Les Vacanciers Un Peu Déçus De Marsat Ben M’hidi - I 25.08.06
L’admiration des estivants et des observateurs de cette saison estivale à Marsat Ben M’hidi, dans la wilaya de Tlemcen, semble contenir une surprise qui n’augure rien de bien rassurant sur l’avenir de cette station.
Jamais une si importante masse de s n’avait, auparavant, exprimé la résolution de changer de cadre la prochaine saison, dit-on localement. Les raisons à cette «hostilité», dégagée même par les plus fidèles, qui présage un lendemain chancelant et qui dénote d’une réputation fugace, sont de divers ordres.
L’indisponibilité du carburant dans les stations services qui a le plus pesé sur le repos des hôtes, semble être le principal élément qui revient sans cesse dans les récriminations et qui a le plus incommodé les estivants: «Se débrouiller un plein de gasoil est devenu un vrai cauchemar. Jamais la situation n’a été aussi contraignante» dira outré Djamel, ce transitaire d’Alger originaire de la région qui, séduit par la virginité et les atouts naturels de ce site, y a toujours passé ses vacances au point où il y a construit son propre pavillon.
En effet, la station service est continuellement prise d’assaut par une horde de trafiquants de carburant qui ne connaissent pas le répit, principalement en cette période où ils doublent plutôt d’effort tellement la demande est à son comble à l’autre rive avec le grand flux des aoûtiens qui débarquent de tous les coins du Maroc à la fameuse plage de Saïdia que seul Oued Kiss sépare de celle de Marsat Ben M’hidi. «Hier, je n’ai pas eu la chance de faire le plein. Le précieux liquide a été épuisé au moment où j’étais à 2 voitures près de la pompe et ce, après 1h45 mn de «chaîne»» dira notre interlocuteur. Et d’ajouter indigné «le comble dans tout cela est que cette frange de trafiquants agit sans impunité.
Il faut savoir que la perturbation dans la livraison du carburant qu’a connue la wilaya, notamment le gasoil durant ce mois, a davantage aggravé la crise dans cette commune.
D’une autre façon, les estivants estiment le séjour durant cette saison, ruineux au point où certains envisagent de passer les prochaines vacances sous d’autres cieux où pour la même cagnotte, ils considèrent bénéficier de beaucoup plus de confort. A en juger les prix pratiqués, aussi bien les commerçants que les personnes qui font dans la location du simple garage au pavillon, ne vont pas de mainmorte.
Le pic est atteint durant le mois d’août où à titre illustratif, la location d’un «2 chambres» a varié entre 80.000 DA et 150.000 DA le mois, le classique «frite-omelette» atteint 120 DA, le journal majoré de 50% et le prix de la bouteille d’eau qui a pulvérisé tous les records avec 60 DA chez certains «commerçants» qui ignorent la portée de leur nuisance sur l’avenir du tourisme dans la région.
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posted by Bubka on 25.08.06 @ 12:34
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