Région de Maghnia | Re: Tlemcen cité universitaire Universelle. [1798] |
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| Posté le : 20/05/2006 à 14:24 (Lu 9029 fois) | | |
MAGHNIA
Vol de câble électrique
Avides de lucre, certaines personnes n’hésitent devant rien pour soutirer un maximum même si cela demande des procédés interdits ou le vol. Celui utilisé par un sinistre groupe composé de 3 personnes, âgées de 24 à 32 ans pour arriver à leur fin, consiste en le vol de câbles électriques qu’ils débarrassent de l’isolant et qu’ils vendent à l’autre côté de la frontière. Ce sont les éléments de la gendarmerie qui ont mis terme aux agissements de ce groupe qu’ils ont interpellé à Sidi El-Machhour à bord d’une 404 transportant une quantité de 23 kg de câble. Après une perquisition opérée dans un garage au village de Oued Tafna où une importante quantité de câble destinée à être acheminée vers le Maroc a été découverte, les mis en cause ont été présentés à la justice qui les a placés sous mandat de dépôt.
A noter que pour leur cuivre très demandé par les artisans marocains de Fès, tous les câbles électriques et téléphoniques de la région qui n’étaient pas sous tension ont subi le même sort.
Cheikh Guetbi
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| Re: Tlemcen cité universitaire Universelle. [1849] |
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| Posté le : 26/06/2006 à 18:36 (Lu 9021 fois) | | |
TRAFIC DE CARBURANT À MAGHNIA
2 personnes sous mandat dépôt
Par : AMMAMI MOHAMED
Le trafic de carburant dans la région de Maghnia ne cesse de prendre de l’ampleur.
La vigilance des agents de la douane est également de mise. Les trafiquants sont traqués et chaque jour des bandes sont localisées et démantelées. Ainsi, une bande originaire et résidante d’Oran a été mise, hier, hors d’état de nuire par la brigade de la douane de Marsa Ben M’hidi. C’est à 4 heures que la brigade a intercepté deux camions de type Renault trafic et C25 à bord desquels 19 fûts et 35 jerricans d’une contenance respective de 200 de 30 litres chacun y ont été découverts vides. Parmi les membres de la bande, 2 seulement ont été arrêtés et présentés au parquet de Nedroma qui les a placés sous mandat de dépôt. Les mis en cause ont avoué revenir de Sidi Boudjenane où ils avaient livré la “marchandise”, environ 4 700 litres de carburant, et s’alimentaient à partir d’une station service dans la région de Aïn Témouchent.
Selon les éléments de la douane, cette bande active uniquement de nuit et se déplace entre Aïn Témouchent et la frontière avec 3 camions remplis de fûts et jerricans.
Par ailleurs, les éléments de l’inspection divisionnaire de Ghazaout ont intercepté à Boukanoun (à 500 m de la frontière) un véhicule de type R25 transportant 30 jerricans de 30 litres de carburant chacun.
Le véhicule spécialement aménagé pour le trafic de carburant est équipé du seul siège du chauffeur, tout l’espace est dégagé pour les jerricans. Les exemples d’interpellation sont légion. on peut encore citer ce J5 interpellé par les éléments de la police qui fait le transport du personnel et dont les sièges sont installés sur un réservoir qui occupe tout l’espace sous le plancher, un réel danger pour les voyageurs.
Ou encore ce contrebandier qui a été appréhendé par les éléments de la sûreté de daÏra alors qu’il se dirigeait vers le Maroc avec à son bord pas moins de 45 bidons de 30 litres chacun, soit au total 1 350 litres ! un record qui a surpris les éléments qui l’ont arrêté.
AMMAMI MOHAMED
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| Re: Sahla fi Maghnia [1871] |
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| Posté le : 04/07/2006 à 16:23 (Lu 9019 fois) | | |
Citation
http://met.mi1.free.fr/SAPHIR/SONS/MAGHNIA.ram
http://met.mi1.free.fr/SAPHIR/SONS/FATIMA.ram
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| Re: Sahla fi Maghnia [1909] |
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| Posté le : 19/07/2006 à 19:49 (Lu 8999 fois) | | |
L’annexe universitaire prête pour la prochaine rentrée ?
Pour les Maghnaouis la prochaine rentrée scolaire sera quelque peu particulière à cause de la nouvelle infrastructure dont s’est dotée Maghnia en l’occurrence l’annexe universitaire de 1.000 places pédagogiques et de 500 lits.
Même si la réalisation de celle-ci connaît apparemment un léger retard, elle est, d’ores et déjà, programmée par les responsables universitaires pour accueillir les étudiants pour cette rentrée. 4 différentes formations y seront dispensées dans un premier temps dont 3 graduées de longues durée (licence) et une graduée de courte durée. On citera respectivement le droit, le tronc commun sciences commerciales, les langues et la littérature arabe et l’informatique de gestion. C’est-là une réalisation qui va permettre aux étudiants de cette région d’extrême ouest de s’affranchir des différentes contraintes causées par l’éloignement et qui empêchent certains étudiants d’intégrer l’université d’autant plus que les potentialités reflétées par les bons résultats au baccalauréat sont très importantes. Pour ne citer que la cuvée 2005/2006, c’est l’ultime lycée et le plus reculé de la wilaya en l’occurrence celui de Marsa Ben M’hidi qui a décroché le taux de réussite le plus élevé avec 63,46% pour un taux de wilaya de 40,34%, suivi par celui de Ghazaouet et de Bab El-Assa. Avec ces 3 exploits de la région extrême ouest ainsi que d’autres performances, tout semble légitimer et justifier l’implantation de cette annexe universitaire dans cette zone frontalière. En effet, en plus de l’honorable taux de réussite atteint chaque année dans cette région, d’autres prouesses sont à ajouter à son actif telle cette année la meilleure moyenne (17,40) qui est revenue à une élève de Ghazaouet. Par ailleurs, on signale une nette régression dans certains lycées tel celui de Moufdi Zakaria à Maghnia où, malgré l’importance du nombre de ses candidats, le résultat s’est avéré médiocre avec aucune mention «bien» et encore moins celle «très bien».
Cheikh Guetbi
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| Re: Sahla fi Maghnia [1915] |
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| Posté le : 20/07/2006 à 12:29 (Lu 8997 fois) | | |
L'Algérienne des eaux de Sebra (Tlemcen) - le chef d'antenne écroué pour détournement
Suite à une plainte déposée par un abonné à l'encontre du responsable de l'antenne locale de l'Algérienne des eaux, une minutieuse enquête a été déclenchée par les éléments de la brigade de gendarmerie nationale relevant de la daïra de Sebra. Près de 5 000 abonnés ont été contrôlés et plus d'une centaine auditionnée. Ce qui a permis d'aboutir à l'arrestation du responsable de l'antenne ADE de la localité. Selon des sources généralement bien informées, nous apprenons qu'il a été établi que l'indélicat responsable était à l'origine d'un détournement de deniers publics d'un montant de près de 100 millions de centimes. En effet, le mis en cause établissait des factures d'eau virtuelles aux clients abonnés qu'il encaissait à son propre profit. Présenté au parquet de la ville durant cette semaine, le mis en cause a été inculpé de détournement de deniers publics et mis sous mandat de dépôt.
Ali moussa Jamel
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| Re: Sahla fi Maghnia [1962] |
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| Posté le : 27/07/2006 à 21:15 (Lu 8992 fois) | | |
Maghnia - 32 kilos de kif traité saisis
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de la drogue aux frontières, les éléments de la brigade de stupéfiants de la wilaya de Tlemcen ont, dans la nuit du 23 au 24 juillet au niveau du lieu-dit (Oulad Moussa), intercepté un véhicule Renault 25 appartenant à un trafiquant de carburant qui rentrait du pays voisin où il a écoulé le précieux liquide. Sur le chemin du retour, alors qu'il tentait de regagner le territoire algérien, surpris par la présence des services de sécurité à cet endroit, il tentera de prendre la fuite à bord de son véhicule aussitôt immobilisé par la herse tendue par les policiers en faction. Abandonnant alors son véhicule, il réussira à prendre la fuite. Après la fouille du véhicule, démuni de plaque d'immatriculation, il a été découvert à l'intérieur 32 kg de kif de type savonnette. Des informations circulant dans les milieux de la contrebande révèlent que la récente chute de l'euro a contraint les trafiquants marocains au troc. C'est-à-dire gasoil algérien contre kif marocain.
Ali Moussa Jamel
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| Re: Sahla fi Maghnia [1973] |
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| Posté le : 29/07/2006 à 11:30 (Lu 8986 fois) | | |
MAGHNIA
Des enseignants pour l’annexe universitaire
Une opération de recrutement de 54 maîtres-assistants, disposant d’un magister ou d’un diplôme équivalent, est en cours de finalisation actuellement au sein du rectorat de l’université Abou-Bekr Belkaïd de Tlemcen. Selon le secrétaire général de cette dernière, une quinzaine d’entre eux seront affectés au niveau de la toute nouvelle annexe universitaire de Maghnia dont les filières de droit, de lettres et de sciences économiques ouvriront, dès le mois de septembre prochain. Ces 15 nouveaux enseignants seront «épaulés» par d’anciens professeurs de l’université Abou-Bekr Belkaïd afin de prendre en charge la formation des étudiants maghnaouis. Pour rappel, l’annexe universitaire de Maghnia offre 1.000 places pédagogiques et dispose de 500 lits.
Amine Bouali
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| Re: Sahla fi Maghnia [1999] |
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| Posté le : 03/08/2006 à 13:56 (Lu 8982 fois) | | |
Incendie dans les locaux du CCS à Maghnia
Un incendie s’est déclaré, en milieu de la journée d’hier, dans les locaux du Conseil communal du sport, situés au rez-de-chaussée de l’annexe de l’APC, sise au centre-ville. Les pompiers qui ont intervenu dans un temps record ont réussi à avoir raison du feu qui a failli touché le 1er étage du bâtiment. Le feu n’a heureusement causé que des dégâts matériels notamment dans les locaux du conseil sportif. Les autorités locales se sont, de leur côté, déplacées sur les lieux où une enquête est initiée pour déterminer l’origine de cet incendie.
Cheikh Guetbi
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| Re: Sahla fi Maghnia [2044] |
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| Posté le : 31/08/2006 à 21:25 (Lu 8970 fois) | | |
MAGHNIA
De nouveaux moyens pour la sécurité des biens et des personnes
De par le caractère particulier de la commune de Maghnia où le crime et délit sont favorisés par sa position frontalière, celle-ci semble susciter une attention particulière chez les responsables et a vu ainsi ses infrastructures et moyens de sécurité étoffés par une 3e sûreté urbaine. Cette nouvelle infrastructure, qui a été inaugurée hier par des responsables de la sûreté de wilaya, en présence des autorités locales et qui a été implantée dans le quartier d’Ouled Bendamou, se chargera de la sécurité des biens et des personnes de toute la partie est de la commune où le taux de la criminalité connaît une pousse alarmante, à savoir: les quartiers populaires de Ouled Bendamou, gradins, Chtab et Matmore.
Conscients de l’importante charge de cette sûreté urbaine, pas moins de 30 policiers ont été mis à la disposition de celle-ci par les responsables qui rassurent, lors de l’installation d’un jeune officier à sa tête, que l’actuel personnel sera renforcé par 10 autres policiers. Des moyens humains et matériels supplémentaires sont envisagés pour étoffer ceux déjà existants dans les autres sûretés urbaines, car s’étant révélés nettement insuffisants, afin d’assurer l’ordre et lutter efficacement contre le crime et le délit dans une ville où le caractère hétéroclite de la population et la situation géographique sont à même de favoriser le défi de l’interdit. Ainsi, l’effectif du personnel de chacune des 2 autres sûretés urbaines atteindra incessamment, selon les responsables de la police, les 20 éléments et davantage avec le massif recrutement national de 40.000 prévu dans le programme quinquennal, en plus de la dotation de la commune d’une 4e sûreté urbaine qui sera implantée à l’extrême ouest, au quartier Omar et pour laquelle l’enveloppe est dégagée et le choix de terrain effectué. Par ailleurs, afin de combler un déficit longtemps décrié et qui faisait énormément défaut pour assurer la quiétude à une population qui dépasse largement les 150.000 âmes, la sûreté de daïra sera consolidée d’une unité républicaine de sécurité (URS), d’une brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ) et d’une brigade de lutte contre l’immigration clandestine. A noter que dans le cadre d’une stratégie de renforcement des infrastructures et des moyens humains et matériels sur tout le territoire de la wilaya, 13 daïras sur les 20 que compte la wilaya sont déjà dotées de sûreté de daïra.
Des priorités d’actions très précises aussi bien en matière de prévention que de répression semblent se dégager chez les responsables qui tentent d’amorcer une nouvelle forme de lutte contre le délit et le crime et projettent d’établir l’ordre sur des bases réalistes qui tiennent compte des spécificités et des aspects économiques et sociaux de la région et avantagent la concertation en favorisant le travail de proximité.
Cheikh Guetbi
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| Re: Sahla fi Maghnia [2183] |
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| Posté le : 18/09/2006 à 15:10 (Lu 8967 fois) | | |
Amar Tou satisfait de son secteur de l’extrême Ouest
Profitant de la visite privée qu’il a effectuée dans la région en cette fin de semaine, le ministre de la Santé s’est enquis sur le terrain, par des visites impromptues, de la réalité de son secteur dans cette région frontalière.
Ces visites l’ont conduit à passer en revue les sous-secteurs sanitaires de Marsa Ben M’hidi et Bab El-Assa ainsi que les salles de soins de Boukanoun, Arbouz dans la commune de Msirda et celle de la cité Brigui à Maghnia. L’impression semble être favorable auprès du ministre car, mis à part quelques réserves, celui-ci n’a pas caché sa satisfaction par rapport à la bonne marche de ces établissements de prise en charge du malade. «Contrairement aux échos qui me sont parvenus, j’ai relevé du sérieux et du dévouement dans ce centre sanitaire», devrait déclarer le ministre lors de son passage au centre de Marsat Ben M’hidi.
Le constat était positif aussi à Msirda où le ministre n’a émis aucun reproche vis-à-vis des salles de soins qu’il a visitées et a donné son aval pour leur extension. Un hôpital de 60 lits a été tranché par le ministre pour la daïra de Bab El-Assa laquelle disposait d’un seul centre de santé. A la salle de soins de Brigui, le ministre s’est montré émerveillé par le cadre agréable, l’engagement effectif du personnel et le bon accueil du malade et s’est engagé devant tant d’ardeur à développer cette salle de soins par son extension en un sous-secteur, son équipement par un fauteuil dentaire et par d’autres moyens techniques.
Devant l’insistance des responsables du secteur de Maghnia, le ministre s’est déclaré favorable pour l’implantation dans l’hôpital d’un service d’urgence identique à celui nouveau de Nédroma, d’un bloc administratif pour étoffer l’espace médical, de 2 équipements d’échographie et la réfection de tout le plancher de l’hôpital. Quant au personnel du service gynécologique qui connaît un déficit de spécialistes, il sera étoffé par un spécialiste.
A noter par ailleurs que la prise en charge du malade connaît une réforme et des efforts sont consentis pour l’amélioration des repas des malades. Ainsi des concertations sont en cours pour remplacer les classiques plateaux en inox par des boîtes jetables pour assurer la propreté et minimiser les efforts. Quant à la literie, elle est désormais fournie sur place.
Cheikh Guetbi
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| Re: Sahla fi Maghnia [2266] |
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| Posté le : 25/09/2006 à 01:05 (Lu 8965 fois) | | |
Maghnia
Un centre régional pour lutter contre l’immigration clandestine
Le directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Tounsi, a procédé, mercredi dernier, à la pose de la première pierre du projet de réalisation du centre régional de lutte contre l’immigration clandestine à Maghnia.
Ce centre, le premier du genre en Algérie, aura en charge la recherche et le démantèlement de filières d’immigration clandestine dans toute la bande frontalière de l’Ouest algérien. Par ailleurs, et pour intensifier la lutte contre l’immigration irrégulière, la police poursuit ses actions d’investigation sur le terrain. Il s’agit de faire face à la recrudescence de la «pression migratoire» sur la région de Maghnia, et à la multiplication des fausses pièces d’identité, des titres de séjour usurpés ou des passeports, présentés par des migrants irréguliers par voie terrestre à Maghnia, en provenance de l’Afrique subsaharienne, traversant le Maghreb et le Maroc vers l’Europe. Ces migrants subsahariens originaires du Mali, du Niger, du Sénégal, du Liberia, du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, du Congo, du Sierra Leone, et même du Pakistan et de l’Inde, qui se rendent à Maghnia (à 10 kilomètres de la frontière marocaine) ont deux possibilités: utiliser la ville comme voie de transit pour accéder à l’Espagne (Melilla), via le Maroc principalement, ou rester à Maghnia s’ils sont dans l’impossibilité de traverser le détroit de Gibraltar puisque, en Algérie, la situation est meilleure que celle qu’ils ont laissée dans leur propre pays de provenance, étant donné que les causes de leur départ sont toujours liées à des raisons socioéconomiques et à la situation politique du pays d’appartenance.
D’après les renseignements reçus, la plupart des migrants interceptés ont de faux passeports et visas, ou bien se sont débarrassés de leurs documents à l’arrivée, sur le territoire algérien, pour rendre plus difficile leur identification et leur rapatriement. Dans d’autres cas, ce serait les trafiquants eux-mêmes qui leur ont confisqué leurs documents d’identité.
Le passage au Maroc, qui a une frontière avec l’Algérie de plus de 3.000 kilomètres, se fait de nuit avec l’aide d’un passeur, généralement d’origine marocaine et, plus récemment, de passeurs subsahariens qui, ayant été expulsés plusieurs fois du Maroc, se sont reconvertis en guides. Installés à Oued Djordji, entre la ville de Maghnia et la frontière algérienne avec le Maroc, ces candidats à l’»Eldorado européen» attendent le signal des réseaux de passeurs, qu’enrichissent la misère et l’espoir des migrants, pour traverser massivement la frontière avec le Maroc et tenter de rejoindre les enclaves espagnoles de Ceuta ou Melilla, sur la côte nord. Les Africains du camp ne survivent que grâce à l’aide, en nourriture, couvertures et autres habits que leur fournissent les populations locales. La plupart des occupants sont des hommes, mais on trouve aussi des femmes et parfois des familles entières, qui s’y regroupent par nationalité. Les femmes sont obligées d’accoucher dans une situation hygiénique insoutenable, sans aucune assistance médicale.
Maghnia qui est un point de transit et destination de l’émigration clandestine, est confrontée à une importante immigration illégale qui s’explique par l’effet d’attraction suscité par sa position géostratégique, son rapprochement avec le Maroc et son environnement régional notamment. Face à cette situation, une politique active de contrôle de l’immigration clandestine a été mise en place depuis quelques années par les pouvoirs publics. Les moyens de surveillance de la frontière algéro-marocaine ont été renforcés et un plan global de prévention et de lutte contre l’immigration clandestine, consistant en une surveillance continue de l’espace frontalier durant ces dernières années, a été mis en place. Mais ce plan s’étant révélé insuffisant, de nouvelles mesures ont été prises cette année. Elles visent à confier à la police et à la gendarmerie nationale la totalité des missions de lutte contre l’immigration clandestine en renforçant leurs moyens techniques, humains et matériels, et en créant des unités spécialisées de reconduite à la frontière, de mise en oeuvre des enquêtes visant à démanteler les filières clandestines et la répression du travail illégal. Selon nos informations, plus de 2.000 immigrants irréguliers ont été arrêtés cette année. Quant au nombre d’affaires traitées par la police, il a dépassé les 50.
Rappelons que lors de sa visite de mercredi dernier, à Tlemcen, le directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Tounsi, a inauguré quatre sûretés urbaines, dont une à Tlemcen, deux à Maghnia et la sûreté de daïra de Sidi Djillali.
Khaled Boumediène
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| Re: Sahla fi Maghnia [2319] |
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| Posté le : 30/09/2006 à 08:53 (Lu 8936 fois) | | |
Maghnia
La blue tongue: «il y a le feu» à l’ouest du pays
En plus de la brucellose qui a touché le cheptel des régions frontalières et contre laquelle les services vétérinaires de la direction de l’Agriculture se démènent, voilà qu’une maladie animale virale, en l’occurrence la fièvre catarrhale du mouton (la blue tongue) qui affecte principalement le mouton mais aussi d’autres ruminants, vient inquiéter les éleveurs de l’extrême Ouest.
Cette maladie qui a été déclarée le 31 août à Maghnia, puis à Hammam Boughrara et Sidi Medjahed, a jusqu’alors touché, selon les premières estimations des services vétérinaires, plus de 5.300 têtes et a fait 440 décès déclarés pour la seule commune de Maghnia. Selon les éleveurs, ces chiffres sont loin de refléter la réalité et la véritable dimension du préjudice qu’occasionne cette maladie virale à cause de la réticence de bon nombre parmi eux à déclarer leurs dommages. Devant cette maladie infectieuse dont les conséquences pourraient être, sur le plan économique, désastreuses, à plus forte raison que le vecteur de transmission du virus est l’insecte et laquelle se caractérise par le grand pouvoir de diffusion et donc par la gravité particulière sur le cheptel, et malgré la grande volonté des services concernés pour contenir sa propagation, cette épizootie demeure et continue de semer la mort devant l’inexistence de médicaments spécifiques et le manque flagrant de moyens matériels. Les éleveurs constatent, impuissants, le désastre et tentent, chacun à sa manière, de sauver le maximum. Conscients de la gravité de la situation mais démunis de moyens médicaux et techniques, les services concernés ont dépêché le seul engin disponible pour la désinsectisation dans les régions rurales, lequel s’est montré largement insuffisant devant le nombre important de foyers d’insectes. «Si une partie de l’espace infecté rural a été traité, les principaux foyers d’insectes situés dans le milieu urbain n’ont pas été traités», déplorent ces éleveurs. Plus clair, cet autre pointe directement le doigt accusateur vers les services de l’APC. «L’APC n’a pas joué son rôle dans cette maladie épizootique. Aucune mesure n’a été prise et aucun moyen n’a été mobilisé pour la désinsectisation de l’oued qui traverse la ville». Devant le manque de moyens et l’immense dégât que provoque cette inquiétante maladie transmissible, les services vétérinaires de la wilaya se sont résolus à plus de sensibilisation pour le concours de chacun afin d’assurer la meilleure protection du cheptel. Dans ce cadre, une rencontre qui a eu lieu récemment à la salle Dounyazad a permis aux spécialistes du domaine de mobiliser, d’expliquer et d’orienter les éleveurs ainsi que de les rassurer, par des statistiques, quant aux nuisances que peut provoquer cette maladie. A l’annonce par le spécialiste du taux de décès de moins de 10% qu’engendre cette maladie, la salle de plus de 150 éleveurs a connu un remous pour remettre en cause ce chiffre qui leur paraît insignifiant en comparaison avec la réalité qu’ils endurent. La rencontre s’est caractérisée par une effervescence des participants, notamment quand les spécialistes demandent aux éleveurs de nettoyer de leur côté leurs étables et de les traiter aux pesticides. «Ce n’est pas juste que certains éleveurs ont eu la visite de l’équipe de désinsectisation et pas d’autres. Maintenant, ils nous demandent de le faire nous-mêmes alors qu’on ne connaît même pas le type de pesticide», lança un parmi la trentaine mécontente qui a quitté aussitôt la salle. «Le mal ne vient pas de nos étables ou zribas, mais bel et bien de l’oued, du barrage de Hammam Boughrara qui connaît un taux de pollution élevé et de l’importante retenue de Oued Mouilah qui recueille les rejets des déchets industriels d’Oujda. La lutte contre cette épizootie a besoin de grandes moyens, tels les avions, pour l’éradiquer, cria cet autre à tue-tête.
Il est rappeler que notre pays a été touché par cette maladie, dont la première apparition remontait à juillet 2000 et que son arrivée s’est effectuée à partir de la Tunisie où elle a été signalée 6 mois auparavant. L’épidémie s’est propagée comme une traînée de poudre vers six wilayas de l’Est et jusqu’à atteindre le Centre (Jijel) en un laps de temps relativement court. Au total 7.797 têtes ont été touchées dans cette région sur un cheptel effectif de 80.321 ovins. L’apparition de la fièvre catarrhale du mouton qui touche principalement les ovins, rarement les caprins et les bovins, a été très signalée aussi chez nos voisins de l’Ouest où elle s’est déclarée récemment à la porte de nos frontières, plus précisément à Ifrane, Kenitra, Khribga et Khmisset au Maroc. L’apparition de cette maladie dans ces régions dont l’origine a été inconnue, a été déjà responsable d’un taux de mortalité de 21,14%.
Cheikh Guetbi
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| Re: Sahla fi Maghnia [2401] |
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| Posté le : 11/10/2006 à 00:40 (Lu 8916 fois) | | |
Inauguration de l’annexe universitaire
À l’occasion de la rentrée universitaire, l’annexe universitaire de Maghnia de 1 000 places pédagogiques et 500 lits a été inaugurée par le recteur, les autorités locales ainsi que les membres de l’association de l’université. À noter que cette inauguration partielle a été symbolique au vu des travaux qui ne sont pas encore achevés.
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| Re: Sahla fi Maghnia [2512] |
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| Posté le : 23/10/2006 à 16:50 (Lu 8909 fois) | | |
MAGHNIA PLUS DE 200 IMMIGRÉS CLANDESTINS
Malgré plusieurs opérations de refoulement dans leurs pays d’origine, les clandestins de l’Afrique sub-saharienne sont toujours à Maghnia et ses environs. Il est difficile de connaître leur nombre, même si certains l’estiment à plus de 200 personnes. Dans la ville, la majorité d’entre eux s’adonne à la mendicité dans les cafés et à l’entrée des mosquées. Jeunes, ils sont mal habillés et demandent avec instance de quoi manger. Si auparavant, ils étaient bien organisés sur les rives de l’oued Jorji, aujourd’hui ils ne sont installés nulle part, mais très loin de la ville et dans quelques villages comme Bétaïm et Chebikia. Avec le renforcement des frontières, les immigrés clandestins ont presque perdu l’espoir de traverser la frontière pour aller en Espagne. La plupart d’entre eux, qui refusent de retourner chez eux malgré la misère et les maladies, préfèrent rester dans cette région de l’ouest du pays. Les plus chanceux trouvent un emploi dans les champs ou dans les chantiers. Payés honorablement, ils arrivent à survivre. Il est loin le temps où régulièrement, après un court séjour à Maghnia, ils prenaient le chemin de Melilia ou de Tanger. Aujourd’hui, ils donnent l’impression d’être perdus sans aucun soutien des autres membres de leurs communautés. C’est chacun pour soi en attendant des jours meilleurs. Les immigrés clandestins, vivant dans la misère, avec les maladies et la peur continuent d’espérer.
Mohammed Ammami
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| Re: Sahla fi Maghnia [2563] |
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| Posté le : 04/11/2006 à 13:49 (Lu 8876 fois) | | |
MAGHNIA
Un contrebandier arrêté
et de la marchandise saisie
En patrouille sur le tracé frontalier algéro-marocain, les gardes-frontières de Maghnia ont arrêté, la semaine dernière, tard dans la soirée, un contrebandier demeurant à Akid Lotfi. C’est ce qui ressort du dernier bulletin des activités de la gendarmerie national émanant de la cellule de communication et d’information. En fait, explique-t-on dans le rapport, «les contrebandiers qui étaient au nombre de quatre, à bord de deux véhicules, ont pris la fuite vers le pays voisin, en abandonnant leur moyen de transport et cela à la vue des gendarmes». A l’issue d’une course-poursuite, ajoute le communiqué, «un seul parmi les quatre a été arrêté». Ainsi, la fouille des véhicules abandonnés a permis aux gendarmes de découvrir une importante quantité de marchandises qui a été saisie, dont 8 machines à laver, 400 cartouches de cigarettes de marque Legend et une grande quantité de vêtements, de serviettes, de nappes ainsi que 31 coupons de tissu, des montres et des CD».
K. Assia
E
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| Re: Sahla fi Maghnia [3162] |
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| Posté le : 14/12/2006 à 23:00 (Lu 8833 fois) | | |
MAGHNIA
Une tentative de kidnapping déjouée
La brigade de gendarmerie nationale de Sidi Medjahed a mis, récemment, hors d’état de nuire une bande spécialisée dans le vol des câbles électriques, ont indiqué des responsables du groupement de la gendarmerie nationale de la wilaya. Exploitant des renseignements sur les agissements de cette bande, les gendarmes ont appréhendé ses 6 membres à bord d’un véhicule léger sur le chemin de wilaya 64. La fouille du véhicule a permis de mettre la main sur 300 m de câbles électriques, ajoute-t-on. L’enquête diligentée par la gendarmerie a dévoilé l’existence d’un septième membre de cette bande qui se trouve en fuite. Les mis en cause ont été présentés devant le parquet qui les a placés sous mandat de dépôt pour les chefs d’inculpation de «vol qualifié et destruction des biens publics», précise la même source.
Par ailleurs, une tentative de kidnapping a été déjouée par les éléments de la sûreté de daïra de Maghnia. En effet, ces derniers ont appréhendé, cette semaine, quatre individus en flagrant délit de kidnapping d’une lycéenne devant son établissement. Ces individus, âgés entre 20 et 30 ans, ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République du tribunal de Maghnia.
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| Re: Sahla fi Maghnia [3164] |
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| Posté le : 14/12/2006 à 23:12 (Lu 8832 fois) | | |
Lutte contre les constructions illicites à Maghnia La Direction des forêts se met de la partie
La Direction des forêts de la wilaya de Maghnia a dépêché une brigade de soutien à la campagne de lutte contre les constructions illicites, lancée par l’APC. C’est surtout pour préserver le patrimoine forestier des alentours de la ville, envahis par des habitations illicites, que la direction a décidé d’être de la partie et de soutenir l’action de l’APC. La présence de ces services sur le terrain a permis de mettre un terme à l’envahissement destructif que connaît la forêt ouest et les terrains de l’est de la ville.
M. Ammami
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| Re: Sahla fi Maghnia [3206] |
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| Posté le : 05/11/2007 à 00:43 (Lu 8551 fois) | | |
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| Re: Sahla fi Maghnia |
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| Posté le : 05/11/2007 à 00:44 (Lu 8550 fois) | | |
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