables du ministère de l’Enseignement supérieur ne semblent pas encore remis de l’incident provoqué mercredi dernier par une manifestation de fonctionnaires. L’image du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été, d’après eux, fortement altérée par ce «regrettable évènement».
L’usage de la force publique qui avait fait, d’après les protestataires, 9 interpellations et 7 blessés, était, aux yeux des responsables du ministère, «nécessaire» pour remettre de l’ordre au département de l’Enseignement supérieur. «Les revendications les plus légitimes ne peuvent justifier un tel dérapage des travailleurs», affirme l’un des cadres du ministère. Le «dérapage» des employés du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) tient ses origines d’une protestation socioprofessionnelle. Elle a rapidement tourné au vinaigre, d’après les employés, au cours de l’assemblée générale dans laquelle ils se sont sentis «insultés» par un directeur du personnel. Une source proche du ministère nous a indiqué, hier, que le secrétaire général du département de l’Enseignement supérieur était prêt à recevoir les travailleurs protestataires pour trouver une issue favorable à cette crise, mais ils avaient refusé, «exigeant» d’être reçus par le premier responsable du ministère, M. Rachid Harraoubia. «Le ministre de l’Enseignement supérieur a de nombreuses charges, il ne peut pas recevoir à n’importe quelle heure», lance notre interlocuteur. Se voyant adresser une fin de non-recevoir, les travailleurs ont décidé, au deuxième jour de protestation, de bloquer l’accès du cabinet de M. Harraoubia. Une démarche qui pourrait être assimilée à une prise d’otages. «C’est une grave entrave au fonctionnement d’une institution de l’Etat», estime-t-on. C’est là que les responsables du ministère ont demandé réquisition de la force publique qui est intervenue à l’intérieur du ministère pour disperser les protestataires. Les travailleurs consternés ont ainsi été forcés de quitter les lieux.
Une délégation composée d’une dizaine d’employés a été reçue par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Selon nos sources, M. Rachid Harraoubia a longuement sermonné les travailleurs protestataires qui auraient demandé des «excuses». La bonne nouvelle est que le ministère a promis de prendre en charge les doléances des travailleurs. «Cela ne doit pas se faire, cependant, sans qu’il y ait des représentants légitimes. Le ministère de l’Enseignement supérieur a toujours prôné la voie de la discussion», affirme un responsable du ministère en insistant sur le fait que cet incident a mis les cadres de l’enseignement supérieur dans «l’embarras».
Amel Blidi
C'est triste !
Le peu que l'Algérie possède en responsables de la formation supérieure ,il faut lui  taper dessus pour
lui signifier qui est la tête mal pensante!
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