Région de Maghnia

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Sahla fi Maghnia

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Posté le : 20/09/2005 à 21:58 (Lu 9247 fois)
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http://met.mi1.free.fr/SAPHIR/SONS/MAGHNIA.ram

http://met.mi1.free.fr/SAPHIR/SONS/FATIMA.ram


Re: Solidarité [896]

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Posté le : 12/10/2005 à 08:12 (Lu 9241 fois)
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Re: Solidarité [897]

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Posté le : 12/10/2005 à 08:13 (Lu 9240 fois)
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MAÏDAT RAMADHAN A MAGHNIA

Des colis à domicile pour les nécessiteux



« Maïdat Ramadhan» se développe, s’améliore et s’apprête à assurer une meilleure prise en charge des nécessiteux et des «beni-essabil». L’afflux des hôtes de cette institution de bienfaisance est en perpétuel accroissement et le renforcement et l’expansion du cadre est devenu le souci majeur des bénévoles, au nombre de 15. Pour y faire face, 2 salles sont mobilisées au lieu d’une seule, par le passé, pour servir les repas (celles du siège et d’une unité de production mitoyenne). 350 repas y sont quotidiennement servis. Avec un nouveau aménagement des locaux du CRA qui a permis une nouvelle cuisine et de nouveaux magasins, le cadre de «maïdat Ramadhan» est devenu agréable et ce, par l’engagement de certains bénévoles qui appliquent une nouvelle formule pour les repas destinés auparavant à être emportés. Désormais ce n’est plus les nécessiteux qui se déplaceront à «maïdat Ramadhan» pour prendre leur part quotidienne, ce sont les bénévoles qui se déplaceront chez eux, une ou 2 fois durant le mois de Ramadhan (c’est selon les moyens disponibles) pour leur remettre des colis composés de denrées comme l’huile (5 l), semoule (10 kg), café (01 kg), riz (5 kg), concentré de tomates (1 kg)... etc. Ainsi, la dignité du nécessiteux qui était quotidiennement exposé au regard des passants, sera ainsi préservée. 800 colis sur les 1.200 prévus pour cette quinzaine sont déjà distribués.

Cheikh Guetbi


Re: Solidarité [1107]

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Posté le : 13/11/2005 à 22:52 (Lu 9218 fois)
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On peut savoir pouquoi une partie du forum est verouillée en écriture et une autre en libre acces.?
Ya t'il une intention de signifier une "obligation" d'inscription ,alors que si Boumediene laissait entendre le contraire?

Re: Sahla fi Maghnia [1168]

boumedienne

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boumedienne

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361 messages postés


Posté le : 25/11/2005 à 11:27 (Lu 9164 fois)
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Re: Sahla fi Maghnia [1172]

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Posté le : 26/11/2005 à 09:50 (Lu 9148 fois)
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Re: Sahla fi Maghnia [1173]

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Posté le : 26/11/2005 à 09:51 (Lu 9147 fois)
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Vidéo avec une image fixe?

Re: Sahla fi Maghnia [1198]

boumedienne

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boumedienne

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Posté le : 02/12/2005 à 00:37 (Lu 9137 fois)
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Vidéo avec une image fixe?
c'est dingue comment les gens sont nia nia nia jamais content toujours à se plaindre pour des queues de cerises

Re: Sahla fi Maghnia [1213]

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Posté le : 06/12/2005 à 11:46 (Lu 9131 fois)
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HOTEL LES ZIANIDES

Menace de grève des travailleurs

Contestant la privatisation de l’hôtel Les Zianides, les travailleurs menacent de faire grève si leurs revendications ne sont pas prises en considération. Le partenaire social a décidé, à l’issue d’une assemblée générale des travailleurs de l’hôtel, tenue hier, pour débattre de la vente de l’hôtel, d’organiser des sit-in permanents devant la porte de l’hôtel pour exprimer leur refus de la vente de l’hôtel sans la protection des droits des travailleurs. Dans un communiqué, rendu public, le syndicat d’entreprise dénonce la vente de l’hôtel à un prix inférieur à sa valeur réelle et considère que «pour un hôtel qui jouit d’une stabilité sociale et financière, le prix proposé ne vaut même pas le prix du terrain s’étalant sur une superficie de 2 ha, situé en plein centre-ville». Le syndicat qualifie de ce fait l’opération de privatisation comme un «désistement d’un bien public pour l’attribuer illégalement à des privés». Il dénonce le «manque de transparence et l’opacité qui caractérisent cette opération dans laquelle le partenaire social a été marginalisé».

Sans rejeter totalement l’idée de la privatisation, le syndicat se dit soutenir «une privatisation positive et le partenariat qui contribue au développement touristique et assure des prestations hôtelières de qualité avec l’instauration d’une culture touristique en partenariat avec des sociétés multinationales spécialisées dans le domaine et capables d’attirer les touristes et de développer le tourisme intérieur et installer une industrie touristique». «Si on privatise pour privatiser sans avoir une vision claire en perspective, cette privatisation n’aura aucun impact positif», souligne le syndicat. Ce dernier considère que «la marginalisation voulue du partenaire social est contraire à la règlementation qui donne au partenaire social le droit d’être impliqué dans de telles décisions pour la protection des droits des travailleurs».

B. Mokhtaria



Re: Sahla fi Maghnia [1222]

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Posté le : 09/12/2005 à 09:19 (Lu 9126 fois)
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un indigène positif..
indigène ciblé par erreur
indigène à la frontière
indigène parlant français
indigène affranchi
indigène corse
indigène amoureux, oui ça existe !
indigène négatif
indigène indigne:
"Avé César"ceux qui lutte pour la vérité
indigène aime rire
indigène ne peut etre qu'ex- fellaga
indigène apres obtention du visa
faux indigène des banlieues
indigène affranchi
En France tt fini par une chanson..engagée!



Re: Sahla fi Maghnia [1241]

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Posté le : 16/12/2005 à 09:28 (Lu 9116 fois)
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TLEMCEN

Comment faire la recherche en linguistique?

Pierre angulaire de tous les travaux à venir et de toutes les recherches. L’université Abou Bekr Belkaid s’ouvre durant trois jours sur une première rencontre internationale sur «les méthodologies de recherche en linguistique, littérature, sciences humaines et sciences sociales». Tous ces domaines de réflexion accéderont à des objets d’atelier où des expérimentations, aussi modestes soient-elles, permettront d’expliciter la recherche. C’est en collaboration avec l’université Paul Valéry de Montpellier que les activités ont débuté hier au niveau de la Bibliothèque centrale. En fait, selon un organisateur du colloque, la recherche a, de par son essence, ouvert un dialogue entre la culture française et la culture arabe qui ont pratiquement les mêmes préoccupations: construire une pensée de recherche méthodologique originelle. Mais avons-nous une méthodologie ? Ce colloque est en train d’établir des relations déjà convenues entre les deux universités. Déjà et depuis quelques années, les sociologues algériens se relayent de manière incessante au chevet de la sociologie dite en crise. De cette situation naît un important besoin de recherches fondamentales et appliquées.

Il s’agit, dans le cadre de recherches humaines et sociales, de construire un discours qu’on peut appeler scientifique.

Il n’existe pas de techniques absolument neutres et aucun unanimisme n’est possible. Dans les sciences exactes, il y a un ensemble d’expérimentations qui permettent d’objectiver les thèses, les théories que l’on formule et l’expérience impose à tout le monde, avec les résultats qu’elle permet d’obtenir, la validité de la théorie.

«En sciences humaines et sociales, il n’y a pas cette possibilité et nous avons, par contre, une double difficulté: la subjectivité qui est éliminée par l’objectivation scientifique expérimentale ne peut être éliminée. Aussi, on ne peut étudier cette subjectivité qui, à travers la subjectivité propre de l’analyse elle-même, est la manière d’accéder à nos interrogations sur le sujet humain ou sur la société humaine. Il faut, pour y arriver, avoir des procédures, des mesures, des enquêtes qui répondent à un certain nombre de critères, des principes de recherches, des recueils de données. L’objet du colloque est de réfléchir sur chacune des disciplines concernées, sur les méthodes appropriées, sur les collectes de données et sur la façon de construire une modélisation que l’on puisse tenir pour satisfaisante. Mais c’est avec de jeunes doctorats, actuellement en cours de formation, qu’elle sera relancée. Nous avons choisi d’aller à un rythme sûr et de poser les fondements en termes de formation. C’est ce que nous sommes en train de faire et sur cette base nous allons élaborer la recherche», nous résumera M. Paul Siblot de l’université Paul Valéry, ces trois journées de rencontre internationale sur les méthodologies de recherche.Il est à signaler que Paul Siblot est venu avec deux propositions de recherches, l’une en économie et l’autre en sciences cognitives. A propos de la finalité du colloque, Paul Siblot dira qu’il faut attendre les réalités du terrain car ce ne sont pas des choses qui se discutent sur le papier.

Belbachir Djelloul

La langue est le lien et ce n'est pas rien,sinon comment est on Algérien? ...C'est quoi être Algérien?
Posséder une langue ne suffit pas pour exister, il faut des acquis culturels et historiques ... Notre Culture est mediterranéenne, berceau de plusieurs langues , religions et civilisations.Parfois les idées voyagaient plus vite que les Hommes. Où sont nos patrimoines linguistiques (car chaque quartier de Tlemcen avait son "phrasé" son "terroir linguistique" ?...etc)
S'agissant des turcs par exemple, puisqu'il parait, qu'ils étaient à Tlemcen: quelle langue parlaient ces turcs?
Drôle de truc la langue quand même? truque t-elle la mémoire?





Re: Sahla fi Maghnia [1260]

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Posté le : 22/12/2005 à 08:31 (Lu 9107 fois)
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Re: Sahla fi Maghnia [1261]

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Posté le : 22/12/2005 à 08:32 (Lu 9106 fois)
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Dis papa, c’est quoi l’Algérie pour toi ?



Par Ahmed Saïfi Benziane



Nos enfants ont parfois une sadique manière innocente de remuer le couteau dans la plaie, en nous posant des questions a priori simples, mais au fond d’une complexité mathématique.

Des questions refoulées dans un inconscient d’adulte déstructuré par le nombre de frustrations, jusqu’au meurtre de la parole occupant l’essentiel du malaise identitaire. L’échec de l’école publique les pousse souvent à nous interroger, à nous obliger de dire ce qui va et surtout sur ce qui ne va pas. Leur mutation en machines d’un apprentissage où la liberté est soumise aux règles d’une discipline de dressage, soutenue par le matraquage de l’incompétence, devient préoccupante pour l’avenir.

Comment leur conter leur Histoire pour qu’ils puissent se représenter le pays ? Le présent, quant à lui, est fait de courses mercantiles, d’infamie et de petits et grands trafics en tous genres. Comment leur faire ressentir leur appartenance à l’Univers dans leur retranchement au fond d’un tube cathodique symbole virtuel de jeu et de détente ? «Dis papa, c’est quoi l’Algérie pour toi ?». A l’heure du délassement, de la récupération de la force d’un travail à somme nulle, vous vous affaissez sur un canapé ou un matelas pour siroter... votre thé. Ils arrivent alors accompagnés de leurs cahiers, dernier support de l’écrit en voie de disparition, pour vous demander de les aider à préparer un exposé. Pour les entendre vous poser la question fatale. Posée comme un homicide involontaire et sans jugement préalable. Vous fuyez du regard pour dire que vous êtes fatigué et ils la posent quand même. «Mais enfin, c’est quoi pour toi l’Algérie papa ?».

Devant leur accusation à peine perceptible sous forme de question à peine posée, vous rassemblez toutes vos douleurs, toutes vos joies pour construire deux ou trois phrases en fuyant les ponctuations, pour éviter de subir les autres questions cachées par la première. «L’Algérie...», s’aventure-t-on à répondre pour marquer la supériorité accordée par la paternité, le droit d’aînesse qu’on aurait aimé ne plus en disposer le temps qu’ils oublient la question. Mails ils reviennent à la charge. Vous cherchez désespérément la mère dans le foyer qui refuse d’écouter même les bruits insonores de votre souffrance parce qu’elle les a tellement entendus, vos plaintes à la fin des mois qui bégaient. Dans votre for intérieur, vous vous dites: «l’Algérie, ma fille, est faite de choses visibles qui font mal et d’autres choses invisibles qui propagent leurs odeurs au fond d’un cervelet en convalescence. Ce qui est visible dans ce pays, ce sont les traces de son passé dans le regard des Hommes qui le connaissent mal ou paraissent l’ignorer».

Trop compliqué, incohérent et opaque pour une main d’enfant habituée à recopier une leçon de passage sur un tableau aussi vert que le drapeau dont vous voulez parler. Mais parler du drapeau, c’est évoquer les couleurs qui le composent.

Leur donner leurs sens premiers, et parler de tous ceux qui sont morts ! De la grande Histoire falsifiée par notre amnésie. Pour que sa flottaison au sommet des bâtiments administratifs ne soit plus une corvée. Parler du drapeau, c’est leur expliquer que la colonisation n’a pas été positive, en évitant de leur parler des interminables chaînes devant les services consulaires de l’ambassade de France à Alger, après une indépendance acquise par le sang. Parler du drapeau, c’est tricher un peu sur la réalité pour que vos enfants cessent de zapper à la recherche d’une vraie chaîne de télévision, de vrais discours qui parlent et qui transmettent la mémoire. Dire que le socialisme était mal préparé tout comme le libéralisme qui lui a succédé et qu’ils n’ont profité tous les deux qu’aux mêmes depuis l’indépendance ? Et comme pris dans votre voyage intérieur à travers les mots sans être capable de choisir les uns par rapport aux autres, l’enfant vous recentre sur le sujet: «Papa... c’est quoi l’Algérie pour toi ?».

Vos paupières se ferment et les larmes de votre impuissance répondent à votre place, de votre honte d’être père. Honte de vous taire, honte de parler, honte de ne pas mentir à la place des autres, ceux qui n’ont rien dit. La première larme vous délivre de la réponse et fait taire votre fille. La deuxième larme vous rapproche de la mère de vos enfants qui vous sert un deuxième... thé, pour étancher la culpabilité. La lâcheté. «L’Algérie, ma fille, est un parfum aux mille senteurs, c’est une lumière aux mille couleurs, c’est la chanson d’un choeur où le refrain n’a de mots que pour l’amour, n’a de place que pour l’humanité. Nous sommes des êtres humains comme il y en a partout sur cette terre. Nous ne sommes ni les meilleurs ni les plus mauvais, mais nous avons tellement parlé des autres sans vraiment parler du «nous» que nous n’arrivons pas à dénouer pour fonder le lien, ma fille. Nous avons très peu et mal écrit notre histoire ma fille. Nous avons oublié que le texte fondateur des martyrs pouvait nous servir un jour à connaître notre Histoire pour conquérir la raison et pas le contraire et je ne peux pas répondre à ta question. Le texte c’est la loi, que contournent même ceux qui le font pour nous et nous les suivons dans cette folie destructrice, ma fille.

Tu vois qu’il est difficile d’être papa dans ce pays ? Il ne faut pas le dire, il ne faut pas l’écrire. Pour enrichir vos rêves et vos droits à la citoyenneté, à la dignité, il vous faut poser la question à tous les papas, c’est ça la politique. Qu’ont-ils donc ces enseignants sous-payés, affamés et mal habillés qui jouent à la guerre aux papas en leur envoyant des messages codés pour leur rappeler leur devoir, incapables de remplir le leur dans des classes surpeuplées. Le leurre. D’ailleurs pour eux c’est quoi l’Algérie ? Ils sont tout juste bons à en enseigner la géographie pour démontrer sa grandeur en superficie. L’Algérie, ma fille, n’est pas seulement sa géographie. L’Algérie a eu des cerveaux qui ont fui, des cerveaux qui sont en voie de fuir ou qui fuient dans leur silence complice en attendant. Elle a eu mal au ventre en inventant le socialisme spécifique, le libéralisme sauvage, la démocratie, la réconciliation nationale en même temps, alors qu’elle ne pouvait enfanter que l’amour après la guerre mais elle ne l’a pas fait par peur de découvrir qu’elle était trop forte.

L’Algérie, c’est le dinar blessé dans sa dignité et dans la nôtre. C’est l’APC qui joue à la mairie, la daïra à la sous-préfecture et tout ce qu’il y au-dessus qui joue à n’être pas d’ici, pendant que la viande coûte trop cher pour que je puisse t’en acheter à chaque fois que tu en as envie. L’Algérie pleure parfois quand il faut rire et rit souvent quand il faut pleurer. Mais elle est aussi héritage, de ses femmes et de ses hommes qui croyaient en l’avenir. L’avenir, ma fille, c’est toi et tes semblables que le destin a placés sur un chemin à élargir pour en faire une route vers demain avec une signalisation claire et des lampadaires visibles de très loin pour éviter d’autres accidents mortels. L’avenir, c’est de ne plus dépendre de quelqu’un pour étudier, travailler, vivre. C’est de te libérer du poids du passé en l’intégrant dans ta personnalité quelles que soient ses péripéties. Ce sont de bons résultats au baccalauréat malgré des livres scolaires pleins de fautes qui s’expliquent par un tirage trop élevé pour des rotatives en panne. Ce sont des universités qui grandissent par leurs travaux et non pas par leurs bâtiments. Une liberté qui s’arrache et non pas qu’on décrète. Mais je ne peux pas tout te dire en une seule fois parce qu’il y a tellement de choses à dire. Ma fille, c’est quoi l’Algérie maintenant pour toi ?». Elle dort.



Re: Sahla fi Maghnia [1267]

aeiou

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Posté le : 23/12/2005 à 03:19 (Lu 9099 fois)
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Très beau texte, authentiquement algérien, sortant du fond du coeur -si ce n'est des tripes- en même temps que du cerveau rationnel et que nous aurions bien du mal à en trouver un équivalent sur les forums offerts à l'expression des beurs de France... sinon tous ni même la majorité mais la plus bruyante... hélas!

Saha!


Re: Sahla fi Maghnia [1268]

-Lyams-




Posté le : 23/12/2005 à 09:12 (Lu 9088 fois)
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Citation : aeiou
Très beau texte, authentiquement algérien, sortant du fond du coeur -si ce n'est des tripes- en même temps que du cerveau rationnel et que nous aurions bien du mal à en trouver un équivalent sur les forums offerts à l'expression des beurs de France... sinon tous ni même la majorité mais la plus bruyante... hélas!

Saha!

Oui un bel hommage aux pères algériens. Un beau texte sur l'amour filial et ...la vie devant soi ?

"Quand sur les flots des mots, nous naviguions en solitaires des mers, hissant le verbe en haut du mât, nous guettions l’écume des jours qui avançait à pas de géant. Nos souvenirs rebelles se transportaient au loin, dans ce c½ur d’enfant, qui au travers de ses silences, nous laissait encore quelques regards perdus, sur le trépas des chants qui se sont tus. "

Re: Sahla fi Maghnia [1273]

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Posté le : 26/12/2005 à 08:51 (Lu 9064 fois)
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TLEMCEN

Trois grands projets pour le plateau de Lalla Setti

Le plateau de Lalla Setti qui surplombe la ville de Tlemcen connaîtra à court terme la réalisation de trois infrastructures de grande envergure et qui donneront à coup sûr à ce site touristique un nouveau lifting.

C’est ainsi que ce plateau, qui s’étend sur une superficie de 10 ha, connaîtra la réalisation d’un complexe forestier qui renfermera des salles de conférences, laboratoires, ateliers de taxidermie, des halls d’expositions. Situé à la forêt des Petits Perdreaux, ce complexe forestier, dont la typologie architecturale épousera le décor bucolique du plateau, donnera, selon M. Kazi Tani Saïd, une certaine stature.

Le deuxième projet qui est en voie d’achèvement demeure le complexe historique de la révolution. D’une configuration circulaire, cette structure sera le musée de Moudjahid qui aura à immortaliser les hauts faits d’armes de la lutte de libération nationale. Le troisième projet qui sera édifié dans cette plate-forme réside dans la réalisation d’un stade d’athlétisme d’une capacité globale de 1.500 places. Cette infrastructure sportive, deuxième du genre après l’annexe du 5 Juillet, dispose d’une aire de lancer, d’une aire de saut, d’une piste d’athlétisme en synthétique ainsi que d’un terrain d’entraînement. Eu égard à sa position qui est perchée sur une altitude de 1.000 m, ce stade d’athlétisme, premier du genre dans l’Ouest du pays, sera un véritable joyau sportif pour le gratin des athlètes nationaux.

Saïd B.

Simple suggestion ;
Les constructions satellites ne devraient pas saturées les hauteurs de la ville de Tlemcen.
Demain les moyens de transports ,etc..pour accèder à ces lieux seront la perte de ce joyau vert de calme et de
villégiature.
Penser(panser) une ville, c'est intégrer des éléments harmonieux,compatibles avec la Nature et la Culture de la cité.
1-Un Musée hymne à la Révolution c'est un hommage à
l' Histoire...( en voie d' écriture(!)).
2-Des salles de conférences , laboratoires (en un mot un Centre International de Recherche et de Communication des Sciences et des Civilisations par exemple) : un hymne à l'esprit du Savoir et à l'Universalité des Hommes,
2-Un complexe sportif (?) un hymne au corps..

Mais,..aucun petit champ ou chant à la gloire de Tlemcen? Son passé ,ses hommes ,savants, fondateurs?

On s'arrangera bien pour nommer certains momunents de quelques noms de personnalités locales et celà sans jamais savoir en somme qui étaient ces illustres personnalités?

Pourquoi ce plateau mémorable (pourvu qu'il le reste!) est un bel hommage à toute l'enfance tlemcénienne et à Lalla Setti ?




Re: Sahla fi Maghnia [1274]

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Posté le : 26/12/2005 à 09:05 (Lu 9062 fois)
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Fabriquer la ville autrement
Par Mohamed Madani
Sociologue-Urbaniste

Le colloque «Fabrique de la ville et mutations des formes d’urbanité», organisé par le département d’Architecture de l’Université des sciences et technologies d’Oran, vient de se terminer après trois jours d’échanges fructueux. Au-delà des cas étudiés relatifs à différents pays (Algérie, Egypte, France, Maroc, Syrie), les communications présentées à cette occasion ont essayé de cerner au plus près les problématiques à l’oeuvre dans la démarche d’appréhension des modes de fabrication de la ville et des évolutions touchant les manières d’être avec et dans les agglomérations urbaines.

Le débat entre les chercheurs et les opérationnels présents (architectes, urbanistes) a débouché sur l’idée de la nécessité d’articuler recherche urbaine et projets opérationnels de fabrication de «morceaux de ville». Les participants à ce colloque ont particulièrement mis l’accent sur l’indispensable congruence qui doit être établie entre les projets des professionnels (architecture, urbanisme) et les résultats des recherches en sciences sociales. Il

s’agit d’explorer les modalités pratiques d’intégration des connaissances élaborées dans les différents champs des sciences sociales (sociologie urbaine, géographie) dans les programmes opérationnels d’architecture, d’urbanisme et d’aménagement des territoires.

Au départ, différents communicants se sont attelés à décrire les différents traits d’une ville maghrébine en «crise», dont l’impuissance de la planification et les difficultés de gestion (non-gestion ?) urbaine ne sont que des épiphénomènes. Rachid Sidi Boumédine a particulièrement bien mis en évidence les ressorts cachés du «désordre urbain» proclamé et le rôle parfaitement «structuré» d’un acteur qui avance «masqué»: l’Etat.

L’universitaire d’Alger s’est aidé dans sa démonstration d’une analyse de contenu des différentes règlementations édictées et leurs contradictions. D’où la question qui a fusé: l’Etat se fixe t-il la planification et la gestion des villes comme priorité ou ne s’agit-il, le plus souvent, que d’actions sporadiques engagées dans l’urgence pour «calmer» le front social lorsqu’il devient menaçant ?

Le signe le plus visible de la crise urbaine évoquée est constitué par le décalage entre les différents instruments d’urbanisme mis en place (POS, PDAU) et les processus réels de fabrication des espaces urbains. Cette dernière dimension est particulièrement «visible» et patente à travers le poids considérable des «territoires» urbains informels (plus de 50% dans certaines villes du Maghreb). Ainsi, la ville se fait, chaque jour, en dehors des politiques urbaines qui semblent sans emprise effective sur le cours réel des dynamiques de production des agglomérations en train de se constituer. Dans la foulée, la conception «quantitativiste» à la base de l’érection des cités d’habitat et de la réalisation en série de constructions stéréotypées et inadaptées a été mise au pilori pour la médiocrité des espaces et des paysages produits et les réactions de rejet induites chez les usagers.

Les travaux du colloque vont réussir progressivement à montrer, dans des situations concrètes, le rôle d’acteurs multiples et diversifiés dans la fabrication réelle des organismes urbains. L’Etat, les habitants, les associations, les élites et les professionnels constituent autant d’intervenants actifs qui, souvent sans coordination ou dans le conflit, font la ville en train de se déployer dans des périphéries diverses et éloignées. Les nouveaux «stigmates» dans la ville (n’est-ce pas Oran ?) ne sont-ils pas l’oeuvre d’acteurs (les promoteurs privés pour le LSP, les entreprises chinoises pour les tours) qui n’étaient pas là il y a de cela une décennie seulement ?

A partir de là, un impératif méthodologique s’affirme: saisir comment se fabrique la ville aujourd’hui implique d’interroger les multiples façons de faire la ville et leurs retombées sur la vie sociale en identifiant les conceptions formelles mobilisées (les plans, les projets) mais aussi les territorialités informelles et les actions plurielles des différents acteurs urbains.

Dans cet ordre d’idées, l’agir des associations occupe la scène urbaine dans tous les pays du Maghreb. Dans ce cas précis, les revendications portent notamment sur la demande de mise en place «des services urbains essentiels pour le plus grand nombre». De même, cet acteur s’oppose régulièrement contre le hiatus constaté entre les programmes annoncés et ceux effectivement réalisés: les non-projets constituent une des faces de la rente immobilière et urbaine. Plus largement, la mobilisation citadine peut être plus large et prendre pour cible de nombreuses dimensions de la vie urbaine: affectation des logements sociaux, demande des commodités de base dans les quartiers, etc.

Après avoir examiné les «moteurs de l’urbanisation» dans différents contextes et les mécanismes effectifs de production des villes, les participants à ce colloque ont tenté de cerner avec précision les processus de «recomposition territoriale» à l’échelle urbaine. De nombreuses contributions ont porté sur les formes de territorialisation anciennes (la zaouïa comme espace du religieux et du politique) et nouvelles (les aires commerciales dans les centres «satellites» des villes, les enclaves industrielles dans le tissu urbain, les équipements «réservés» aux populations à fort pouvoir d’achat) et tenté de comprendre la dynamique sociale et symbolique dont elles sont l’émanation.

A ce propos,la question des centralités a fait l’objet d’un intérêt particulier: si certains centres coloniaux gardent leur vigueur et leur attrait (Oran), d’autres pôles de centralité semblent émerger en périphérie du tissu urbain (Constantine), qui concernent des populations et des activités de plus en plus nombreuses. La complexification des grandes agglomérations urbaines étudiées semblent donner lieu à une redistribution et à une reconfiguration territoriales où de nouvelles polarisations semblent perceptibles. Ces évolutions et ces différents modes de fabrication de l’espace urbain sont-ils souhaités ? Peut-on continuer à subir le cours «naturel» des choses ? Ces processus ne doivent-ils pas faire l’objet d’un effort réflexif de connaissance (la recherche) et d’une initiative politique d’articulation des actions des multiples acteurs fabriquant la ville au quotidien ?

Les organisateurs du colloque ont proposé à la discussion le concept de «projet urbain global».

Construit à l’échelle de l’agglomération, reposant sur les apports des différentes sciences de la ville, intégrant la concertation et la participation réelle des acteurs urbains aux différents moments de maturation et de réalisation des programmes (amont, pendant et en aval), le projet urbain global est une démarche stratégique ouvrant la ville à l’urbain et réconciliant la fabrication réelle des agglomérations et la réalité en mutation des urbanités en marche. Or, le constat a été fait qu’aujourd’hui la gestion des villes et les modes de fabrication des agglomérations urbaines sont, notamment en Algérie, à la traîne des mutations culturelles accélérées incorporées par les citadins.

Ces interrogations et ces orientations continueront à être approfondies et analysées dans le cadre du travail de recherche de l’équipe FA.VI.DYM (Fabrique de la ville et dynamique métropolitaine), initiatrice de ce colloque et domiciliée au département d’Architecture de l’UST Oran. Elle le fera avec des collègues du Maghreb et de France dans le cadre d’un accord de partenariat organisé dans un FSP (Fonds spécial pour le Maghreb) autour d’une recherche intitulée «Faire la ville en périphérie. Territoires et territorialités dans les grandes villes du Maghreb».

Assurément, malgré ses quelques insuffisances, l’organisation de ce colloque international peut être considérée comme une première contribution non négligeable de la ville d’Oran à la réalisation et l’avancement de cette recherche. D’autres initiatives sont en discussion.



Vie et ville en Algérie. [1282]

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Posté le : 30/12/2005 à 08:27 (Lu 9056 fois)
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Aménagement du territoire et réhabilitation des villes: La nécessaire modernisation des villes et des cadres territoriaux

L’aménagement du territoire et la réhabilitation des villes doivent faire partie des débats essentiels de la société algérienne. On peut même dire que l’avenir de l’Algérie est inscrit dans les façons dont seront réalisés l’aménagement de son territoire et la réhabilitation de ses villes.

Autrement dit, notre pays a aujourd’hui besoin d’améliorer son organisation dans ces domaines pour assurer sa cohésion et sa compétitivité. La mauvaise organisation de l’espace, le manque d’esthétique des villes, que ce soit les petites ou les grandes comme Alger, Constantine, Oran..., la manière dont l’aménagement du territoire est fait sur le plan des choix en matière d’infrastructure et d’équipement, sur les plans industriel et urbain, tout cela montre la nécessaire mise en place de réelles politiques publiques pour un développement urbain durable. Ces politiques doivent adopter de nombreuses formes et poursuivre divers objectifs tels que la modernisation des territoires et de l’urbanisme appartenant à l’héritage historique, l’accompagnement dans la réhabilitation des villes, l’amélioration à marche forcée des villes qui évoluent de manière désordonnée...

Mais parler de l’aménagement d’un territoire et de la réhabilitation d’une ville suppose l’organisation globale et concertée de l’espace, destinée à satisfaire les besoins des populations en réalisant des équipements adaptés, en rendant l’architecture des villes compatible avec le monde moderne et en valorisant les ressources naturelles et le patrimoine historique. Il s’agit d’un ensemble de procédés et de moyens mis en oeuvre par les pouvoirs publics et les acteurs territoriaux afin de rendre compétitif, dans une économie de plus en plus mondialisée, le territoire considéré, et afin de permettre à l’ensemble de la population urbaine de vivre dans des conditions comparables à celles des sociétés modernes.

L’Algérie, qui a des traits originaux par sa configuration physique, sa structure urbaine particulièrement concentrée, sa croissance démographique, sa distribution de population, son équilibre de la nature et l’harmonie des paysages, doit utiliser de la façon la plus efficiente l’espace et satisfaire l’intérêt du pays dans son ensemble. Aujourd’hui, on peut décrire les différents traits d’une ville algérienne en crise qui se caractérise par des difficultés de gestion urbaine, voire même une gestion inexistante, et par un désordre urbain dans lequel le rôle de l’Etat s’annonce masqué.

En effet, si l’on analyse par exemple les différentes réglementations, on constate certaines contradictions qui nous poussent à nous demander si la planification et la gestion des villes font vraiment partie de priorités ou s’il s’agit seulement d’actions isolées menées dans l’urgence et visant à calmer la population en colère. L’indice le plus apparent de la crise urbaine est constitué par le décalage entre les différents instruments d’urbanisme mis en place en Algérie et les instruments de fabrication des espaces urbains qui existent dans le monde développé. Ceci est particulièrement visible par exemple lorsque l’on observe la façon dont les routes sont remises en état dans les villes: le manque de professionnalisme est flagrant et les outils mal utilisés à tel point que l’on finit la route sans terminer le trottoir, que la route redevient en mauvais état au bout de quelque temps... La crise urbaine se ressent aussi à travers le poids considérable des territoires urbains quasi-informels. Ainsi, il semble que les villes poussent sans que les politiques urbaines aient réellement de l’effet sur le cours réel des dynamiques de production des agglomérations qui se constituent.

Aujourd’hui, dans des villes telles que Alger, Oran, Constantine ou encore Annaba, on assiste à des bâtisses vieilles qui datent de l’ère coloniale, sans rénovation, et qui risquent à tout moment de s’effondrer. On constate parfois même des ruines à l’intérieur de quelques villes. En réalité, il s’avère que l’Algérie est encore loin des constructions modernes de type buildings, à l’image de ceux construits ailleurs. Par ailleurs, on constate que les immeubles qui se construisent actuellement se caractérisent par l’insuffisance du cadre de leur finition.

Sans entrer davantage dans le détail, on peut dire qu’en tant qu’inventions humaines, les villes dans le cadre territorial doivent constituer le reflet du changement et les miroirs de l’évolution. S’agissant d’espaces de vie de la majorité de la population, elles peuvent être envisagées comme des environnements attachés à des réseaux et à des flux. Les espaces urbains sont au coeur des processus de globalisation, de transformation technologique et de recomposition économique et sociale des territoires. La qualité de leurs cadres de vie, l’évolution des paysages et des formes urbaines, l’organisation des mobilités, l’augmentation des risques environnementaux, mais aussi la fragmentation des politiques mises en oeuvre à l’échelle des espaces urbains constituent des enjeux de l’actualité.

La ville n’est pas durable, mais elle peut contribuer à la durabilité quand elle est réhabilitée et modernisée. La gestion des ressources et des espaces urbains doit être influencée par le poids politique des différents acteurs de la ville. L’idée de «ville moderne» suppose la mise en place de nouveaux modes de régulation urbaine basés sur l’apprentissage collectif, la participation et la concertation des acteurs publics et privés. Elle propose une réflexion moderne sur le fonctionnement des services publics et sur les enjeux des politiques d’aménagement et de développement urbain.

L’objet de ce dernier est d’engager une réflexion sur la vie en collectivité avec ses structures, ses formes, ses problématiques, ses évolutions et de rechercher une organisation des espaces urbains, naturels, qui soient plus aptes à améliorer les conditions de vie des populations dans les domaines sociaux, économiques et culturels... La plupart des métropoles du monde ont recours aux grandes opérations d’aménagement pour transformer et développer leurs villes. Ces opérations entraînent souvent des risques financiers et politiques considérables. Pour les couvrir, les gouvernements cherchent des partenaires publics, privés et même internationaux: l’objectif recherché est surtout l’organisation spatiale de la ville qui doit permettre de promouvoir un développement urbain durable.

Enfin, la modernisation des cadres territoriaux est nécessaire, avec le développement de l’initiative et la responsabilité des collectivités locales, l’Etat restant le garant du développement solidaire de tous les territoires. L’aménagement du territoire et la réhabilitation des villes en Algérie ne peuvent donc être réussis que si les autorités publiques parviennent à développer équitablement ou de façon homogène l’ensemble des territoires dont elles ont la charge, c’est-à-dire qu’il faut opter pour la modernisation des infrastructures urbaines tous secteurs confondus. On doit s’intéresser réellement, comme cela est fait outre-mer par exemple, à l’organisation optimale des villes en utilisant chaque parcelle de terre à sa juste valeur. Enfin, il s’agit de reconsidérer les hypothèses de l’action initiale dans ce domaine et de modifier les modalités de mise en oeuvre des moyens stratégiques et humains.

Par Riadh Bouriche



Re: Vivre paisiblement en Algérie. [1283]

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Posté le : 31/12/2005 à 08:43 (Lu 9052 fois)
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Sécuriser le citoyen



Afin de consolider la proximité avec le citoyen, les services de sûreté de la wilaya de Tlemcen viennent de créer une cellule de communication et de relations publiques au siège du commissariat central. M. Nouasri Salah, directeur de la sûreté de wilaya et commissaire principal, a expliqué, lors d’un point de presse pour l’inauguration de cette cellule d’information, que des instructions ont été données à M. Othmani, officier de police responsable de la communication, des instructions pour être à l’écoute des principaux organes de presse de la wilaya. Cette cellule a été créée, selon le commissaire principal, pour faciliter les liens entre la police et l’opinion publique sur ce qui se passe sur le territoire de la wilaya en matière de sécurité du citoyen.

«La presse nous aide à garder une image de marque de notre institution. Notre objectif primordial est le maintien de l’ordre et la sécurité du citoyen ainsi que le redéploiement des effectifs et moyens d’intervention dans les grandes agglomérations à travers la wilaya, notamment sur les 11 daïras frontalières qui font l’objet de contrebande et de trafic de drogue. Ce dispositif vise à garantir la sécurité des citoyens».

Il est vrai que les habitants de la wilaya ont remarqué l’omniprésence des forces policières, un dispositif qui se traduit par une présence accrue des policiers en civil et en tenue règlementaire dans et autour des endroits de grande affluence. Par ailleurs, affirme la cellule de communication, un programme riche en sensibilisation est en train d’être mis en place pour le respect du code de la route en milieu urbain, des stationnements interdits et surtout de la sécurité dans les cortèges nuptiaux, où conducteurs et passagers manquent de civisme.

En terme de chiffres, M. Allem, commissaire de la police judiciaire, nous apprendra que la sûreté de wilaya a eu à traiter 4.667 affaires au cours de l’année 2005 et que 5.446 personnes ont été déférées devant les différents parquets. Concernant le vol de portables, un fléau en vogue ces dernières années, il y aura 135 affaires pour 141 téléphones portables volés et 470 personnes ont été interpellées, dont 35 sous mandat de dépôt. M. Allem annonce une prise, en milieu urbain, de 378 kg de kif traité et de 1.547 comprimés de psychotropes, arrêtant en tout 223 personnes dont 208 mises sous mandat de dépôt. 1.103 candidats à l’immigration clandestine de différentes nationalités subsahariennes ont été reconduites dans de bonnes conditions dans leur pays d’origine.

Dans le milieu du crime organisé, les services de sûreté de la wilaya de Tlemcen ont mis fin aux agissements de S.M., 41 ans, D.A., 34 ans, et A.A., 24 ans. Ces 3 escrocs, qui se sont spécialisés dans le trafic de documents officiels, ont été arrêtés pour usurpation d’identité et de fonction, de trafic de véhicules et de faux et usage de faux. Les différentes perquisitions dans leurs domiciles ont permis la récupération de permis de conduire vierges, d’extraits de naissance, de certificats de résidence de différentes nationalités, notamment italienne et libyenne, et de cartes d’identité. Tous ces documents vierges portaient le paraphe de cachets humides officiels de plusieurs administrations.

Belbachir Djelloul

Stop!
Aux frontières passoire de desespoir et de drogues!
Protégeons la jeunesse contre les fléaux de la destruction organisée par le profit des narco stupéfiants et autres criminels!
le diable a plusieurs visages dont un, est celui de la dépendance aux substances hallucinogènes..

C'est excellent de sécuriser les citoyens ...la peur paralyse toute activité constructive de la nation algérienne.
Sécuriser la Cité ...c'est aimer vivre en harmonie avec dieu la nature et les hommes.


Re: Pourceux...de cordura [1312]

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Posté le : 19/01/2006 à 08:41 (Lu 9036 fois)
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TLEMCEN

Deux rencontres à l’université



Deux rencontres, l’une ayant un caractère scientifique aigu et l’autre de nature historique, auront lieu à Tlemcen, dans les jours prochains.

La première (qui est, en même temps, une école et un symposium) traitera un sujet de mathématiques à l’intitulé «barbare»: «Les perturbations singulières en théorie de contrôle et en dynamique des populations». Personne, on suppose, à part les spécialistes, ne s’aventurera à déchiffrer les «étranges énigmes» dont il sera question!

Le public ciblé est d’ailleurs celui des doctorats et des titulaires de magister en mathématiques complexes. Animée par des professeurs algériens et français de renommée internationale, cette rencontre scientifique se déroulera du 21 au 26 janvier 2006 et sera organisée par l’université Aboubekr Belkaïd de Tlemcen, avec le concours des universités de Mulhouse et de La Rochelle ainsi que du Centre international de mathématiques pures et appliquées (Cimpa).

Elle fait partie d’un ensemble de réunions scientifiques du même genre, dont certaines se tiendront au courant de l’année 2006, à l’université de Sidi Bel-Abbès, l’ENS de Kouba, l’université de Mulhouse et l’USTHB d’Alger.

La deuxième rencontre programmée prochainement à Tlemcen sera organisée par l’Ecolymet (une association d’anciens élèves des collèges et lycées de la ville). Elle aura lieu le 2 février 2006 à la bibliothèque centrale de l’université Aboubekr Belkaïd et commémorera (avec quelques jours de retard) le cinquantième anniversaire des grandes manifestations populaires qui eurent lieu à Tlemcen, au lendemain de l’assassinat, le 16 janvier 1956, du Dr Benzerdjeb, le premier médecin algérien, martyr de la lutte de Libération. Ces manifestations de janvier 1956 rassemblèrent, dans les rues de Tlemcen, des milliers de personnes, dont le chahid Sid Ahmed Belkaïd et le jeune militant, diplômé d’histoire de la Sorbonne, Sid Ahmed Inal (mort sous la torture de l’armée coloniale, en octobre 1956, à l’âge de 25 ans). Plusieurs invités de marque interviendront durant cette journée commémorative, notamment l’historien Mohammed Harbi dont le témoignage sur son compagnon de lutte, le regretté Sid Ahmed Inal, est attendu avec impatience. L’Ecolymet a été, par le passé, à l’origine de plusieurs manifestations importantes telle celle qu’elle a consacrée, l’an dernier, au chahid le colonel Lotfi.

Amine Bouali



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